San Pedro – Le secrétaire général de préfecture de San Pedro, Kouassi N’Dri Justin, a annoncé l’abattage prochaine des porcs d’élevage dans un rayon de 10 km à partir du centre de la commune de San Pedro, afin d’arrêter la propagation de l’épidémie de peste porcine africaine qui sévit actuellement.
L’annonce a été faite vendredi à la suite de séances de travail sur ladite épidémie, entre les autorités locales et des experts arrivés d’Abidjan du ministère des Ressources animales et halieutiques.
«Il s’agit d’abattre tous les porcs dans un rayon de 10 km à partir du centre-ville. Il n’y a pas de condition », a déclaré le secrétaire général de préfecture, Kouassi N’Dri Justin.
Il a confirmé que depuis le mois de juillet le constat a été fait que de nombreux porcs mouraient et continuent de mourir dans la ville de San Pedro et ses alentours.
Une zone d’observation sanitaire a été décidée afin de suivre l’évolution et la maîtrise de l’épidémie, qui demeure limitée actuellement à la commune de San Pedro, a indiqué l’autorité préfectorale.
Selon lui, l’Etat prévoit des compensations pour les éleveurs dont les bêtes seront abattues, et non un dédommagement complet pour les pertes subies.
La présence du virus de la peste porcine africaine a été confirmée après des prélèvements à San Pedro sur des porcs par une équipe conjointe de spécialistes de la direction des services vétérinaires du ministère des ressources animales et halieutiques et d’un laboratoire de virologie d’Abidjan.
Un communiqué de presse du ministre des ressources animales et halieutiques en date du 27 août a donné l’alerte.
La première source de contamination du virus n’a pas encore été clairement identifiée par les experts venus enquêter, a-t-on indiqué.
Seules des hypothèses sont avancées, dont celle évoquant une probable contamination à partir de restes de nourritures pris par des éleveurs au port de San Pedro dans les ordures de navires de passage.
Des lacs de la ville à proximité desquels se trouvent certains élevages sont également suspectés, en attendant les conclusions définitives des experts.
Le président du Groupe des producteurs de porcs de San Pedro, Gnéba Ahikpa Noël, a expliqué qu’au niveau de cette association qui regroupe une quarantaine d’éleveurs de porcs de la région de San Pedro, des précautions sont habituellement prises pour entretenir les bêtes.
Il a confié que les éleveurs étaient informés depuis deux mois sur ces morts suspectes de porcs, mais a-t-il précisé, « tous ceux des éleveurs membres du Groupe des éleveurs de porcs de San Pedro n’ont pas connu cette situation ».
Selon Gnéba Ahikpa, les porcs contaminés sont des animaux en divagation qui ne sont pas élevés dans des enclos, comme le font la plupart des membres de son association qui regroupe les trois quarts des éleveurs de la région.
Gnéba Ahikpa a toutefois reconnu qu’en raison du coût élevé de l’alimentation des bêtes, certains des éleveurs se rabattent sur les restent de nourritures de certains restaurants pour nourrir leurs animaux.
Il a indiqué n’avoir pas encore reçu d’instruction enjoignant les éleveurs de son association de faire abattre leurs bêtes.
Dans la ville de San Pedro une bonne partie de la population n’est toujours pas informée de cette épidémie de peste porcine en raison de la coupure prolongée d’électricité de mardi à vendredi, a-t-on constaté.
Les vendeuses de viande de porcs au grand marché, interrogées samedi par l’AIP ont répondu ne pas être informées de l’épidémie, de même que des clients venus faire leur provisions.
Le virus de la peste porcine, souligne-t-on, n’est pas transmissible à homme, et affecte uniquement les porcs, les sangliers et les phacochères.
L’annonce a été faite vendredi à la suite de séances de travail sur ladite épidémie, entre les autorités locales et des experts arrivés d’Abidjan du ministère des Ressources animales et halieutiques.
«Il s’agit d’abattre tous les porcs dans un rayon de 10 km à partir du centre-ville. Il n’y a pas de condition », a déclaré le secrétaire général de préfecture, Kouassi N’Dri Justin.
Il a confirmé que depuis le mois de juillet le constat a été fait que de nombreux porcs mouraient et continuent de mourir dans la ville de San Pedro et ses alentours.
Une zone d’observation sanitaire a été décidée afin de suivre l’évolution et la maîtrise de l’épidémie, qui demeure limitée actuellement à la commune de San Pedro, a indiqué l’autorité préfectorale.
Selon lui, l’Etat prévoit des compensations pour les éleveurs dont les bêtes seront abattues, et non un dédommagement complet pour les pertes subies.
La présence du virus de la peste porcine africaine a été confirmée après des prélèvements à San Pedro sur des porcs par une équipe conjointe de spécialistes de la direction des services vétérinaires du ministère des ressources animales et halieutiques et d’un laboratoire de virologie d’Abidjan.
Un communiqué de presse du ministre des ressources animales et halieutiques en date du 27 août a donné l’alerte.
La première source de contamination du virus n’a pas encore été clairement identifiée par les experts venus enquêter, a-t-on indiqué.
Seules des hypothèses sont avancées, dont celle évoquant une probable contamination à partir de restes de nourritures pris par des éleveurs au port de San Pedro dans les ordures de navires de passage.
Des lacs de la ville à proximité desquels se trouvent certains élevages sont également suspectés, en attendant les conclusions définitives des experts.
Le président du Groupe des producteurs de porcs de San Pedro, Gnéba Ahikpa Noël, a expliqué qu’au niveau de cette association qui regroupe une quarantaine d’éleveurs de porcs de la région de San Pedro, des précautions sont habituellement prises pour entretenir les bêtes.
Il a confié que les éleveurs étaient informés depuis deux mois sur ces morts suspectes de porcs, mais a-t-il précisé, « tous ceux des éleveurs membres du Groupe des éleveurs de porcs de San Pedro n’ont pas connu cette situation ».
Selon Gnéba Ahikpa, les porcs contaminés sont des animaux en divagation qui ne sont pas élevés dans des enclos, comme le font la plupart des membres de son association qui regroupe les trois quarts des éleveurs de la région.
Gnéba Ahikpa a toutefois reconnu qu’en raison du coût élevé de l’alimentation des bêtes, certains des éleveurs se rabattent sur les restent de nourritures de certains restaurants pour nourrir leurs animaux.
Il a indiqué n’avoir pas encore reçu d’instruction enjoignant les éleveurs de son association de faire abattre leurs bêtes.
Dans la ville de San Pedro une bonne partie de la population n’est toujours pas informée de cette épidémie de peste porcine en raison de la coupure prolongée d’électricité de mardi à vendredi, a-t-on constaté.
Les vendeuses de viande de porcs au grand marché, interrogées samedi par l’AIP ont répondu ne pas être informées de l’épidémie, de même que des clients venus faire leur provisions.
Le virus de la peste porcine, souligne-t-on, n’est pas transmissible à homme, et affecte uniquement les porcs, les sangliers et les phacochères.
