La préfecture de police, le commissariat et la gendarmerie d’Odienné, principale ville du nord-ouest de la Côte d’Ivoire, ont été saccagés vendredi après la mort d’un jeune homme dans les locaux de la police, ont indiqué samedi des habitants.
Le calme était revenu samedi dans cette ville frontalière de la Guinée, après une concertation entre la chefferie traditionnelle et l’administration locale, selon les mêmes sources.
Les émeutes ont éclaté à l’annonce du décès d’un habitant de la ville, Moustapha Komara, 21 ans, un transporteur retrouvé mort dans les locaux de la police locale, selon des habitants joints au téléphone depuis Abidjan.
Le jeune homme avait été convoqué par la police après une plainte déposée par le père de sa petite amie qui l’accusait de "séquestration", a expliqué un autre habitant.
A l’annonce de son décès, une bande de jeunes en colère ont saccagé le commissariat de la ville et incendié le seul véhicule de fonction, selon des habitants.
La préfecture de police et la gendarmerie proches ont également été saccagées et pillées, et "six Kalachnikov, des gilets pare-balles et des ordinateurs ont été emportés", a déclaré Adama Koné, un fonctionnaire de la ville.
"On a eu peur, la ville a été paralysée pendant 24 heures", a confié un autre habitant.
ck/sba/mba
Le calme était revenu samedi dans cette ville frontalière de la Guinée, après une concertation entre la chefferie traditionnelle et l’administration locale, selon les mêmes sources.
Les émeutes ont éclaté à l’annonce du décès d’un habitant de la ville, Moustapha Komara, 21 ans, un transporteur retrouvé mort dans les locaux de la police locale, selon des habitants joints au téléphone depuis Abidjan.
Le jeune homme avait été convoqué par la police après une plainte déposée par le père de sa petite amie qui l’accusait de "séquestration", a expliqué un autre habitant.
A l’annonce de son décès, une bande de jeunes en colère ont saccagé le commissariat de la ville et incendié le seul véhicule de fonction, selon des habitants.
La préfecture de police et la gendarmerie proches ont également été saccagées et pillées, et "six Kalachnikov, des gilets pare-balles et des ordinateurs ont été emportés", a déclaré Adama Koné, un fonctionnaire de la ville.
"On a eu peur, la ville a été paralysée pendant 24 heures", a confié un autre habitant.
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