Le président réélu de la Fédération internationale de football association (FIFA) Joseph Blatter a annoncé mardi qu'il va abandonner son mandat lors d'une conférence de presse au siège de la FIFA à Zurich.
"Bien que les membres de la FIFA m'aient conféré ce mandat, ce mandat n'a pas le soutien de l'intégralité du monde du football... C' est pourquoi je remettrai mon mandat à disposition lors d'un Congrès électif extraordinaire" , a expliqué M. Blatter.
"Cette décision prendra effet le plus tôt possible, à savoir à la date à laquelle un nouveau président pourra être choisi par le Congrès de la FIFA pour me succéder" , a-t-il précisé.
Il a cependant affirmé qu'il continuerait d'exercer ses fonctions en tant que président de la FIFA jusqu'à l'organisation des prochaines élections.
Il a mis l'accent sur "un changement structurel profond" de la FIFA, précisant que la taille du comité exécutif de l'organisation doit être réduite et une limite des mandats "non seulement pour le président mais aussi pour tous les membres du comité exécutif" doit être exigée.
M. Blatter a également présenté Domenico Scala, président indépendant de la Commission d'Audit et Conformité de l'institution, pour superviser les prochaines élections.
Pour sa part, Domenico Scala a estimé que les élections devront s'organiser entre décembre 2015 et mars 2016.
Jeseph Blatter a été réélu vendredi dernier pour un cinquième mandat consécutif à la tête de l'institution lors du 65e Congrès de la FIFA.
Cette édition du Congrès s'est tenue au moment où la FIFA a été impliquée dans des enquêtes de corruption où six de ses fonctionnaires ont été arrêtés et placés en détention en vue de l'extradition aux Etats-Unis. Ils sont suspectés d'avoir accepté des dessous de table d'un montant de plusieurs millions de dollars en échange des droits médiatiques et des droits de marketing et de sponsoring de compétitions organisées aux Etats-Unis et en Amérique du Sud.
La justice suisse a également déclaré mercredi dernier avoir mené une procédure pénale pour soupçon de gestion déloyale et de blanchiment d'argent entourant les attributions des Coupes du monde de football 2018 et 2022, tout en saisissant des données et documents électroniques concernés au siège principal de la FIFA à Zurich.
"Bien que les membres de la FIFA m'aient conféré ce mandat, ce mandat n'a pas le soutien de l'intégralité du monde du football... C' est pourquoi je remettrai mon mandat à disposition lors d'un Congrès électif extraordinaire" , a expliqué M. Blatter.
"Cette décision prendra effet le plus tôt possible, à savoir à la date à laquelle un nouveau président pourra être choisi par le Congrès de la FIFA pour me succéder" , a-t-il précisé.
Il a cependant affirmé qu'il continuerait d'exercer ses fonctions en tant que président de la FIFA jusqu'à l'organisation des prochaines élections.
Il a mis l'accent sur "un changement structurel profond" de la FIFA, précisant que la taille du comité exécutif de l'organisation doit être réduite et une limite des mandats "non seulement pour le président mais aussi pour tous les membres du comité exécutif" doit être exigée.
M. Blatter a également présenté Domenico Scala, président indépendant de la Commission d'Audit et Conformité de l'institution, pour superviser les prochaines élections.
Pour sa part, Domenico Scala a estimé que les élections devront s'organiser entre décembre 2015 et mars 2016.
Jeseph Blatter a été réélu vendredi dernier pour un cinquième mandat consécutif à la tête de l'institution lors du 65e Congrès de la FIFA.
Cette édition du Congrès s'est tenue au moment où la FIFA a été impliquée dans des enquêtes de corruption où six de ses fonctionnaires ont été arrêtés et placés en détention en vue de l'extradition aux Etats-Unis. Ils sont suspectés d'avoir accepté des dessous de table d'un montant de plusieurs millions de dollars en échange des droits médiatiques et des droits de marketing et de sponsoring de compétitions organisées aux Etats-Unis et en Amérique du Sud.
La justice suisse a également déclaré mercredi dernier avoir mené une procédure pénale pour soupçon de gestion déloyale et de blanchiment d'argent entourant les attributions des Coupes du monde de football 2018 et 2022, tout en saisissant des données et documents électroniques concernés au siège principal de la FIFA à Zurich.
