x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le vendredi 29 mai 2015 | AIP

La pérennisation des alliances interethniques pour une société de tolérance et de paix au centre d’un ‘’atelier scientifique’’ à Bouaké

Bouaké - Un ‘’atelier scientifique’’ sur la pérennisation des alliances interethniques pour une société ivoirienne de tolérance et de paix a été initié, vendredi, à Bouaké, par le ministère de la Culture et de la Francophonie, en marge de la semaine nationale des arts et de la culture, dans le but de faire de ces pactes un instrument national de prévention et de règlement des crises internes pour une harmonie sociale des peuples ivoiriens.

Au terme des échanges ayant pour thème central, «Les alliances interethniques à l’épreuve des mutations sociales et économiques: comment s’inspirer du passé pour créer une société de tolérance et de paix», il se dégage l’idée que des participants sont favorables au recours à ces pactes de non agression entre les peuples pour une paix durable.

Le professeur Blede Logbo, enseignant au département des lettres modernes de l’université Alassane Ouattara, s’inscrivant dans la vision du ministre de la culture et de la francophonie, a relevé qu’il faudrait, pour permettre aux alliances de participer activement à l’harmonie sociale des peuples, proposer des mécanismes qui permettent de les inscrire dans le patrimoine ivoirien et de les institutionnaliser.

Pour lui, s’il est possible de faire des éléments de la culture des instruments qui relèvent du label ivoirien, autant «les alliances peuvent devenir une institution qui va permettre aux ivoiriens de se réconcilier».

«Avec un outil comme celui des alliances, nous pouvons créer une nouvelle façon de vivre pour permettre de vivre dans une société de convivialité en utilisant les paramètres modernes de la concurrence et de l’innovation», a souligné, pour sa part, le directeur de cabinet du ministre de la culture et de la francophonie, Dembélé Fousseni, remerciant les participants pour leur contribution aux réflexions.

Il suggère l’ouverture de pistes pour de nouvelles alliances, réaffirmant la détermination du ministère à travaillera pour que cette réalité advienne.

Certains participants tels que M. Traoré Lebouo, conseiller pédagogique à la retraite et le directeur régional de la culture de Bongouanou, Kouao Alphonse, pensent que la pérennisation des alliances interethniques passent par leur enseignement aux jeunes générations et la pratique des langues nationales maternelles.

Deux exemples ont fait l’objet d’une présentation, à savoir l’alliance entre le peuple Senoufo et les Koyaka, ainsi que celle qui lie les Gouros aux Yacouba fondée sur des pactes de sang et de sol.

(AIP)
nbf/tm
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ