Abidjan - La diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire souhaite être associée au processus de transition en cours au Burkina Faso, depuis le départ forcé de l’ex-président Blaise Compaoré, du pouvoir, le 30 octobre dernier, estimant qu’elle peut jouer un rôle important dans ce changement en raison de son poids économique et son importance numérique.
Cette aspiration a été exprimée, vendredi, en fin de soirée, par le président du conseil national des burkinabé en Côte d’Ivoire, Salogo Mamadou lors d’une conférence de presse au siège de cette association à Abidjan-Koumassi.
"La diaspora burkinabé de Côte d’Ivoire (…) de l’associer de façon effective dans la transition. Elle souhaite disposer d’au moins un poste de membre dans le conseil national de transition qui est l’organe législatif et consultatif de la transition. Le poste de ministre en charge des burkinabé de l’extérieur ", a déclaré M. Salogo, affirmant adhérer "pleinement à la charte adoptée le 13 novembre".
Le président Salogo a dit la fierté de la diaspora au colonel Zida et à l’armée de son pays pour la bonne conduite de la transition. Il a recommandé le démarrage du processus électoral à savoir le recensement, l’installation des démembrements de la commission nationale indépendante (CNI).
"Le gouvernement de transition pourrait demander l’aide de la communauté internationale pour réussir ce vote s’il le juge nécessaire", a-t-il conseillé.
M. Salogo estime qu’une éventuelle exclusion de la diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire dans la gestion du pays en cette période difficile et dans le processus électoral prochain, "serait une source d’injustice, de frustration et de division".
(AIP)
ik/ask
Cette aspiration a été exprimée, vendredi, en fin de soirée, par le président du conseil national des burkinabé en Côte d’Ivoire, Salogo Mamadou lors d’une conférence de presse au siège de cette association à Abidjan-Koumassi.
"La diaspora burkinabé de Côte d’Ivoire (…) de l’associer de façon effective dans la transition. Elle souhaite disposer d’au moins un poste de membre dans le conseil national de transition qui est l’organe législatif et consultatif de la transition. Le poste de ministre en charge des burkinabé de l’extérieur ", a déclaré M. Salogo, affirmant adhérer "pleinement à la charte adoptée le 13 novembre".
Le président Salogo a dit la fierté de la diaspora au colonel Zida et à l’armée de son pays pour la bonne conduite de la transition. Il a recommandé le démarrage du processus électoral à savoir le recensement, l’installation des démembrements de la commission nationale indépendante (CNI).
"Le gouvernement de transition pourrait demander l’aide de la communauté internationale pour réussir ce vote s’il le juge nécessaire", a-t-il conseillé.
M. Salogo estime qu’une éventuelle exclusion de la diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire dans la gestion du pays en cette période difficile et dans le processus électoral prochain, "serait une source d’injustice, de frustration et de division".
(AIP)
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