L'institut de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l'Etat (Ips-Cgrae) a organisé un séminaire de formation des journalistes sur les régimes de pensions gérés par l'institut. Cette formation s'est tenue en partenariat avec le Forum des directeurs de publication de Cote d’Ivoire (Fordpci) le jeudi 23 juillet 2015 à l'agence principale Ips-Cgrae de Cocody II-Plateaux.
« Comprendre la sécurité sociale », « Législation et reforme », « Les prestations de l'Ips-Cgrae » et « Les motifs des rejets des dossiers de pension et des réclamations », sont les quatre communications qui ont enrichi le déroulé du séminaire.
Pour le premier thème, présenté par Siriki Diarrassouba, directeur de l'agence principale de Cocody, l'on note que la protection sociale est l'ensemble de mécanismes de prévoyance collective qui permet aux individus et aux ménages de faire face, financièrement aux conséquences des événements de la vie. « cependant, la sécurité sociale est l’ensemble des prestations octroyées aux ménages et aux individus, en vertu d’accords publics ou collectifs, pour les protéger contre un niveau de vie bas ou en baisse, découlant des risques sociaux », a précisé Siriki Diarrassouba. Pour lui, l’objectif de la sécurité sociale est d’abolir l’état de besoin et assurer la promotion et l’épanouissement de l’homme. C’est pourquoi, dit-il « la convention prévoit 9 risques sociaux qui sont la maladie (au titre des soins médicaux), la maladie (au titre des indemnisations), la vieillesse, les accidents de travail et maladies professionnelles, la maternité, l’invalidité, les charges familiales, le décès et le chômage », a-t-il expliqué.
Législation et réforme
Quant à Ouattara Mamadou, chef de pole juridique à l'Ips-Cgrae, il a expliqué les avantages de la réforme de 2012 qui a pris en compte trois niveaux (réformes paramétriques, réformes non paramétriques et réformes juridiques et institutionnelles). Pour le premiers cas, l’on note le passage de l’âge de la retraite de 57 et 60 à 60 et 65 ans, l’augmentation du taux de cotisation, soit de 18% à 25% et le passage du taux de calcul d’annuité de 2% à 1,75%. Dans le second cas, l’on retient une égalité de traitement entre tous les anciens serviteurs de l’Etat et entre les deux conjoints. Contrairement au passé où il existait une distinction entre la pension d’ancienneté et la pension professionnelle et différence entre la pension de veuf et celle de veuve.
Les prestations de l'Ips-Cgrae
Emile Gogbeu, directeur des prestations à son tour exposé sur les prestations de l'Ips-Cgrae. L’on retient à ce niveau, deux types de prestations que sont les prestations viagères (payées par tranche et par catégories) et les prestations uniques (payées en seul coup). Aussi, précise t-il « le nombre d’année minimum requis pour bénéficier des pensions de retraite est de 15 années d’exercice dans la fonction publique tout titre confondu, quand le nombre maximum est fixé à 40 années pour le calcul de la pension ». Egalement, peut disposer de la pension de veuve, seule la femme légalement mariée 2 ans avant le décès. Cependant, cette mesure est annulée pour le couple ayant un bébé avant les 2 années de mariages.
Motifs des rejets des dossiers de pension et réclamations
La quatrième communication du séminaire a été l’initiative de Konan Roger, chef de service pensions civiles, qui a expliqué les motifs de rejets de dossiers de pensions et de réclamations. Pour lui, le rejet des dossiers de pension et les réclamations faites par les assurés sociaux sur les prestations fournies par l'Ips-Cgrae sont les conséquences directes du mauvais traitement des informations relatives aux pièces à fournir pour l’obtention de pension. Notons que le séminaire a enregistré 54 participants dont 32 journalistes. Auparavant, Niankan Eugène, directeur général adjoint de l’Ips-Cgrae de Cocody II-Plateaux et Charles Tra Bi, président du Fordpci avaient situé les raisons et les enjeux de la formation.
R-O
« Comprendre la sécurité sociale », « Législation et reforme », « Les prestations de l'Ips-Cgrae » et « Les motifs des rejets des dossiers de pension et des réclamations », sont les quatre communications qui ont enrichi le déroulé du séminaire.
Pour le premier thème, présenté par Siriki Diarrassouba, directeur de l'agence principale de Cocody, l'on note que la protection sociale est l'ensemble de mécanismes de prévoyance collective qui permet aux individus et aux ménages de faire face, financièrement aux conséquences des événements de la vie. « cependant, la sécurité sociale est l’ensemble des prestations octroyées aux ménages et aux individus, en vertu d’accords publics ou collectifs, pour les protéger contre un niveau de vie bas ou en baisse, découlant des risques sociaux », a précisé Siriki Diarrassouba. Pour lui, l’objectif de la sécurité sociale est d’abolir l’état de besoin et assurer la promotion et l’épanouissement de l’homme. C’est pourquoi, dit-il « la convention prévoit 9 risques sociaux qui sont la maladie (au titre des soins médicaux), la maladie (au titre des indemnisations), la vieillesse, les accidents de travail et maladies professionnelles, la maternité, l’invalidité, les charges familiales, le décès et le chômage », a-t-il expliqué.
Législation et réforme
Quant à Ouattara Mamadou, chef de pole juridique à l'Ips-Cgrae, il a expliqué les avantages de la réforme de 2012 qui a pris en compte trois niveaux (réformes paramétriques, réformes non paramétriques et réformes juridiques et institutionnelles). Pour le premiers cas, l’on note le passage de l’âge de la retraite de 57 et 60 à 60 et 65 ans, l’augmentation du taux de cotisation, soit de 18% à 25% et le passage du taux de calcul d’annuité de 2% à 1,75%. Dans le second cas, l’on retient une égalité de traitement entre tous les anciens serviteurs de l’Etat et entre les deux conjoints. Contrairement au passé où il existait une distinction entre la pension d’ancienneté et la pension professionnelle et différence entre la pension de veuf et celle de veuve.
Les prestations de l'Ips-Cgrae
Emile Gogbeu, directeur des prestations à son tour exposé sur les prestations de l'Ips-Cgrae. L’on retient à ce niveau, deux types de prestations que sont les prestations viagères (payées par tranche et par catégories) et les prestations uniques (payées en seul coup). Aussi, précise t-il « le nombre d’année minimum requis pour bénéficier des pensions de retraite est de 15 années d’exercice dans la fonction publique tout titre confondu, quand le nombre maximum est fixé à 40 années pour le calcul de la pension ». Egalement, peut disposer de la pension de veuve, seule la femme légalement mariée 2 ans avant le décès. Cependant, cette mesure est annulée pour le couple ayant un bébé avant les 2 années de mariages.
Motifs des rejets des dossiers de pension et réclamations
La quatrième communication du séminaire a été l’initiative de Konan Roger, chef de service pensions civiles, qui a expliqué les motifs de rejets de dossiers de pensions et de réclamations. Pour lui, le rejet des dossiers de pension et les réclamations faites par les assurés sociaux sur les prestations fournies par l'Ips-Cgrae sont les conséquences directes du mauvais traitement des informations relatives aux pièces à fournir pour l’obtention de pension. Notons que le séminaire a enregistré 54 participants dont 32 journalistes. Auparavant, Niankan Eugène, directeur général adjoint de l’Ips-Cgrae de Cocody II-Plateaux et Charles Tra Bi, président du Fordpci avaient situé les raisons et les enjeux de la formation.
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