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Société Publié le lundi 1 juin 2015 | Ivoire-Presse

Baptême de la 38e promotion Amadou Gon Coulibaly du Cafop de Gagnoa : 289 nouveaux Instituteurs ordinaires opérationnels

© Ivoire-Presse Par DR
Baptême de la 38ème promotion Amadou Gon Coulibaly du Cafop de Gagnoa : 289 nouveaux Instituteurs ordinaires opérationnel
Vendredi 29 Mai. Gagnoa. Dr. Diawara Adama a baptisé la 38ème promotion Amadou Gon Coulibaly
Le vendredi 29 mai 2015, la 38e promotion des élèves-maîtres du CAFOP de Gagnoa a été baptisée sur le site même de cette structure de formation d’instituteurs ; en présence du Dr Diawara Adama, Conseiller à la Présidence de la République chargé de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, représentant le parrain de la cérémonie, le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République, M. Amadou Gon Coulibaly, dont le nom a été donné à cette 38e promotion du CAFOP de Gagnoa.
Cette cérémonie a été l’occasion pour les élèves-maîtres de rendre hommage au Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, à son gouvernement, à l’ensemble des acteurs du système éducatif ivoirien et aux autorités administratives de la région du Goh, pour la formation de qualité qu’ils ont reçue.
Le représentant du parrain, Dr Diawara Adama, a exprimé la gratitude du Ministre d’Etat pour le choix de sa personne comme parrain de cette cérémonie. Il a ensuite parlé des problèmes qui minent l’école ivoirienne, notamment les besoins en salles de classe, le déficit en enseignants et la baisse du niveau des apprenants. C’est ainsi qu’il a évoqué le taux de redoublement au primaire, estimé à 19,9% en 2012-2013. Il a alors expliqué que ce fort taux de redoublement est un énorme gaspillage des ressources étatiques allouées au système éducatif (un point de redoublement coûtant 1 milliard de nos francs) et que l’objectif visé par l’Etat, à savoir la réduction du taux de redoublement à 5% à l’horizon 2025, nécessite des actions telles que le développement de l’enseignement préscolaire (les enfants qui passent par la maternelle réussissant plus facilement au primaire), le non redoublement dans un même cycle et le soutien aux élèves en difficulté d’apprentissage (soutien dont le financement sera assuré par l’économie induite par l’abaissement du taux de redoublement). C’est pourquoi, : « Pour sortir l’école ivoirienne de cet état déplorable et en faire le lieu de formation des ressources humaines de qualité, socle de l’émergence de notre pays, le Président Ouattara a inscrit dans son programme de gouvernement et réalisé en quatre années de nombreux projets éducatifs. Sans être exhaustif, je citerai :
- La réhabilitation de 3.500 salles de classe du primaire, 22 lycées, 8 collèges, 3 CAFOP (Man, Bouaké, Odienné) et 12 salles de professeurs ;
- La construction de 9.349 salles de classe du primaire, soit 1.336 écoles avec classe maternelle, 100 logements-maîtres et 79 collèges ;
- Le démarrage de la construction de 5.964 salles de classe du primaire, soit 852 écoles avec classe maternelle, 84 collèges et un lycée de jeunes filles ;
- La réhabilitation et le rééquipement des cinq universités publiques (Félix Houphouët-Boigny, Nangui Abrogoua, Alassane Ouattara, Jean Lorougnon Guédé et Péléforo Gon Coulibaly) ;
- L’acquisition et la distribution de 240.415 tables-bancs ;
- La commande en cours de 275.000 tables-bancs ;
- Le recrutement de 4.500 enseignants volontaires, 3.000 professeurs contractuels, 25.500 instituteurs, 1.500 professeurs du secondaire et 500 éducateurs, soit 35.000 enseignants et personnels d’encadrement. Sans oublier le recrutement de plusieurs centaines d’Assistants d’université ;
- Le paiement des 50% restants des effets financiers de la bonification indiciaire et du reclassement des personnels du secteur Éducation/Formation de 2007. Sans oublier le déblocage des salaires des enseignants depuis le 1er mai 2015.
La présente cérémonie qui nous rassemble ce matin, à savoir le baptême de la 38e promotion du CAFOP de Gagnoa, permettra au corps enseignant d’accueillir 289 nouveaux Instituteurs ordinaires. Cela constitue un pas supplémentaire vers la réalisation de l’ambitieux projet du Président Ouattara : l’école obligatoire et gratuite pour tous les enfants de 6 à 16 ans, c’est-à-dire du CP1 à la fin du premier cycle du secondaire, niveau minimum requis pour savoir lire et écrire de façon irréversible en Côte d’Ivoire.
Chers filleuls du Ministre d’Etat, tous ces sacrifices de la Nation pour le système éducatif ne conduiront à l’émergence de notre pays que si le corps enseignant, dont vous faites désormais partie, fait preuve d’abnégation, de ténacité, de motivation et de compétence dans l’exercice de sa fonction. Chers collègues enseignants, oui chers collègues enseignants, puisque je continue à donner mes cours à l’Université Félix Houphouët-Boigny (Cocody), évitons de bâcler nos cours. Mettons tout notre savoir-faire et notre savoir-être dans la formation des apprenants qui nous sont confiés. Dans une classe donnée, une proportion alpha d’apprenants réussit quel que soit la compétence de l’enseignant ; une proportion béta échoue quel que soit la compétence de l’enseignant ; mais la réussite de la proportion gamma restante dépend de la compétence de l’enseignant. Même si les valeurs d’alpha, béta et gamma sont fonction de l’origine sociale des apprenants, sachez que de façon générale, la proportion gamma, c’est-à-dire celle dont la réussite dépend de l’enseignant, est la plus élevée. Donc notre responsabilité d’enseignant est plus qu’engagée. N’oublions pas que l’émergence n’est possible que lorsque le pays dispose de ressources humaines de qualité. C’est sans doute l’inefficacité, pour ne pas dire l’échec, de notre système éducatif qui nous a valu d’être distancés considérablement par la Corée du Sud sur le chemin du développement, alors que nos deux pays avaient le même niveau de développement à un moment donné de leur histoire.
Oui, il nous faut des ressources humaines de qualité. Je suis peiné de voir débarquer dans nos amphis d’université des bacheliers qui ont un très faible niveau de connaissance, induisant ainsi des taux de réussite qui oscillent généralement entre 5 et 30%. Quel gâchis des ressources étatiques et parentales allouées à la formation de ces étudiants qui ont agrégé une somme importante de lacunes au cours de leur cursus scolaire pré-universitaire ! Oui, chers collègues enseignants, chacun de nous à son niveau, du préscolaire au supérieur, doit faire et bien faire ce que la Nation attend de lui : enseigner, former, éduquer les Ivoiriens de demain, pour en faire des agents de développement et des citoyens tolérants. C’est la fonction que le Président Ouattara a assigné à l’Ecole ivoirienne, dans sa vision d’Homme d’Etat qui, voyant loin et grand, vise l’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020. Cette vision qui vaut, comme l’a dit le Président Henri Konan Bédié à propos du troisième pont, un deuxième mandat pour le Président Ouattara. C’est pourquoi je reste convaincu que chacun de nous, dans cette assemblée, agira sur le segment de la population ivoirienne qui lui est proche, pour faire en sorte que le Président Alassane Ouattara soit réélu en octobre 2015, dès le premier tour, et avec un score écrasant », a-t-il dit pour inciter les jeunes instituteurs à plus de professionnalisme dans le métier.
Sercom
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