L’affluence est désormais de mise au Zoo d’Abidjan avec sa réhabilitation et l’arrivée de nouveaux animaux. Nous y avons passé une demi-journée.
Le zoo d’Abidjan attire de plus en plus de visiteurs. Signe de la réussite du gouvernement dans sa politique de repeuplement dudit zoo en espèces animales. Des visiteurs viennent découvrir les nouveaux pensionnaires de cet espace. Selon le directeur du zoo, Dr Kané Samouka, son établissement a été réhabilité et compte actuellement une quarantaine d'animaux. On a, entre autres, des serpents, des chimpanzés, des singes, crocodiles, hyènes, gorilles, chèvres, tortues, phacochères, buffles, des oiseaux de différents types et même un couple d’autruches. « Pour l’instant, le zoo est une ‘’ménagerie’’, il deviendra un zoo lorsque nous l’aurons porté aux normes internationales c’est-à-dire quand les animaux quitteront les cages pour des espaces semi-naturels, clôturés qui ne donnent pas l’impression que les chimpanzés sont en prison. Le problème souligné est qu'il n’y a pas assez d'affluence du côté des locaux. Les étrangers, quant à eux, viennent fréquemment. Bien que situé en plein cœur d’Abidjan, les Ivoiriens ne sont pas très intéressés, mais ils devraient venir découvrir le changement du zoo et la paix qu'on y retrouve », a expliqué le directeur du zoo. Il ambitionne de mettre en place l’opération ‘’Zéro sachets plastiques et déchets’’. « Des stratégies de communication et de sensibilisation sur l’assainissement des lieux sont en train d’être mises en place à cet effet, afin de montrer l'importance de venir découvrir un zoo sain et propre », a-t-il fait savoir. Cependant, il a exprimé son bonheur de voir une certaine affluence chez les enfants qui sont dominés par l’envie de découverte. « Après sa réhabilitation, le zoo mérite d’être visité. Aujourd'hui, on devrait cultiver cet esprit de retrouver la nature paisible. « C’est une balade nostalgique, mais aussi un acte citoyen. Venez rencontrer le directeur, Dr Kané, pour échanger et savoir ce qui a été fait, ce qui est fait et ce qui peut et doit être fait », a confié Dr Kané Samouka. Depuis le 27 février dernier, le zoo a accueilli trois nouveaux lions (un mâle et deux femelles). Objets de beaucoup d'admiration de la part des visiteurs, leur présence rehausse l’image de marque cet espace. « La présence de ces félins est capitale, car sans fauve, il n’y a pas de zoo », a révélé Dr Kané Samouka. Pour lui, le Zoo renaît. L’achat et le transport des lions a coûté 50 millions Fcfa, selon le ministre des Eaux et forêts, Mathieu Babaut Darret, qui espère des ‘’bébés’’ lionceaux sous peu, vu qu’ils sont dans leur période de maturité sexuelle. D’autres animaux devraient suivre, notamment des zèbres (4 dont un mâle et 3 femelles) ainsi que des girafes et autres félins à une date non précisée par le ministre. Le but étant de créer un mini safari au cœur de la capitale économique. Six des lions, faut-il le rappeler n’ont pas survécu à la crise postélectorale de 2010-2011. M.Oulaye Alexis, soigneur, s’en souvient comme si c’était hier. « Les lions sont morts sous nos yeux parce qu’on n’avait pas de quoi leur donner à manger. Lala la lionne survit jusqu’au lendemain de la crise, et meurt après avoir été alimentée», a-t-il déploré. Loin des bruits stridents et klaxons quotidiens, le Zoo d’Abidjan renaît avec ses nouveaux animaux qui attirent la curiosité des visiteurs.
Myriam Touré (stg)
Le zoo d’Abidjan attire de plus en plus de visiteurs. Signe de la réussite du gouvernement dans sa politique de repeuplement dudit zoo en espèces animales. Des visiteurs viennent découvrir les nouveaux pensionnaires de cet espace. Selon le directeur du zoo, Dr Kané Samouka, son établissement a été réhabilité et compte actuellement une quarantaine d'animaux. On a, entre autres, des serpents, des chimpanzés, des singes, crocodiles, hyènes, gorilles, chèvres, tortues, phacochères, buffles, des oiseaux de différents types et même un couple d’autruches. « Pour l’instant, le zoo est une ‘’ménagerie’’, il deviendra un zoo lorsque nous l’aurons porté aux normes internationales c’est-à-dire quand les animaux quitteront les cages pour des espaces semi-naturels, clôturés qui ne donnent pas l’impression que les chimpanzés sont en prison. Le problème souligné est qu'il n’y a pas assez d'affluence du côté des locaux. Les étrangers, quant à eux, viennent fréquemment. Bien que situé en plein cœur d’Abidjan, les Ivoiriens ne sont pas très intéressés, mais ils devraient venir découvrir le changement du zoo et la paix qu'on y retrouve », a expliqué le directeur du zoo. Il ambitionne de mettre en place l’opération ‘’Zéro sachets plastiques et déchets’’. « Des stratégies de communication et de sensibilisation sur l’assainissement des lieux sont en train d’être mises en place à cet effet, afin de montrer l'importance de venir découvrir un zoo sain et propre », a-t-il fait savoir. Cependant, il a exprimé son bonheur de voir une certaine affluence chez les enfants qui sont dominés par l’envie de découverte. « Après sa réhabilitation, le zoo mérite d’être visité. Aujourd'hui, on devrait cultiver cet esprit de retrouver la nature paisible. « C’est une balade nostalgique, mais aussi un acte citoyen. Venez rencontrer le directeur, Dr Kané, pour échanger et savoir ce qui a été fait, ce qui est fait et ce qui peut et doit être fait », a confié Dr Kané Samouka. Depuis le 27 février dernier, le zoo a accueilli trois nouveaux lions (un mâle et deux femelles). Objets de beaucoup d'admiration de la part des visiteurs, leur présence rehausse l’image de marque cet espace. « La présence de ces félins est capitale, car sans fauve, il n’y a pas de zoo », a révélé Dr Kané Samouka. Pour lui, le Zoo renaît. L’achat et le transport des lions a coûté 50 millions Fcfa, selon le ministre des Eaux et forêts, Mathieu Babaut Darret, qui espère des ‘’bébés’’ lionceaux sous peu, vu qu’ils sont dans leur période de maturité sexuelle. D’autres animaux devraient suivre, notamment des zèbres (4 dont un mâle et 3 femelles) ainsi que des girafes et autres félins à une date non précisée par le ministre. Le but étant de créer un mini safari au cœur de la capitale économique. Six des lions, faut-il le rappeler n’ont pas survécu à la crise postélectorale de 2010-2011. M.Oulaye Alexis, soigneur, s’en souvient comme si c’était hier. « Les lions sont morts sous nos yeux parce qu’on n’avait pas de quoi leur donner à manger. Lala la lionne survit jusqu’au lendemain de la crise, et meurt après avoir été alimentée», a-t-il déploré. Loin des bruits stridents et klaxons quotidiens, le Zoo d’Abidjan renaît avec ses nouveaux animaux qui attirent la curiosité des visiteurs.
Myriam Touré (stg)
