Bongouanou – Le préfet de la région du Moronou, préfet du département de Bongouanou, Mme Nemlin Houandé Henriette, a mis en cause la responsabilité des parents dans la non-déclaration de leurs enfants à l’état-civil, les exhortant à un changement de comportement pour leur assurer une existence juridique.
Lors d’une rencontre, jeudi, avec ses administrés au foyer polyvalent de Bongouanou, l’administrateur civil a déploré le fait que de nombreux enfants de la région n’ont pas d’existence juridique parce que n’étant pas inscrits dans les livres de l’état-civil.
Pis, a-t-elle noté, "la majorité d’entre eux sont scolarisés et se retrouvent en classe de CM2 sans extrait de naissance et donc dans l’incapacité de présenter l’examen du CEPE".
Pourtant, a poursuit le préfet, des efforts sont faits par l’Administration pour faciliter la déclaration des enfants à leur naissance, avec la création de centres d’état-civil et surtout de centres secondaires pour régler le problème de la distance.
"L’établissement de l’acte de naissance ne coûte que 500F représentant le prix du timbre de l’État. Si vous n’en avez pas les moyens, faites d’abord la déclaration de naissance qui est gratuite, puis vous vous ferez établir des copies le cas échéant", a-t-elle recommandé.
Elle a donc enjoint aux chefs traditionnels de veiller désormais à la régularisation des naissances dans leur village.
(AIP)
hk/aaa/cmas
Lors d’une rencontre, jeudi, avec ses administrés au foyer polyvalent de Bongouanou, l’administrateur civil a déploré le fait que de nombreux enfants de la région n’ont pas d’existence juridique parce que n’étant pas inscrits dans les livres de l’état-civil.
Pis, a-t-elle noté, "la majorité d’entre eux sont scolarisés et se retrouvent en classe de CM2 sans extrait de naissance et donc dans l’incapacité de présenter l’examen du CEPE".
Pourtant, a poursuit le préfet, des efforts sont faits par l’Administration pour faciliter la déclaration des enfants à leur naissance, avec la création de centres d’état-civil et surtout de centres secondaires pour régler le problème de la distance.
"L’établissement de l’acte de naissance ne coûte que 500F représentant le prix du timbre de l’État. Si vous n’en avez pas les moyens, faites d’abord la déclaration de naissance qui est gratuite, puis vous vous ferez établir des copies le cas échéant", a-t-elle recommandé.
Elle a donc enjoint aux chefs traditionnels de veiller désormais à la régularisation des naissances dans leur village.
(AIP)
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