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Société Publié le lundi 1 juin 2015 | AIP

La SNAC: un espace pour valoriser les danses du patrimoine dans un environnement musical concurrentiel (Bandama Maurice)

© AIP Par M. Yao
Culture : Cérémonie d `ouverture du Femua 2015
Jeudi 23 avril 2015. Anoumabo. La cérémonie officielle d `ouverture de la 8ème édition du festival des Musiques d`Anoumabo a été marquée par la pose de la 1ère pierre d`une école primaire de 6 classes. Photo: le ministre Bandama Maurice.
Bouaké, - La Semaine nationale des arts et de la culture travaillera à la valorisation et la pérennisation des danses du patrimoine confrontées à la concurrence des musiques urbaines qui passent dans les boîtes de nuit et à la télévision mais qui ne suffisent pas à forger le caractère d’un peuple, a souligné, samedi, à Bouaké, le ministre de la culture et de la francophonie, Bandama Maurice.

"Ces danses du patrimoine constituent notre héritage, les richesses que nos parents nous ont léguées. Les pas de ces danses ne sont pas gratuits. Ces chansons qui nous ont été transmises par nos ancêtres diffusent des enseignements qui ont fait leur preuve", a commenté M. Bandama Maurice à la clôture de la deuxième édition de la SNAC.

"Ces danses du patrimoine sont recherchées à travers le monde", a-t-il il souligné, invitant les jeunes et en particulier les étudiants qui ne sont jamais allés au village, ne savent pas les richesses dont recèlent le patrimoine culturel ivoirien, à assister à ce genre festival.
"Nous leur apportons les richesses qui sont dans nos villages, la beauté du village en ville à travers ce festival", a signifié le ministre de la culture et de la francophonie.

A l’en croire, ces danses "créent l’unité et la communion au sein des populations qui regardent’’, même s’il ne s’agit pas pour tout le monde de les pratiquer dans les bars comme les musiques urbaines telles que le "Zouglou et le couper décaler’’.

"Quand vous éprouvez au même instant la même émotion parce que vous regardez la même chose, vous devenez un et c’est ça qu’on attend dans un pays", a-t-il fait savoir, recommandant la rééducation des populations qui ont du "mépris pour les valeurs les plus authentiques".

Le premier responsable du département de la culture s’est réjoui de la qualité des prestations et de l’organisation de la semaine nationale des arts de la culture, avant de réitérer son ambition de faire de ce festival "un produit d’appel touristique". Puis, il a invité le maire et le président du conseil régional de Bouaké à s’impliquer dans la mobilisation des populations pour le succès de la prochaine édition.

Plusieurs groupes venus de différentes régions du pays notamment, le Goly de Bindekoussikro (Bouaké), le Gba de Dopleu (Man), les Panthères de Daloa, la génération Djougbo de Blofodoumé, le Bouri (Bouna), l’Ahoussi (Bongouanou) et le Kassena du Burkina, ont tenu le public en haleine de jeudi à samedi.


nbf/ask
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