Konté Bassirou, champion de Côte d’Ivoire en titre, n’est pas bien classé en ce moment à la 21ème édition du Tour cycliste de Côte d’Ivoire. Quels sont ses problèmes ? Dans l’entretien qui suit, il s’explique.
Notre Voie : Vous êtes le champion de Côte d’Ivoire. A ce titre, vous êtes très attendu au 21ème Tour cycliste de Côte d’Ivoire. Mais l’heure, on ne vous sent pas…
Konté Bassirou : C’est stratégique. J’ai déjà une bonne équipe. J’observe. C’est une affaire d’équipe. Cissé Issiaka est là. Les coureurs comme Soro Porolo sont dans la course. Je sens qu’il y a des gens qui peuvent m’épauler. De toutes les façons, je n’ai pas encore dit mon dernier mot.
N.V : Vous n’avez pas dit votre dernier mot, alors que vous êtes à 4’ 16’’ de retard sur Cissé Issiaka ?
K.B : C’est vrai. Comme je l’ai dit tantôt, c’est une affaire d’équipe. Par conséquent, nous soutenons celui qui porte le maillot jaune dès la première étape. Ce sont nos consignes que nous appliquons en ce moment parce qu’il faut que la SOA gagne. C’est cela l’essentiel pour nous. Mais il y a des étapes à prendre. Ce n’est pas fini.
N.V : Cissé Issiaka aurait été choisi dès le départ pour gagner. Confirmez-vous cela ?
K.B : Oui. Nous avons décidé que Cissé Issiaka soit le vainqueur.
N.V : Pourquoi ?
K.B : Il est en train de faire un stage de haut niveau en Suisse. S’il gagne le Tour, cela lui fera monter la cote auprès de l’institution qui l’encadre. C’est pourquoi nous devons le soutenir pour qu’il gagne à tous les coups. Chez nous, c’est la solidarité. Certes ce n’est pas encore fini, mais le Tour n’échappera pas à la SOA.
N.V : Qu’est-ce que l’absence des étrangers sur ce Tour vous fait ?
K.B : C’est dommage qu’ils ne soient pas venus. Ce n’est cependant la faute à personne. C’est le virus Ebola qui est à la base de cette situation. Même s’ils étaient venus, cela n’aurait rien changé dans notre comportement. Parce que nous avons pour mission de gagner.
N.V : Comment jugez-vous l’organisation et le niveau de la compétition ?
K.B : Le niveau est bon, personne ne se laisse faire. Beaucoup de coureurs montrent que le cyclisme ivoirien a de l’avenir. Quant à l’organisation, elle s’améliore au fil des ans. Les coureurs sont bien logés. Pour l’heure tout se passe bien. Le président de la Fédération ivoirienne de cyclisme fait ce qu’il peut.
Entretien réalisé par Ephrem Touboui
Notre Voie : Vous êtes le champion de Côte d’Ivoire. A ce titre, vous êtes très attendu au 21ème Tour cycliste de Côte d’Ivoire. Mais l’heure, on ne vous sent pas…
Konté Bassirou : C’est stratégique. J’ai déjà une bonne équipe. J’observe. C’est une affaire d’équipe. Cissé Issiaka est là. Les coureurs comme Soro Porolo sont dans la course. Je sens qu’il y a des gens qui peuvent m’épauler. De toutes les façons, je n’ai pas encore dit mon dernier mot.
N.V : Vous n’avez pas dit votre dernier mot, alors que vous êtes à 4’ 16’’ de retard sur Cissé Issiaka ?
K.B : C’est vrai. Comme je l’ai dit tantôt, c’est une affaire d’équipe. Par conséquent, nous soutenons celui qui porte le maillot jaune dès la première étape. Ce sont nos consignes que nous appliquons en ce moment parce qu’il faut que la SOA gagne. C’est cela l’essentiel pour nous. Mais il y a des étapes à prendre. Ce n’est pas fini.
N.V : Cissé Issiaka aurait été choisi dès le départ pour gagner. Confirmez-vous cela ?
K.B : Oui. Nous avons décidé que Cissé Issiaka soit le vainqueur.
N.V : Pourquoi ?
K.B : Il est en train de faire un stage de haut niveau en Suisse. S’il gagne le Tour, cela lui fera monter la cote auprès de l’institution qui l’encadre. C’est pourquoi nous devons le soutenir pour qu’il gagne à tous les coups. Chez nous, c’est la solidarité. Certes ce n’est pas encore fini, mais le Tour n’échappera pas à la SOA.
N.V : Qu’est-ce que l’absence des étrangers sur ce Tour vous fait ?
K.B : C’est dommage qu’ils ne soient pas venus. Ce n’est cependant la faute à personne. C’est le virus Ebola qui est à la base de cette situation. Même s’ils étaient venus, cela n’aurait rien changé dans notre comportement. Parce que nous avons pour mission de gagner.
N.V : Comment jugez-vous l’organisation et le niveau de la compétition ?
K.B : Le niveau est bon, personne ne se laisse faire. Beaucoup de coureurs montrent que le cyclisme ivoirien a de l’avenir. Quant à l’organisation, elle s’améliore au fil des ans. Les coureurs sont bien logés. Pour l’heure tout se passe bien. Le président de la Fédération ivoirienne de cyclisme fait ce qu’il peut.
Entretien réalisé par Ephrem Touboui
