La sélection espoirs de la Côte d’Ivoire ne participera pas aux Jeux africains de Brazzaville en septembre. Elle a été éliminée par la sélection Burkinabé lors du dernier tour des éliminatoires. Une élimination qui vient en ajouter à la liste des sélections nationales de football qui sombrent en compétition internationale.
Plus rien ne va pour les autres sélections nationales de football depuis le sacre de la sélection des seniors à la 30ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations en Guinée Equatoriale. Les cadets, les juniors et les espoirs ont chuté en compétition continentale. Haïdara Souhalio, sélectionneur des cadets et ses poulains n’ont pu franchir l’étape des demi-finales lors de la Coupe d’Afrique des Nations de leur catégorie au Niger. En phase de poule, les Eléphanteaux ont fini 3ème dans le groupe B, avec un nul, une victoire et une défaite. Un résultat insuffisant pour passer devant l’Afrique du Sud. Idem chez les juniors au Sénégal, coachés par Kamara Ibrahim. La bande à Franck Kessié, championne d’Afrique cadette en 2013 a déchanté dans cette bataille. Sans perdre une rencontre, les hommes du coach Kamara Ibrahim ont enregistré trois nuls en trois en trois matchs de poule. A cette liste, s’est ajoutée la sélection des U23, qui a mordu à la poussière en éliminatoires des Jeux africains. Battus (2-1) lors du match aller au Burkina Faso, par les Etalons, les hommes de Koné Tiegbé, le selectionneur national n’ont pu inscrire l’unique qualificatif pour participer à la phase finale des Jeux africains. Ils ont été tenus en échec à domicile (0-0) La Fédération ivoirienne de football s’est-elle donnée les moyens nécessaire afin d’assurer une bonne participation aux autres selections ? Qui logiquement devrait être dans le ton des coéquipiers de Yaya Touré. Vraisemblablement, non ! Car les Eléphanteaux (U 17 et U20) ont éprouvé des difficultés pour préparer ces deux échéances. Aussi, sans un véritable championnat de jeunes, sera-t-il difficile d’atteindre les résultats escomptés. « C’est normal que le Burkina Faso nous batte. Si vous regardez bien, les pays de la sous-région, à savoir le Burkina, le Mali, le Ghana, ont une organisation rigoureuse au niveau de leur Championnat. Ils font des compétitions qui vont des plus jeunes aux plus grands. Il faut copier ces modèles. Il faut professionnaliser notre football pour le rendre mieux compétitif. Il ne faut pas que les récents succès cachent nos réalités. Il y a beaucoup à faire et j’espère que les décideurs s’y attèlent », a relevé Haidara Souhalio dans un entretien à Abidjan Sports. La promotion du championnat de jeunes devra être la priorité de la FIF. Qui selon plusieurs observateurs, a jeté son dévolu sur l’équipe A c’est-à-dire les seniors. « Tout la politique engagée par la FIF se résume en la sélection nationale (seniors). Et pourtant, nous avons les cadets, les juniors, les espoirs, qui sont la relève de demain », a remarqué un observateur du football ivoirien. Pour Fernand Dedeh, conseiller du ministre des sports, il faut revenir à l’essentiel. « Le football ivoirien a besoin de réflexion. D'une vraie remise à plat de son mode de gestion et de pensée. La fédération ivoirienne a des charges énormes et elle a encore besoin de ressources aussi bien financières qu'humaines. Elle est constamment sous pression. Les compétitions s'enchaînent. Malheureusement, pour la Côte d'Ivoire, elles se suivent et les résultats se ressemblent. Derrière les Éléphants Seniors 2015, il y a un désert qui s'étend à perte de vue », analyse l’homme de media sur sa page facebook.
Ange K
Plus rien ne va pour les autres sélections nationales de football depuis le sacre de la sélection des seniors à la 30ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations en Guinée Equatoriale. Les cadets, les juniors et les espoirs ont chuté en compétition continentale. Haïdara Souhalio, sélectionneur des cadets et ses poulains n’ont pu franchir l’étape des demi-finales lors de la Coupe d’Afrique des Nations de leur catégorie au Niger. En phase de poule, les Eléphanteaux ont fini 3ème dans le groupe B, avec un nul, une victoire et une défaite. Un résultat insuffisant pour passer devant l’Afrique du Sud. Idem chez les juniors au Sénégal, coachés par Kamara Ibrahim. La bande à Franck Kessié, championne d’Afrique cadette en 2013 a déchanté dans cette bataille. Sans perdre une rencontre, les hommes du coach Kamara Ibrahim ont enregistré trois nuls en trois en trois matchs de poule. A cette liste, s’est ajoutée la sélection des U23, qui a mordu à la poussière en éliminatoires des Jeux africains. Battus (2-1) lors du match aller au Burkina Faso, par les Etalons, les hommes de Koné Tiegbé, le selectionneur national n’ont pu inscrire l’unique qualificatif pour participer à la phase finale des Jeux africains. Ils ont été tenus en échec à domicile (0-0) La Fédération ivoirienne de football s’est-elle donnée les moyens nécessaire afin d’assurer une bonne participation aux autres selections ? Qui logiquement devrait être dans le ton des coéquipiers de Yaya Touré. Vraisemblablement, non ! Car les Eléphanteaux (U 17 et U20) ont éprouvé des difficultés pour préparer ces deux échéances. Aussi, sans un véritable championnat de jeunes, sera-t-il difficile d’atteindre les résultats escomptés. « C’est normal que le Burkina Faso nous batte. Si vous regardez bien, les pays de la sous-région, à savoir le Burkina, le Mali, le Ghana, ont une organisation rigoureuse au niveau de leur Championnat. Ils font des compétitions qui vont des plus jeunes aux plus grands. Il faut copier ces modèles. Il faut professionnaliser notre football pour le rendre mieux compétitif. Il ne faut pas que les récents succès cachent nos réalités. Il y a beaucoup à faire et j’espère que les décideurs s’y attèlent », a relevé Haidara Souhalio dans un entretien à Abidjan Sports. La promotion du championnat de jeunes devra être la priorité de la FIF. Qui selon plusieurs observateurs, a jeté son dévolu sur l’équipe A c’est-à-dire les seniors. « Tout la politique engagée par la FIF se résume en la sélection nationale (seniors). Et pourtant, nous avons les cadets, les juniors, les espoirs, qui sont la relève de demain », a remarqué un observateur du football ivoirien. Pour Fernand Dedeh, conseiller du ministre des sports, il faut revenir à l’essentiel. « Le football ivoirien a besoin de réflexion. D'une vraie remise à plat de son mode de gestion et de pensée. La fédération ivoirienne a des charges énormes et elle a encore besoin de ressources aussi bien financières qu'humaines. Elle est constamment sous pression. Les compétitions s'enchaînent. Malheureusement, pour la Côte d'Ivoire, elles se suivent et les résultats se ressemblent. Derrière les Éléphants Seniors 2015, il y a un désert qui s'étend à perte de vue », analyse l’homme de media sur sa page facebook.
Ange K