Sassandra - Une visite ajournée du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité dans la région de Gbôklè a été amèrement ressentie par la population locale, en particulier celle de Sassandra, qui l’a attendu jusqu’à la veille.
Annoncée à grandes pompes pour le 13 février, cette visite annulée du ministre d’Etat Hamed Bakayoko n’a eu aucune explication publique de la part des initiateurs, le président du Conseil régional, Philippe Legré, et le député Basile Frégbo, ce qui a traduit, pour de nombreux citoyens de la région, la gêne et la grande déception.
Ces sentiments qui animent aussi bien la population que les élus sont à la dimension de la ferveur avec laquelle ils ont accueilli la bonne nouvelle d’une visite du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité.
Dans un même élan, ils voulaient prouver à l’un des plus proches collaborateurs du président de la République que la région du Gboklè est acquise à sa politique de paix et de développement.
Aussi, souhaitaient-ils lui exprimer leurs besoins en matière de développement, d’autant plus que le département de Sassandra n’était pas doté de conseil général de 2002 à 2012, suite à l’annulation du scrutin émaillé de nombreux incidents.
"Hamed Bakayoko est un ministre de développement. Il est très proche du président Alassane Ouattara. C’est lui qui commande les maires, les présidents des conseils régionaux, les préfets, les policiers. C’est le patron du développement local. Il faut que la ville de Sassandra soit pleine à craquer de telle sorte que quand il verra cette mobilisation, il puisse comprendre nos problèmes quand on lui parlera. Vous savez qu’il est généreux", n’a eu de cesse de lancer le député Basile Frégbo lors des nombreuses séances de travail avec les différents corps constitués dans l’organisation de l’événement.
Très enthousiastes, les associations de jeunes, de femmes, les chefs traditionnels, de communautés, les fonctionnaires, pêcheurs, enseignants, commerçants, transporteurs, planteurs avaient même volontairement levé des cotisations.
La déception, la tristesse, la désillusion sont d’autant plus grandes que cette visite devrait précéder celle du couple présidentiel et que les populations n’ont pas été informées de son ajournement.
"On ne sait pas si la visite est annulée, si elle est reportée ou bien si le ministre va venir nous surprendre un jour pour nous faire plaisir", a ironisé un commerçant.
(AIP)
iv/aaa/kp
Annoncée à grandes pompes pour le 13 février, cette visite annulée du ministre d’Etat Hamed Bakayoko n’a eu aucune explication publique de la part des initiateurs, le président du Conseil régional, Philippe Legré, et le député Basile Frégbo, ce qui a traduit, pour de nombreux citoyens de la région, la gêne et la grande déception.
Ces sentiments qui animent aussi bien la population que les élus sont à la dimension de la ferveur avec laquelle ils ont accueilli la bonne nouvelle d’une visite du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité.
Dans un même élan, ils voulaient prouver à l’un des plus proches collaborateurs du président de la République que la région du Gboklè est acquise à sa politique de paix et de développement.
Aussi, souhaitaient-ils lui exprimer leurs besoins en matière de développement, d’autant plus que le département de Sassandra n’était pas doté de conseil général de 2002 à 2012, suite à l’annulation du scrutin émaillé de nombreux incidents.
"Hamed Bakayoko est un ministre de développement. Il est très proche du président Alassane Ouattara. C’est lui qui commande les maires, les présidents des conseils régionaux, les préfets, les policiers. C’est le patron du développement local. Il faut que la ville de Sassandra soit pleine à craquer de telle sorte que quand il verra cette mobilisation, il puisse comprendre nos problèmes quand on lui parlera. Vous savez qu’il est généreux", n’a eu de cesse de lancer le député Basile Frégbo lors des nombreuses séances de travail avec les différents corps constitués dans l’organisation de l’événement.
Très enthousiastes, les associations de jeunes, de femmes, les chefs traditionnels, de communautés, les fonctionnaires, pêcheurs, enseignants, commerçants, transporteurs, planteurs avaient même volontairement levé des cotisations.
La déception, la tristesse, la désillusion sont d’autant plus grandes que cette visite devrait précéder celle du couple présidentiel et que les populations n’ont pas été informées de son ajournement.
"On ne sait pas si la visite est annulée, si elle est reportée ou bien si le ministre va venir nous surprendre un jour pour nous faire plaisir", a ironisé un commerçant.
(AIP)
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