Les chefs des villages de l'association des chefs traditionnels Akouè de Yamoussoukro dénommée "Agoua" ont exprimé vendredi, leur opposition à toute intronisation de chef de canton, autre que celle du gouverneur, Augustin Houphouët Aboulaye Thiam désigné conformément aux rituels et us et coutumes en pays Akouè.
Suite à une rencontre avec le préfet de la région du Bélier André Ekponon, les "Agoua" ont déclaré face à la presse que des rumeurs circulent faisant état d'une intronisation d'un chef canton Akouè.
"Nous chefs Akouè des 40 villages, six campements, les six chefs de lignages de N'Gokro, ainsi que la notabilité de N'Gokro attirons l'attention des autorités de Yamoussoukro et d'ailleurs sur notre détermination à nous opposer par tout moyen au déroulement d'une telle manifestation", a déclaré le chef du village de Subiakro, Nanan Elisé Koffi.
Le porte-parole du jour des "Agoua", Nanan Koffi, a fait savoir qu'en dehors des Akoué, aucun autre tribu Baoulé n’a le pouvoir de désigner encore moins adouber un chef canton Akouè. Il estime que l'intronisation de tout chef au mépris des règles successorales matrilinéaires en pays Akouè est "une forfaiture et un acte de défiance", tant à l'égard de l'autorité administrative que de l'autorité traditionnelle dont ils sont les garants.
Il a réaffirmé qu'à l'exception des cinq chefs des villages de Séman, Dougounoukouadiokro, de Kossou, Djamala et Bocabo "la totalité des chefs Akouè soutiennent et confirment que l'unique et légitime chef canton demeure Augustin Thiam".
Cinq ans après la disparition de Nanan Yablé Kouadja II chef de village de Yamoussoukro, qui assurait l'intérim du chef canton Kouassi N'Go III, le canton Akouè est secoué par des problèmes de succession. Ce différend oppose Augustin Thiam désigné selon le rituel Akouè et son cousin Augustin Dahouet le choix des petits-fils de Nanan Kouassi N'Go 1er.
Suite à une rencontre avec le préfet de la région du Bélier André Ekponon, les "Agoua" ont déclaré face à la presse que des rumeurs circulent faisant état d'une intronisation d'un chef canton Akouè.
"Nous chefs Akouè des 40 villages, six campements, les six chefs de lignages de N'Gokro, ainsi que la notabilité de N'Gokro attirons l'attention des autorités de Yamoussoukro et d'ailleurs sur notre détermination à nous opposer par tout moyen au déroulement d'une telle manifestation", a déclaré le chef du village de Subiakro, Nanan Elisé Koffi.
Le porte-parole du jour des "Agoua", Nanan Koffi, a fait savoir qu'en dehors des Akoué, aucun autre tribu Baoulé n’a le pouvoir de désigner encore moins adouber un chef canton Akouè. Il estime que l'intronisation de tout chef au mépris des règles successorales matrilinéaires en pays Akouè est "une forfaiture et un acte de défiance", tant à l'égard de l'autorité administrative que de l'autorité traditionnelle dont ils sont les garants.
Il a réaffirmé qu'à l'exception des cinq chefs des villages de Séman, Dougounoukouadiokro, de Kossou, Djamala et Bocabo "la totalité des chefs Akouè soutiennent et confirment que l'unique et légitime chef canton demeure Augustin Thiam".
Cinq ans après la disparition de Nanan Yablé Kouadja II chef de village de Yamoussoukro, qui assurait l'intérim du chef canton Kouassi N'Go III, le canton Akouè est secoué par des problèmes de succession. Ce différend oppose Augustin Thiam désigné selon le rituel Akouè et son cousin Augustin Dahouet le choix des petits-fils de Nanan Kouassi N'Go 1er.
