Abidjan – L’Office ivoirien du patrimoine culturel (OIPC) a engagé le processus d’inscription des 19 dernières mosquées en série de type soudanais réparties dans 16 régions du Nord de la Côte d’Ivoire.
Dans un communiqué transmis vendredi à l’AIP, l’OIPC indique qu’il procédera à un état des lieux exhaustif de ce type de mosquées, actualisera la base de données leurs caractéristiques, sensibilisera l’opinion nationale et les populations locales à la préservation et à la sauvegarde des techniques de leur construction et de leur restauration.
Ensuite, rédigera-t-il, le plan de gestion et de préservation de ces monuments religieux, élaborera-t-il le dossier d’inscription avant de soumettre le dossier d’inscription au Centre du Patrimoine mondial en 2017.
Après l’inscription de la ville historique de Grand-Bassam en 2012 sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO, le ministère de la Culture et de la Francophonie a décidé de proposer les mosquées en série de type soudanais du Nord ivoirien, témoignage d’un savoir-faire ancestral, pour leur inscription sur la liste de l’UNESCO.
Cette architecture vernaculaire en terre crue de grande valeur est un mode de construction séculaire bien vivant et dont le plus récent date de plus de cent ans.
Ces joyaux sont menacés de destruction voire de disparition par l’action combinée du temps, des insectes, des micro-organismes, de la pluie, des sources d’abrasion et d’érosion, mais aussi par les inconduites de l’homme liées à la cupidité, la négligence, l’ignorance, les restaurations hasardeuses aux motifs de modernisme et de développement.
De plus de trois cents dans les années 1920, on n’en dénombre aujourd’hui qu’à peine 19 répartis sur seize 16 localités.
L’inscription au Patrimoine mondial favorise un développement remarquable du tourisme local, une contribution notable au développement économique local par la création d’activités génératrice de revenus, la création d’entreprises qui emploient les jeunes, réduisant le chômage ou encore la réception éventuelle d’une assistance financière et technique de la part du Comité du patrimoine mondial afin de soutenir les activités de préservation de ce bien.
(AIP)
aaa/tm
Dans un communiqué transmis vendredi à l’AIP, l’OIPC indique qu’il procédera à un état des lieux exhaustif de ce type de mosquées, actualisera la base de données leurs caractéristiques, sensibilisera l’opinion nationale et les populations locales à la préservation et à la sauvegarde des techniques de leur construction et de leur restauration.
Ensuite, rédigera-t-il, le plan de gestion et de préservation de ces monuments religieux, élaborera-t-il le dossier d’inscription avant de soumettre le dossier d’inscription au Centre du Patrimoine mondial en 2017.
Après l’inscription de la ville historique de Grand-Bassam en 2012 sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO, le ministère de la Culture et de la Francophonie a décidé de proposer les mosquées en série de type soudanais du Nord ivoirien, témoignage d’un savoir-faire ancestral, pour leur inscription sur la liste de l’UNESCO.
Cette architecture vernaculaire en terre crue de grande valeur est un mode de construction séculaire bien vivant et dont le plus récent date de plus de cent ans.
Ces joyaux sont menacés de destruction voire de disparition par l’action combinée du temps, des insectes, des micro-organismes, de la pluie, des sources d’abrasion et d’érosion, mais aussi par les inconduites de l’homme liées à la cupidité, la négligence, l’ignorance, les restaurations hasardeuses aux motifs de modernisme et de développement.
De plus de trois cents dans les années 1920, on n’en dénombre aujourd’hui qu’à peine 19 répartis sur seize 16 localités.
L’inscription au Patrimoine mondial favorise un développement remarquable du tourisme local, une contribution notable au développement économique local par la création d’activités génératrice de revenus, la création d’entreprises qui emploient les jeunes, réduisant le chômage ou encore la réception éventuelle d’une assistance financière et technique de la part du Comité du patrimoine mondial afin de soutenir les activités de préservation de ce bien.
(AIP)
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