Sassandra - Des paysans du département de Fresco (Sud-ouest, région du Glôklè) menacent de paralyser la "la Côte d’Ivoire", voie express reliant Abidjan aux localités du Sud-ouest ivoirien sur le littoral, pour protester contre la destruction récurrente de leurs plantations par un troupeau d’éléphants, espèce protégée par la loi.
Estimant que plusieurs plaintes auprès des autorités locales contre la dévastation de leurs cultures par les éléphants sont restées sans suite, des habitants des villages de Dassioko, Lélédou et Zuzuoko, dont les exploitations agricoles subissent les assauts des éléphants ont confié, dimanche à l’AIP, leur mécontentement face à cette situation, et leur intention "de fermer la côtière à la circulation pour se faire entendre".
Pour ces paysans, la loi interdisant formellement d’abattre l’éléphant en Côte d’Ivoire, les autorités compétentes doivent transférer ces pachydermes "au zoo ou dans un parc où le défrichement est interdit", afin d’éviter de réduire à néant leurs "sacrifices".
Un troupeau d’éléphants, quatre têtes l’année dernière et six ces derniers mois, sévit précisément dans les forêts de ces localités situés le long de "la Côtière".
Plusieurs usagers de cette route affirment les avoir aperçu à maintes reprises entre Dassioko et Lélédou, broutant dans la clairière en bordure de la route, à environ trente mètres de la chaussée.
Ils n’ont pas encore agressé d’homme, mais détruisent toutes les cultures sur leur passage, principalement le cacao, les plants de palmier, le vivrier.
« Ces éléphants ont brouté le riz, le manioc, la banane, tout ce que nous avons planté », déplore le chef du village de Dassioko, Sam Légré.
Selon un exploitant agricole, ces animaux ont détruit sa jeune plantation de palmier à huile d’environ quinze hectares, et font régulièrement des incursions dans sa ferme de poulets située à la sortie de son village, au point qu’il hésite à y reprendre les activités.
Selon une anecdote insolite relatée par le chef Légré, un de ces éléphants a même vidé une barrique de koutoukou, liqueur artisanal à forte dose obtenue par distillation du vin de palme, dans le campement d’un fabricant. Il a été plus tard retrouvé ivre mort par des villageois, étalé sur le site de fabrication.
C’est quelques heures plus tard qu’il a retrouvé ses esprits et a pu rejoindre les autres membres du troupeau.
Estimant que plusieurs plaintes auprès des autorités locales contre la dévastation de leurs cultures par les éléphants sont restées sans suite, des habitants des villages de Dassioko, Lélédou et Zuzuoko, dont les exploitations agricoles subissent les assauts des éléphants ont confié, dimanche à l’AIP, leur mécontentement face à cette situation, et leur intention "de fermer la côtière à la circulation pour se faire entendre".
Pour ces paysans, la loi interdisant formellement d’abattre l’éléphant en Côte d’Ivoire, les autorités compétentes doivent transférer ces pachydermes "au zoo ou dans un parc où le défrichement est interdit", afin d’éviter de réduire à néant leurs "sacrifices".
Un troupeau d’éléphants, quatre têtes l’année dernière et six ces derniers mois, sévit précisément dans les forêts de ces localités situés le long de "la Côtière".
Plusieurs usagers de cette route affirment les avoir aperçu à maintes reprises entre Dassioko et Lélédou, broutant dans la clairière en bordure de la route, à environ trente mètres de la chaussée.
Ils n’ont pas encore agressé d’homme, mais détruisent toutes les cultures sur leur passage, principalement le cacao, les plants de palmier, le vivrier.
« Ces éléphants ont brouté le riz, le manioc, la banane, tout ce que nous avons planté », déplore le chef du village de Dassioko, Sam Légré.
Selon un exploitant agricole, ces animaux ont détruit sa jeune plantation de palmier à huile d’environ quinze hectares, et font régulièrement des incursions dans sa ferme de poulets située à la sortie de son village, au point qu’il hésite à y reprendre les activités.
Selon une anecdote insolite relatée par le chef Légré, un de ces éléphants a même vidé une barrique de koutoukou, liqueur artisanal à forte dose obtenue par distillation du vin de palme, dans le campement d’un fabricant. Il a été plus tard retrouvé ivre mort par des villageois, étalé sur le site de fabrication.
C’est quelques heures plus tard qu’il a retrouvé ses esprits et a pu rejoindre les autres membres du troupeau.
