Odienné, les chauffeurs de motos taxis, principaux manifestants lors des émeutes qui ont sécoué jeudi et vendredi la ville d’Odienné, ont présenté des excuses publiques, samedi, lors d’une rencontre avec le maire de la localité, Nassénéba Touré.
«Nous avons pris conscience de la gravité de notre soulèvement et demandons pardon à toutes les autorités administratives et politiques ainsi que la population vivant à Odienné. Nous promettons que de tels agissements ne se referont plus jamais à Odienné », a déclaré, le porte-parle de ces chauffeurs de taxi-moto, Doumbia Ibrahim, à genou devant Mme Touré.
Selon Doumbia Ibrahim, les motos taxis sont régulièrement victimes de tracasseries routières de la part des agents de la police et de la gendarmerie. La mort de leur collègue Comara Moustapha au violon du commissariat de police jeudi a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
La première femme maire d’Odienné a fustigé les arguments avancés par les manifestants pour saccager les administrations de la police et de la brigade de gendarmerie, invitant ceux-ci à tout mettre en œuvre pour que l’on retrouve le matériel volé, particulièrement les six kalachnikovs emportées.
Pour elle, rien ne peut justifier les émeutes qui ont provoqué la destruction ces symboles forts de l’Etat.
(AIP)
ss/tm
«Nous avons pris conscience de la gravité de notre soulèvement et demandons pardon à toutes les autorités administratives et politiques ainsi que la population vivant à Odienné. Nous promettons que de tels agissements ne se referont plus jamais à Odienné », a déclaré, le porte-parle de ces chauffeurs de taxi-moto, Doumbia Ibrahim, à genou devant Mme Touré.
Selon Doumbia Ibrahim, les motos taxis sont régulièrement victimes de tracasseries routières de la part des agents de la police et de la gendarmerie. La mort de leur collègue Comara Moustapha au violon du commissariat de police jeudi a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
La première femme maire d’Odienné a fustigé les arguments avancés par les manifestants pour saccager les administrations de la police et de la brigade de gendarmerie, invitant ceux-ci à tout mettre en œuvre pour que l’on retrouve le matériel volé, particulièrement les six kalachnikovs emportées.
Pour elle, rien ne peut justifier les émeutes qui ont provoqué la destruction ces symboles forts de l’Etat.
(AIP)
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