Touba - La génération "Alakisson" a passé le flambeau à la génération "Yeya", jeudi lors d’une cérémonie au cours de laquelle la génération sortante a fait don d’une case de santé équipée à hauteur de cinq millions FCFA à Kamasséla, village situé à quatre km de Touba.
Cette cérémonie traditionnelle était parrainée par M. Mourane Mohamed Cheick, directeur de société et a eu lieu en présence du préfet de la région du Bafing, préfet du département de Touba.
"Cette fête marque le passage de notre génération dans la vie économique et sociale du village. Nous transmettons à la génération qui nous succède une daba, symbole de travail et de développement", a dit Mme Diabaté née Koné Makoni, présidente de la génération Alakisson.
Elle a précisé que les membres de cette génération sont les hommes et les femmes nés entre 1946 et 1953.
M. Soumahoro Mamadou porte-parole de la génération Yeya qui assure la relève, a exprimé l’engagement de sa génération à faire mieux que leurs ainés.
"Cette case de santé que Alakisson offre au village et qui permettra de donner aux malades les premiers soins, nous interpelle quant à la construction du centre de santé prévue", a-t-il ajouté.
Plusieurs villages de Touba ont assisté à la fête en signe de solidarité. De nombreux dons ont été enregistrés, notamment des médicaments offerts par la génération sortante et du matériel médical (blouses, gans, draps de lit) par M. Sakho Mamadou, président d’une ONG exerçant dans la santé.
"Nous ne pouvons que féliciter les filles et fils de Kamassela pour tous ces gestes qui renforcent l’unité du village. Nous croyions que la tradition des générations, ce n’était qu’en pays Akan. Merci de nous enrichir sur votre culture", a déclaré le préfet de la région du Bafing, préfet du département de Touba, Benoit Yao Kouakou.
Il a invité la génération Yeya à aider le comité d’éveil et de sensibilisation sur la fièvre Ebola dans l’information et la sensibilisation des populations.
Créé il y a 539 ans par Mian Kassé venu de Tombouctou, le village de Kamassela, est habité à 95% par les Diabaté et fonctionne socialement par générations. "La génération Alakisson qui transmet la daba à la génération Yeya, l’a reçu de Benguema qui a initié, avec la mutuelle de développement du village, les premiers projets de développement", a expliqué le chef du village, Diabaté Singo.
(AIP)
dm/aaa/ask
Cette cérémonie traditionnelle était parrainée par M. Mourane Mohamed Cheick, directeur de société et a eu lieu en présence du préfet de la région du Bafing, préfet du département de Touba.
"Cette fête marque le passage de notre génération dans la vie économique et sociale du village. Nous transmettons à la génération qui nous succède une daba, symbole de travail et de développement", a dit Mme Diabaté née Koné Makoni, présidente de la génération Alakisson.
Elle a précisé que les membres de cette génération sont les hommes et les femmes nés entre 1946 et 1953.
M. Soumahoro Mamadou porte-parole de la génération Yeya qui assure la relève, a exprimé l’engagement de sa génération à faire mieux que leurs ainés.
"Cette case de santé que Alakisson offre au village et qui permettra de donner aux malades les premiers soins, nous interpelle quant à la construction du centre de santé prévue", a-t-il ajouté.
Plusieurs villages de Touba ont assisté à la fête en signe de solidarité. De nombreux dons ont été enregistrés, notamment des médicaments offerts par la génération sortante et du matériel médical (blouses, gans, draps de lit) par M. Sakho Mamadou, président d’une ONG exerçant dans la santé.
"Nous ne pouvons que féliciter les filles et fils de Kamassela pour tous ces gestes qui renforcent l’unité du village. Nous croyions que la tradition des générations, ce n’était qu’en pays Akan. Merci de nous enrichir sur votre culture", a déclaré le préfet de la région du Bafing, préfet du département de Touba, Benoit Yao Kouakou.
Il a invité la génération Yeya à aider le comité d’éveil et de sensibilisation sur la fièvre Ebola dans l’information et la sensibilisation des populations.
Créé il y a 539 ans par Mian Kassé venu de Tombouctou, le village de Kamassela, est habité à 95% par les Diabaté et fonctionne socialement par générations. "La génération Alakisson qui transmet la daba à la génération Yeya, l’a reçu de Benguema qui a initié, avec la mutuelle de développement du village, les premiers projets de développement", a expliqué le chef du village, Diabaté Singo.
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