L’Union Générale des Travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI) est secouée par une crise sans précédent. Les membres de cette centrale syndicale ‘’se bouffent le nez’’ depuis peu. Pis, Mme Vléi née Dazon Suzanne et Ebagnérin Joseph se disputent au travers de la justice le secrétariat général de l’UGTCI. Face à cette crise qui fait couler encre et salive, Gué Vouandé Albert, Secrétaire Général du syndicat des collectivités territoriales de Côte d’Ivoire (Synapecoci) et membre du comité exécutif de l’UGTCI a animé une conférence de presse le mercredi 27 mai 2015 à Abidjan-Plateau pour donner sa position. Selon lui, celui qui cause tous les problèmes à l’UGTCI est Ebagnérin. « Joseph Ebagninrin était le président du comité d’organisation du 8ème congrès de l’UGTCI. A 10 jours du congrès, il démissionne et se présente en candidat contre Adé-Mensah. Le 8ème congrès n’ayant plus de président pour l’organiser, Adé-Mensah décide après avoir informé les membres du report du congrès. Le congrès était prévu pour les 6, 7 et 8 septembre 2012. N’ayant donc pu pas se tenir et dans l’attente d’une nouvelle date, M. Ebagninrin convoque à notre grande surprise le comité directeur le 11 septembre 2012 et tient le même jour un semblant de congrès à l’issue duquel, il se déclare Secrétaire général de l’UGTCI. Or, nos textes disent qu’un congrès ne peut se tenir qu’après au moins un mois que les convocations aient été lancées. Lui, il n’a pas respecté cela et il a fait son congrès », a expliqué le conférencier. Poursuivant, il a donné les raisons du recours en justice de Mme Vléi. « Face à cette forfaiture, Mme Vléi Dazon saisit le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau. Celui-ci se prononce le 12 février 2014 en faveur de Mme Vléi. La Cour d’Appel saisie la décision de la première juridiction le 24 avril 2015. Pas satisfait, Ebagnérin par on ne sait quel tour de magie obtient une décision de la Cour Suprême appelant au sursis ou du moins à l’arrêt de l’exécution des décisions de justice déjà rendues et qui ont commencé à s’appliquer. C’est de là qu’est parti tout le désordre à l’UGTCI », a déclaré Gue Albert. Pour l’agent de mairie, l’organisation d’un congrès est la condition sine qua non pour faire revenir la paix. « Nous voulons l’organisation d’un congrès dans les normes et que tout le monde soit candidat. Sinon ce qui se passe actuellement, c’est du ‘’voyoutisme’’. C’est du ‘’voyoutisme’’ et je pèse mes mots, ce qui se passe à l’UGTCI et je m’étonne que cela se réalise avec le bon vouloir de certains hommes de droit… J’ai peur », a dit pour terminer Gue Albert.
J-F Y
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