Daoukro - Des commerçantes du grand marché de Daoukro ont marché, jeudi, sur la mairie locale pour exprimer leur mécontentement face à une menace de déguerpissement.
Au nombre d'une centaine, ces dames ont envahi la voie conduisant aux locaux de la mairie depuis le marché, scandant des slogans qui dénoncent la dernière décision du conseil municipal, relayée tôt le matin à travers tout le marché par le crieur public.
Celui-ci avait annonc&eac ute;, notamment, le déguerpissement des occupants dès lundi suite à la mesure prise par la mairie de réorganiser l’occupation du marché.
Ces commerçantes sont en pourparlers depuis cinq mois avec les autorités municipales sur la mesure de déguerpissement. Mais elles se refusent toujours à se plier aux modalités, notamment pécuniaires, édictées par la mairie pour la réorganisation.
Selon la présidente de leur collectif, N’Guessan Adèle, elles trouvent exhorbitant le montant de 25000 F CFA exigé pour l’attribution nouvelle d’une "petite étale" non couverte.
L’état de l’espace, selon elles, ne justifie pas non plus la taxe mensuelle de 2500 F que veut lever la mairie.
"Si le marché est construit avec toutes les commodités, chaq ue femme pourra prendre l’engagement de payer cette somme. Pour l’heure nous perdons des marchandises parce qu’il n’y a pas de sécurité", a confié à l’AIP Mme N’Guessan Adèle.
La marche des vendeuses du grand marché de Daoukro a été dispersée, sans violence, par la Police locale qui les a conviées à une rencontre au cours de laquelle le commissaire Mobio Maxime leur a relevé l'illégalité de leur marche. Il leur a toutefois promis de transmettre leurs préoccupations aux autorités préfectorales.
(AIP)
ca/kg/akn/ask
Au nombre d'une centaine, ces dames ont envahi la voie conduisant aux locaux de la mairie depuis le marché, scandant des slogans qui dénoncent la dernière décision du conseil municipal, relayée tôt le matin à travers tout le marché par le crieur public.
Celui-ci avait annonc&eac ute;, notamment, le déguerpissement des occupants dès lundi suite à la mesure prise par la mairie de réorganiser l’occupation du marché.
Ces commerçantes sont en pourparlers depuis cinq mois avec les autorités municipales sur la mesure de déguerpissement. Mais elles se refusent toujours à se plier aux modalités, notamment pécuniaires, édictées par la mairie pour la réorganisation.
Selon la présidente de leur collectif, N’Guessan Adèle, elles trouvent exhorbitant le montant de 25000 F CFA exigé pour l’attribution nouvelle d’une "petite étale" non couverte.
L’état de l’espace, selon elles, ne justifie pas non plus la taxe mensuelle de 2500 F que veut lever la mairie.
"Si le marché est construit avec toutes les commodités, chaq ue femme pourra prendre l’engagement de payer cette somme. Pour l’heure nous perdons des marchandises parce qu’il n’y a pas de sécurité", a confié à l’AIP Mme N’Guessan Adèle.
La marche des vendeuses du grand marché de Daoukro a été dispersée, sans violence, par la Police locale qui les a conviées à une rencontre au cours de laquelle le commissaire Mobio Maxime leur a relevé l'illégalité de leur marche. Il leur a toutefois promis de transmettre leurs préoccupations aux autorités préfectorales.
(AIP)
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