Les syndicalistes accusés par des femmes de la commune d’Abobo, pour avoir confisqué les dons que la Première dame leur a faits, lors de la fêtes des mères démentent et expliquent.
Samedi 30 mai dernier, à la faveur de la célébration de la fête des mères à Abobo, la Première dame a offert des vivres et non-vivres aux femmes d’Abobo, composé de 5.000 pagnes et des appareils électro-ménagés, d’une valeur de 175 millions Fcfa. La distribution de ces dons s’est achevée sur une note triste. Les femmes avaient avoué avoir subi une violence de la part du comité de gestion de la Nouvelle-gare d’Abobo suivie de la confiscation de leurs cadeaux. Face à ses accusations, le premier responsable de la structure accusée, Souleymane Sanogo, a donné des éclaircissements. Selon M.Sanogo, ce jour, au cours de la manifestation, les bénéficiaires avaient décidé de se procurer chacune sa part, séance tenante. Et cela s’est passé dans une ambiance électrique. Vu ce désordre, la mairie d’Abobo et le préfet de région des Lagunes, Sidiki Diakité, ont trouvé bon d’impliquer le comité de gestion de la Nouvelle-gare pour le stockage des vivres et non-vivres jusqu’à nouvelle ordre, c’est-à-dire, ce jeudi 4 juin 2015, pour la suite du partage. « Nous avons été cooptés par la mairie d’Abobo et le préfet de la région des lagunes pour veiller au stockage des dons de la Première dame. Nos mamans ne veulent pas entendre raison. Depuis deux jours, elles ne cessent de tenter de défoncer les magasins pour se servir. Elles ont même réussi, le samedi dernier, à déchirer des cartons de savons pour se servir. Manque de peau pour ceux qui transportaient les cartons. Ils ont payé les frais de ce désordre. Des dames policiers ont vu leur bérets voler à l’éclats », développe le président du comité de gestion de la Nouvelle-gare d’Abobo, Souleymane Sanogo, qui était apparemment débordé par le nombre de femmes. Celles-ci réclamant toujours leurs ‘’gains’’. En notre présence, ces femmes très désordonnées et violentes, ont envahi les portes d’entrée de la gare, en clamant qu’elles ont été dupées. Malgré les tentatives d’apaisement et d’explication de la situation faite par le président Souleymane Sanogo, les bénéficiaires sont restées figées sur leur position. C’est donc un détachement de la brigade de la Gendarmerie, appuyé par des agents de police qui a pu sécuriser l’endroit de stockage et disperser la foule nombreuse.
Adama COULIBALY
Samedi 30 mai dernier, à la faveur de la célébration de la fête des mères à Abobo, la Première dame a offert des vivres et non-vivres aux femmes d’Abobo, composé de 5.000 pagnes et des appareils électro-ménagés, d’une valeur de 175 millions Fcfa. La distribution de ces dons s’est achevée sur une note triste. Les femmes avaient avoué avoir subi une violence de la part du comité de gestion de la Nouvelle-gare d’Abobo suivie de la confiscation de leurs cadeaux. Face à ses accusations, le premier responsable de la structure accusée, Souleymane Sanogo, a donné des éclaircissements. Selon M.Sanogo, ce jour, au cours de la manifestation, les bénéficiaires avaient décidé de se procurer chacune sa part, séance tenante. Et cela s’est passé dans une ambiance électrique. Vu ce désordre, la mairie d’Abobo et le préfet de région des Lagunes, Sidiki Diakité, ont trouvé bon d’impliquer le comité de gestion de la Nouvelle-gare pour le stockage des vivres et non-vivres jusqu’à nouvelle ordre, c’est-à-dire, ce jeudi 4 juin 2015, pour la suite du partage. « Nous avons été cooptés par la mairie d’Abobo et le préfet de la région des lagunes pour veiller au stockage des dons de la Première dame. Nos mamans ne veulent pas entendre raison. Depuis deux jours, elles ne cessent de tenter de défoncer les magasins pour se servir. Elles ont même réussi, le samedi dernier, à déchirer des cartons de savons pour se servir. Manque de peau pour ceux qui transportaient les cartons. Ils ont payé les frais de ce désordre. Des dames policiers ont vu leur bérets voler à l’éclats », développe le président du comité de gestion de la Nouvelle-gare d’Abobo, Souleymane Sanogo, qui était apparemment débordé par le nombre de femmes. Celles-ci réclamant toujours leurs ‘’gains’’. En notre présence, ces femmes très désordonnées et violentes, ont envahi les portes d’entrée de la gare, en clamant qu’elles ont été dupées. Malgré les tentatives d’apaisement et d’explication de la situation faite par le président Souleymane Sanogo, les bénéficiaires sont restées figées sur leur position. C’est donc un détachement de la brigade de la Gendarmerie, appuyé par des agents de police qui a pu sécuriser l’endroit de stockage et disperser la foule nombreuse.
Adama COULIBALY