Il l’a rêvé, mais cela ne s’est pas réalisé. Alphonse Douati qui ambitionne de diriger le Fpi n’a pas trouvé mieux que regretter que celui qu’il combat depuis plusieurs mois soit lourdement condamné par la cour d’assises. Il en était si malheureux qu’il n’a pu s’empêcher de l’exprimer à voix haute.
«La condamnation d’Abou Drahamane Sangaré et de celle des membres de la famille Gbagbo (Simone et Michel) relève plus d’une action politique contre le président Gbagbo et de ses amis. Nous nous étonnons en même temps que le président du parti à l’époque des faits soit acquitté, là où les autres écopent de lourdes peines... Nous laissons le tout à l’appréciation et de l’histoire et des Ivoiriens». Ainsi a-t-il réagi hier sur les antennes de Radio France internationale (Rfi).
Ainsi donc, Alphonse Douati n’est pas satisfait de la peine infligée à Pascal Affi N’Guessan. Et pourtant, une condamnation avec sursis est toujours une condamnation, pas un acquittement. Il aurait souhaité qu’Affi sorte de ce procès avec une peine beaucoup plus corsée. Mais que gagne Douati si Affi est lourdement condamné ? A-t-il peur de l’affronter à l’intérieur du Fpi au point de souhaiter que la Cour d’assises le neutralise? Quelle sorcellerie !
A la place de Douati un homme politique avisé aurait plutôt dénoncé toutes les condamnations des pro-Gbagbo parce qu’elles ne se justifient pas. Comme l’a d’ailleurs fait Affi N’Guessan lui-même qui ne s’est point réjoui de la peine infligée à Sangaré Abou Drahamane, pourtant tête de file de la fronde au Fpi. Affi a clairement dit que le verdict de la cour va à l’encontre du processus de réconciliation. Ça tombe sous le sens.
Mais Alphonse Douati, sûrement aveuglé par la haine qu’il voue à Affi, a préféré classifier les peines pour se donner des motifs d’en découdre avec un adversaire. Or, ce n’était ni le lieu ni le moment.
Résultat des courses, Douati pense que tous les pro-Gbagbo aient été condamnés le méritent bien. Il convient que ses camarades, y compris Sangaré Abou Drahamane, Simone Gbagbo et Michel Gbagbo, qu’il croit défendre. Ce qu’il ne supporte pas, c’est que leurs peines soient plus lourdes que celle d’Affi.
Quelqu’un qui commentait hier cette sortie hasardeuse de celui prétend être secrétaire général du Fpi, a dit qu’il ne s’agit pas seulement d’une bourde, mais d’une incompétence notoire. Ce qui le disqualifie à tout jamais.
D’aucuns disent que Alphonse Douati est un homme aux ambitions démesurées qui est prêt à tout pour les assouvir. Y compris en sacrifiant ses camarades. De fait, il serait le plus heureux les emprisonnements de Lida Kouassi d’Assoa Adou. On ne doute pas qu’il se frotte les mains parce que Abou Drahamane Sangaré vient de tomber sous une condamnation qui pourrait l’éloigner des activités politiques. Douati aurait voulu qu’Affi soit dans ce lot pour qu’il n’ait plus aucun adversaire.
C’est vraiment peine perdue. Puisque Affi est bel et bien là. Et tient solidement le gouvernail.
Benjamin KORé
«La condamnation d’Abou Drahamane Sangaré et de celle des membres de la famille Gbagbo (Simone et Michel) relève plus d’une action politique contre le président Gbagbo et de ses amis. Nous nous étonnons en même temps que le président du parti à l’époque des faits soit acquitté, là où les autres écopent de lourdes peines... Nous laissons le tout à l’appréciation et de l’histoire et des Ivoiriens». Ainsi a-t-il réagi hier sur les antennes de Radio France internationale (Rfi).
Ainsi donc, Alphonse Douati n’est pas satisfait de la peine infligée à Pascal Affi N’Guessan. Et pourtant, une condamnation avec sursis est toujours une condamnation, pas un acquittement. Il aurait souhaité qu’Affi sorte de ce procès avec une peine beaucoup plus corsée. Mais que gagne Douati si Affi est lourdement condamné ? A-t-il peur de l’affronter à l’intérieur du Fpi au point de souhaiter que la Cour d’assises le neutralise? Quelle sorcellerie !
A la place de Douati un homme politique avisé aurait plutôt dénoncé toutes les condamnations des pro-Gbagbo parce qu’elles ne se justifient pas. Comme l’a d’ailleurs fait Affi N’Guessan lui-même qui ne s’est point réjoui de la peine infligée à Sangaré Abou Drahamane, pourtant tête de file de la fronde au Fpi. Affi a clairement dit que le verdict de la cour va à l’encontre du processus de réconciliation. Ça tombe sous le sens.
Mais Alphonse Douati, sûrement aveuglé par la haine qu’il voue à Affi, a préféré classifier les peines pour se donner des motifs d’en découdre avec un adversaire. Or, ce n’était ni le lieu ni le moment.
Résultat des courses, Douati pense que tous les pro-Gbagbo aient été condamnés le méritent bien. Il convient que ses camarades, y compris Sangaré Abou Drahamane, Simone Gbagbo et Michel Gbagbo, qu’il croit défendre. Ce qu’il ne supporte pas, c’est que leurs peines soient plus lourdes que celle d’Affi.
Quelqu’un qui commentait hier cette sortie hasardeuse de celui prétend être secrétaire général du Fpi, a dit qu’il ne s’agit pas seulement d’une bourde, mais d’une incompétence notoire. Ce qui le disqualifie à tout jamais.
D’aucuns disent que Alphonse Douati est un homme aux ambitions démesurées qui est prêt à tout pour les assouvir. Y compris en sacrifiant ses camarades. De fait, il serait le plus heureux les emprisonnements de Lida Kouassi d’Assoa Adou. On ne doute pas qu’il se frotte les mains parce que Abou Drahamane Sangaré vient de tomber sous une condamnation qui pourrait l’éloigner des activités politiques. Douati aurait voulu qu’Affi soit dans ce lot pour qu’il n’ait plus aucun adversaire.
C’est vraiment peine perdue. Puisque Affi est bel et bien là. Et tient solidement le gouvernail.
Benjamin KORé
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