San Pedro – Le centre d’écoute et d’orientation juridique de San Pedro, dénommée "Clinique juridique" a formé de mardi à jeudi des chefs traditionnels et guides religieux des régions du Sud-Ouest sur des notions de droit et le rôle qu’ils doivent jouer pour lutter contre l’impunité dans le cadre de certaines procédures judiciaires concernant leurs administrés.
L’atelier de trois jours a réuni au district sanitaire de San Pedro 27 chefs traditionnels et guides religieux des départements de San Pedro, Sassandra, Tabou, et Fresco.
Des juristes du centre et des personnes ressources ont expliqué aux leaders communautaires le sens et l’importance de l’action publique dans la procédure judiciaire, et la place que ces leaders peuvent prendre pour aider à l’instauration d’un véritable état de droit en Côte d’Ivoire.
Il a été expliqué aux participants de l’atelier que parfois, dans l’intérêt de la cohésion sociale et de la paix dans leurs communautés, il est préférable qu’ils suivent et s’engagent sur la voie judiciaire au lieu de rechercher à tout prix une conciliation au détriment parfois de la victime.
Des infractions graves comme le viol d’enfant ou d’adulte, des coups et blessures volontaires, l’excision des jeunes filles ont cités par les formateurs, comme des transgressions nécessitant une procédure judiciaire afin de décourager ces comportements dangereux chez tous les citoyens.
Il a été conseillé aux leaders communautaires saisis de cas de graves infractions comme le viol de conseiller à la victime ou à ses parents de la conduire rapidement à l’hôpital pour recevoir des soins et se faire prélever des preuves de son agression, avant d’aller saisir la police, la gendarmerie ou le procureur de la république qui poursuivra l’auteur présumé devant les tribunaux.
Les formateurs ont encouragé les leaders communautaires à continuer de prôner la conciliation dans les questions de couples dans l’intérêt de l’unité et la cohésion de la famille.
Les chefs traditionnels et guides religieux ont à la fin de la formation exprimé leur satisfaction et pris l’engagement de tenir compte de la procédure judiciaire dans leur démarche de règlement des conflits et d’éviter d’interférer dans les procédures judiciaires contre les auteurs graves d’infractions telles que le viol et l’excision.
D’autres thèmes ont été abordés au cours de la formation, notamment la procédure liée à l’établissement des actes d’état civil, la succession, le processus de justice transitionnelle, et le foncier rural.
"Soyez les piliers solides de l’accès au droit et à la justice", a conseillé la secrétaire générale de préfecture, Ida Camara, aux participants à l’atelier qui promettent être des partenaires de la Clinique.
jmk/kam
L’atelier de trois jours a réuni au district sanitaire de San Pedro 27 chefs traditionnels et guides religieux des départements de San Pedro, Sassandra, Tabou, et Fresco.
Des juristes du centre et des personnes ressources ont expliqué aux leaders communautaires le sens et l’importance de l’action publique dans la procédure judiciaire, et la place que ces leaders peuvent prendre pour aider à l’instauration d’un véritable état de droit en Côte d’Ivoire.
Il a été expliqué aux participants de l’atelier que parfois, dans l’intérêt de la cohésion sociale et de la paix dans leurs communautés, il est préférable qu’ils suivent et s’engagent sur la voie judiciaire au lieu de rechercher à tout prix une conciliation au détriment parfois de la victime.
Des infractions graves comme le viol d’enfant ou d’adulte, des coups et blessures volontaires, l’excision des jeunes filles ont cités par les formateurs, comme des transgressions nécessitant une procédure judiciaire afin de décourager ces comportements dangereux chez tous les citoyens.
Il a été conseillé aux leaders communautaires saisis de cas de graves infractions comme le viol de conseiller à la victime ou à ses parents de la conduire rapidement à l’hôpital pour recevoir des soins et se faire prélever des preuves de son agression, avant d’aller saisir la police, la gendarmerie ou le procureur de la république qui poursuivra l’auteur présumé devant les tribunaux.
Les formateurs ont encouragé les leaders communautaires à continuer de prôner la conciliation dans les questions de couples dans l’intérêt de l’unité et la cohésion de la famille.
Les chefs traditionnels et guides religieux ont à la fin de la formation exprimé leur satisfaction et pris l’engagement de tenir compte de la procédure judiciaire dans leur démarche de règlement des conflits et d’éviter d’interférer dans les procédures judiciaires contre les auteurs graves d’infractions telles que le viol et l’excision.
D’autres thèmes ont été abordés au cours de la formation, notamment la procédure liée à l’établissement des actes d’état civil, la succession, le processus de justice transitionnelle, et le foncier rural.
"Soyez les piliers solides de l’accès au droit et à la justice", a conseillé la secrétaire générale de préfecture, Ida Camara, aux participants à l’atelier qui promettent être des partenaires de la Clinique.
jmk/kam