Abidjan - Un atelier de réflexion autour de l’amélioration des conditions de vie dans les prisons ivoiriennes a ouvert ce mercredi à Abidjan à l’intention d’agents de l’administration pénitentiaire dont une trentaine de Régisseurs des prisons.
L’atelier qui prend fin samedi est une initiative du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en collaboration avec le ministère de la Justice, des droits de l'homme et des libertés publiques.
Cinquième du genre depuis 2011, le rendez-vous, selon le directeur des affaires pénitentiaires (DAP), Ouata Babacar, est "chaque fois, l’occasion de renforcer les compétences des régisseurs de prisons en trouvant ensemble des mesures concrètes à appliquer".
Les participants débattent notamment des meilleures façons de contribuer à l’amélioration de la santé, de la nutrition et de l'hygiène des détenus, ainsi que de la maintenance des infrastructures des prisons en Côte d'Ivoire.
Ceux-ci sont également formés à la gestion des budgets pour une couverture optimale des besoins fondamentaux des détenus.
"Nous profitons de l’expérience du personnel du CICR qui travaille tous les jours dans nos prisons dans tout le pays. Il est à nos côtés et intervient efficacement à la résolution de crises en apportant une aide cruciale sur le plan nutritionnel, de la santé, de l’assainissement et de l’hygiène", a noté le directeur des affaires pénitentiaires.
"En 2014, huit prisons ont bénéficié de programmes de réhabilitation ou de construction d’infrastructures, comme les cuisines, les installations sanitaires et les systèmes d’approvisionnement en eau", a-t-il rappelé.
De même les délégués du CICR ont visité les 34 lieux de détention sur l’ensemble du territoire, où vivent près de 12000 détenus, afin d’évaluer leurs conditions de détention avec une attention particulière pour les détenus arrêtés en relation avec la crise post-électorale ou accusés de porter atteinte à la sûreté de l'État, ainsi que les femmes et les mineurs.
(AIP)
kg/ask
L’atelier qui prend fin samedi est une initiative du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en collaboration avec le ministère de la Justice, des droits de l'homme et des libertés publiques.
Cinquième du genre depuis 2011, le rendez-vous, selon le directeur des affaires pénitentiaires (DAP), Ouata Babacar, est "chaque fois, l’occasion de renforcer les compétences des régisseurs de prisons en trouvant ensemble des mesures concrètes à appliquer".
Les participants débattent notamment des meilleures façons de contribuer à l’amélioration de la santé, de la nutrition et de l'hygiène des détenus, ainsi que de la maintenance des infrastructures des prisons en Côte d'Ivoire.
Ceux-ci sont également formés à la gestion des budgets pour une couverture optimale des besoins fondamentaux des détenus.
"Nous profitons de l’expérience du personnel du CICR qui travaille tous les jours dans nos prisons dans tout le pays. Il est à nos côtés et intervient efficacement à la résolution de crises en apportant une aide cruciale sur le plan nutritionnel, de la santé, de l’assainissement et de l’hygiène", a noté le directeur des affaires pénitentiaires.
"En 2014, huit prisons ont bénéficié de programmes de réhabilitation ou de construction d’infrastructures, comme les cuisines, les installations sanitaires et les systèmes d’approvisionnement en eau", a-t-il rappelé.
De même les délégués du CICR ont visité les 34 lieux de détention sur l’ensemble du territoire, où vivent près de 12000 détenus, afin d’évaluer leurs conditions de détention avec une attention particulière pour les détenus arrêtés en relation avec la crise post-électorale ou accusés de porter atteinte à la sûreté de l'État, ainsi que les femmes et les mineurs.
(AIP)
kg/ask