Le Directeur général, Koffi Jean de la société immobilière, a été fait meilleur opérateur immobilier ivoirien de l’année 2014. La Société Safam-com lui a décerné son prix de meilleure entreprise immobilière, le vendredi 16 décembre dernier, à la Caistab au Plateau. Le directeur général a rendu gloire à Dieu et a salué la politique de l’émergence du président Alassane Ouattara dans laquelle il s’inscrit. Mais qu’est-ce qui a valu ce pesant d’or à cette structure ? En effet, le 15 avril 2001, au cœur de la cité Sirène de Port-Bouét, lot n°191, Eicer, une structure fait son apparition dans l’univers très concurrentiel de l’immobilier. Comme d’habitude, plusieurs personnes se demandent si cette nouvelle monture sera au rendez-vous du lever du soleil. Me. Ouga, alors assistante, et le Directeur général, Koffi Jean, eux, croyaient dur comme fer à cette affaire. Eicer n’avait alors pour arme que l’expérience et l’expertise de son directeur Koffi Jean. Diplômé d’un centre de référence du pays, le jeune directeur d’alors, avait fait ses preuves dans une structure immobilière de grande renommée de la place. Le 19 septembre 2002, la Côte d’Ivoire plonge dans la plus longue crise de son histoire. Koffi Jean n’est pas ébranlé. Pour lui, il faut relever le défi de la présence des nationaux dans tous les secteurs d’activités. Dans sa tête, c’est clair : il ne sert à rien de refuser les alléchantes offres (salaire triplé, voiture de service et plein d’autres avantages), et venir sombrer dans le désespoir. Surtout, lorsqu’on s’est vu confier les destins de plusieurs collaborateurs. Comme un leader politique, Koffi Jean se nourrit d’espoirs. Le reste du personnel de même. Il parie sur une certitude : les lendemains de la crise seront luxuriants. Mais bien avant, l’entreprise, elle doit vivre, et résister à la tempête. Les Résidences Ariane de Port –Bouët et celle d’Hibiscus de Yopougon sont entièrement clôturées et sécurisées. Un terrain de plusieurs hectares est obtenu à Bingerville, près du jardin Botanique. La réalisation est dénommée : Opération De La CELLE. Koffi Jean fait face à un grand challenge : celui de ne décevoir personne. Le technicien ayant fait ses preuves ailleurs, réussit l’exploit du coup de maître. Sur le chantier, y poussent des villas spacieuses de toutes les bourses : basses, sociales, économiques, duplex et autres. Le tout, réalisé avec les matériaux de construction à la pointe de la dernière technologie. En projet, Eicer a d’autres réalisations dont Ariane à Port-Bouét, route de Bassam, et les Résidences Hibiscus, à Yopougon, route N’Dotré. Avec l’évolution, la structure a incorporé la fourniture, la pose et la maintenance de l’énergie solaire photovoltaïque. C’était en 2013. Ici, il est question de participer à la protection de l’environnement, et à l’amélioration des conditions de vie des ménages. Entre temps, le siège, lui, a complètement changé. La villa basse a fait sa mue pour devenir un immeuble flambant neuf, dominant la cité de ses couleurs. Les véhicules de fonction et de liaison ont considérablement augmenté. La structure pérenne est désormais là. Les motivations de même. A certains jours de la semaine, sont affectés des tenues précises. Les signes de l’émergence sont là, implacables. Ils n’échappent à personne. Et démontrent à l’envie qu’Eicer, sera bel et bien au rendez-vous de 2020. D’où le sens de la découverte de Safam- com, qui lui a décerné le prix du meilleur opérateur de l’année dans le secteur de l’immobilier. A la satisfaction de tout le personnel. En leur nom, Koffi Jean s’est simplement voulu reconnaissant : « ça se passe de commentaire, nous sommes émus et comblés de joie. Rendons gloire à Dieu », a-t-il conclu.
Romaric Sako
Romaric Sako