Eugène Kouadio Djué a animé jeudi à l’hôtel Assonvon de Yopougon une conférence de presse en prélude à l’assemblée constitutive de l’amicale des anciens de la Fesci. Selon lui, quatre objectifs clés rendent nécessaire une telle organisation 25 ans après la naissance de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci). Créer un cadre de retrouvailles, d’échanges et de réflexions – rétablir et consolider une chaîne de solidarité – promouvoir la non-violence et la paix sociale – promouvoir la démocratie et les droits de l’homme. Selon Eugène Djué, ce sont ces objectifs fondamentaux qui ont été à la base de la création de la Fesci en 1990. Il n’est donc pas juste selon lui, qu’on colle à la Fesci l’image de violence que l’opinion a de cette organisation syndicale. « Nous n’avons jamais été violents mais nous avons été victimes de la violence d’Etat à travers la répression, l’intoxication, la division, la médisance et la salissure. On nous a collés la violence et c’est cette image qui est restée dans l’opinion. Aujourd’hui, il faut montrer notre vrai visage, celui d’hommes de paix et de démocrates. En réalité c’est nous qui avons amené la démocratie et non le discours de La Baule », a-t-il expliqué. 25 ans après, les anciens syndicalistes sont aujourd’hui dans toutes les sphères de la vie sociale. Ils sont également dans tous les partis politiques ivoiriens. Pour Eugène Djué cette divergence est un atout. « Aux anciens, nous disons que cette amicale n’est pas pour servir une quelconque cause politique. C’est pour d’abord nous retrouver et faire de nos divergences un atout, de nos différences un avantage », a-t-il lancé en invitant les anciens au rendez-vous du 17 janvier prochain, jour de l’assemblée générale. Le comité ad hoc qui a été constitué est dirigé par Eugène Djué lui-même.
SD
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