Awa Ouattara, promotrice de la cité "La vallée de la Diaspora" de Bingerville, a été distinguée, jeudi à Paris, "Meilleur bâtisseur de la diaspora ivoirienne" pour la période 2014-2015, lors de la première édition de la "Soirée des bâtisseurs de la diaspora", à l’initiative de l’association Ivoirespoir basée en France, a appris l’AIP auprès des organisateurs.
Selon le président d’Ivoirespoir, Ali Badara Samassi, joint au téléphone par l’AIP, ce prix vise "à saluer le mérite de Mme Ouattara pour avoir été l’un des rares promoteurs du programme des logements sociaux et économiques à achever des maisons et remettre leurs clés aux souscripteurs de la diaspora".
"C’est une promotrice qui a cru en nous, et en qui nous n’avons pas eu tort d’avoir cru, car c’est palpable. Elle a construit par ses propres moyens pour la diaspora et nous avons pu, grâce à elle, nous offrir des maisons, chacun en fonction de ses moyens. Les ivoiriens de France ont été trop grugés par des parents et promoteurs indélicats, auxquels ils ont envoyé de l’argent pour leur construire des maisons, mais qui n’ont jamais posé la moindre pierre sur terre", a-t-il dit.
Présente en Côte d’Ivoire au moment de la cérémonie, le prix d’Awa Ouattara, directrice générale d’Ital Costruzioni-CI, a été remis à un représentant.
"Je rends grâce à Dieu pour cette distinction, je remercie mon partenaire la BHCI pour sa confiance ; je n’en dirai pas plus, car il y a encore du chemin à faire. C’est le travail qui parle pour un être humain", a réagi Awa Ouattara, interrogée à Abidjan par l’AIP.
En construction sur une parcelle de 12 hectares au quartier Bingerville-Adjamé, "La vallée de la Diaspora", qui s’inscrit dans le cadre du Programme présidentiel des logements sociaux, comprend des terrains viabilisés, des logements sociaux, économiques et de standing, dont certains sont déjà occupés par leurs acquéreurs, a constaté l’AIP samedi.
Issouf Cissé, l’un des résidents, rencontré sur place, s’est dit "surpris du confort des logements de la cité". "Je ne m’y attendais pas vraiment. On nous a trop escroqués par le passé", a-t-il dit, se réjouissant du "bitumage et l’éclairage des ruelles, mais surtout du fait que les maisons soient bien spacieuses et les parkings visiteur carrelés".
Les premières clés de cette cité ont été remises le 18 octobre 2014 par le ministre ivoirien de la Construction, du Logement de l'Assainissement et de l'Urbanisme, Mamadou Sanogo, lors du lancement de l’opération de pré-souscription des Ivoiriens vivant en Europe, à l’Hôtel Pullman Montparnasse à Paris. Ce dernier avait à cette occasion félicité l’entreprise promotrice et sa directrice générale pour le travail abattu.
Confrontée à un déficit structurel de logements estimé à un besoin global de 400.000 logements, la Côte d’Ivoire s’est lancée depuis 2012 dans un vaste programme de construction de logements sociaux, économique et de standing.
Ce besoin est évalué à environ 40.000 par an, nécessitant, pour la seule capitale économique, Abidjan, la construction de 20.000 logements. Le déficit en province est également estimé à 20.000 par an.
(AIP)
tm
Selon le président d’Ivoirespoir, Ali Badara Samassi, joint au téléphone par l’AIP, ce prix vise "à saluer le mérite de Mme Ouattara pour avoir été l’un des rares promoteurs du programme des logements sociaux et économiques à achever des maisons et remettre leurs clés aux souscripteurs de la diaspora".
"C’est une promotrice qui a cru en nous, et en qui nous n’avons pas eu tort d’avoir cru, car c’est palpable. Elle a construit par ses propres moyens pour la diaspora et nous avons pu, grâce à elle, nous offrir des maisons, chacun en fonction de ses moyens. Les ivoiriens de France ont été trop grugés par des parents et promoteurs indélicats, auxquels ils ont envoyé de l’argent pour leur construire des maisons, mais qui n’ont jamais posé la moindre pierre sur terre", a-t-il dit.
Présente en Côte d’Ivoire au moment de la cérémonie, le prix d’Awa Ouattara, directrice générale d’Ital Costruzioni-CI, a été remis à un représentant.
"Je rends grâce à Dieu pour cette distinction, je remercie mon partenaire la BHCI pour sa confiance ; je n’en dirai pas plus, car il y a encore du chemin à faire. C’est le travail qui parle pour un être humain", a réagi Awa Ouattara, interrogée à Abidjan par l’AIP.
En construction sur une parcelle de 12 hectares au quartier Bingerville-Adjamé, "La vallée de la Diaspora", qui s’inscrit dans le cadre du Programme présidentiel des logements sociaux, comprend des terrains viabilisés, des logements sociaux, économiques et de standing, dont certains sont déjà occupés par leurs acquéreurs, a constaté l’AIP samedi.
Issouf Cissé, l’un des résidents, rencontré sur place, s’est dit "surpris du confort des logements de la cité". "Je ne m’y attendais pas vraiment. On nous a trop escroqués par le passé", a-t-il dit, se réjouissant du "bitumage et l’éclairage des ruelles, mais surtout du fait que les maisons soient bien spacieuses et les parkings visiteur carrelés".
Les premières clés de cette cité ont été remises le 18 octobre 2014 par le ministre ivoirien de la Construction, du Logement de l'Assainissement et de l'Urbanisme, Mamadou Sanogo, lors du lancement de l’opération de pré-souscription des Ivoiriens vivant en Europe, à l’Hôtel Pullman Montparnasse à Paris. Ce dernier avait à cette occasion félicité l’entreprise promotrice et sa directrice générale pour le travail abattu.
Confrontée à un déficit structurel de logements estimé à un besoin global de 400.000 logements, la Côte d’Ivoire s’est lancée depuis 2012 dans un vaste programme de construction de logements sociaux, économique et de standing.
Ce besoin est évalué à environ 40.000 par an, nécessitant, pour la seule capitale économique, Abidjan, la construction de 20.000 logements. Le déficit en province est également estimé à 20.000 par an.
(AIP)
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