Le lancement officiel de la première édition du Marathon de Côte d’Ivoire a eu lieu, mardi dernier, au Pullman au Plateau. Toute chose qui intrigue Nicolas Débrimou, président de la Fédération ivoirienne d’athlétisme.
Initiée par Victor Yapobi, bien connu dans le milieu de la beauté ivoirienne, avec Miss Côte d’Ivoire, la première édition du Marathon de Côte d’Ivoire aura lieu le 15 novembre 2015, en marge de la journée de la paix. C’est ce qui ressort de la conférence de presse animée par l’organisateur en présence des ministres des Sports et Loisirs et du Tourisme, François Amichia et Roger Kacou, le mardi 22 septembre 2015. 10.000 personnes sont attendues à ce rendez-vous dont le départ sera donné devant l’hôtel du District au Plateau et l’arrivée fixée au Palais des sports de Treichville. L’épreuve est subdivisée en trois catégories. Les enfants, les femmes et les personnes âgées rivaliseront sur 3 km, les jeunes et autres amateurs vont se mesurer sur 10 et 21 km. Et enfin, le marathon proprement dit, consacrés aux professionnels, fera une distance de 42 km. Pour l’édition 2015, Victor Yapobi a précisé que les athlètes viendront uniquement de la sous-région. Autre détail important souligné par l’initiateur, la course aura une allure de carnaval : « Toutes les conditions sont réunies pour faire du marathon une grande fête ». Parlant de l’organisation pratique de cet événement, il a annoncé 25.600 pots d’eau ; 4.000 oranges et 10.775 bananes douces pour que les coureurs soient dans de bonnes conditions, à côté de la grande artillerie qui sera déployée sur les plans sanitaire et sécuritaire. Concernant les récompenses, le vainqueur du marathon (42 km) touchera un chèque de 10 millions de Fcfa, tandis que les 10 premiers arrivés se partageront un chèque de 6 millions. Dans les autres catégories, le fitini et le semi-marathon, 3 millions de Fcfa seront distribués. « Tout le monde aura quelque chose », promet Yapobi. Partenaire en 2014 de la Fédération ivoirienne d’athlétisme (Fia) pour l’organisation de ce marathon, Victor Yapobi a annoncé le divorce entre le président Nicolas Débrimou et lui. Sans rentrer dans les détails, il a dit que sa structure s’est fait tout de même entourer d’acteurs de l’athlétisme ivoirien, à savoir la ligue d’Abidjan-Nord, pour la réussite de ce rendez-vous sportif. Mieux, un expert français supervisera tout. C’est lui qui a montré les différents parcours. Pour le ministre François Amichia, ce marathon va permettre à la Côte d’Ivoire de vibrer, avec le soutien et la participation de tout le monde. Ce qui, à ses yeux, est une aubaine pour la promotion du sport de masse et des loisirs. Quant au ministre Roger Kacou, il a remercié l’initiateur pour le choix du 15 novembre qui est la date de la célébration de la journée de la paix, avant de dire que le tourisme a besoin de ce genre d’événements pour vendre le pays. En tout cas, au cours de ce lancement, Victor Yapobi, novice dans le milieu de l’athlétisme en Côte d’Ivoire, a montré aux invités et aux hommes de média qu’il a la capacité et les moyens financiers pour la réussite du Marathon de Côte d’Ivoire. La présence des sponsors et des ministres, le OK de la Fédération internationale des associations d’athlétisme (Iaaf), la propriété du semi-marathon du District d’Abidjan et du marathon de Côte d’Ivoire ont presque coulé Nicolas Débrimou, le patron de cette discipline en Côte d’Ivoire. Mais que Victor Yapobi ne crie pas vite victoire. Puisque la Fédération ne compte pas baisser les bras.
La Fédération va riposter
« On en parlera après. On fera un point de presse », a réagi hier au téléphone le président de la Fédération ivoirienne d’athlétisme, Nicolas Débrimou. Il a tout simplement été court-circuité par son partenaire, Victor Yapobi, dans cette affaire. C’est en novembre 2014 que côte à côte, Yapobi et Débrimou ont, heureux, annoncé l’organisation du Marathon de Côte d’Ivoire. L’un, Victor Yapobi, devrait s’occuper du volet recherche de sponsors, donc des ressources financières, et l’autre, Débrimou, de l’organisation technique ou pratique. « Débrimou voulait contrôler ce qui allait rentrer. Yapobi a estimé que c’était de la foutaise. Aussi, le patron du Comici s’est rendu compte que les marathons dans divers pays étaient l’affaire des privés. C’est comment ça qu’il a monté son dossier, l’a bien ficelé avec tous les agréments possibles. Dès lors, il n’a plus besoin de Débrimou qui n’est pas capable de mobiliser des sponsors pour l’organisation d’un semi-marathon (21 km) », a confié un président de club d’athlétisme qui a décidé de prêter main forte à Yapobi. Bien malin, Yapobi, pour mieux étouffer Débrimou, a eu l’accord de trois ministres. Ceux du Tourisme et des Sports et Loisirs. Et la cerise sur le gâteau, le soutien du ministre d’Etat, Hamed Bakayoko, parrain de l’événement. Une société de téléphonie a également volé au secours de « monsieur miss ». « On ne connaît pas grand-chose, mais on s’est fait entourer de spécialistes », a-t-il reconnu mardi dernier. Débrimou, ignoré le jour du lancement, sera enterré après les propos du ministre Amichia. Ce dernier dira qu’il y a de la place pour tout le monde et que la Fédération devrait se pencher sur l’émergence des athlètes au plan international. « Le ministre a été mal briffé », se consolera le chargé de communication de la fédé. « N’importe qui ne peut pas venir s’emparer des compétitions d’une fédération. C’est trop facile. Oui, il a les moyens, il veut faire du business, mais qu’il continue avec Miss Côte d’Ivoire. La Fédération ivoirienne d’athlétisme organise déjà le semi-marathon du District d’Abidjan. Il ne peut pas dire que ce sont ses compétitions. Nous sommes dans quel pays », s’est indigné un proche de Débrimou qui note que si cela a pris forme au niveau de l’athlétisme, il en sera de même pour toutes les fédérations sportives en Côte d’Ivoire. En attendant le point de presse du patron de l’athlétisme, les inscriptions pour le rendez-vous du 15 novembre 2015, ont commencé.
Annoncia SEHOUE
Initiée par Victor Yapobi, bien connu dans le milieu de la beauté ivoirienne, avec Miss Côte d’Ivoire, la première édition du Marathon de Côte d’Ivoire aura lieu le 15 novembre 2015, en marge de la journée de la paix. C’est ce qui ressort de la conférence de presse animée par l’organisateur en présence des ministres des Sports et Loisirs et du Tourisme, François Amichia et Roger Kacou, le mardi 22 septembre 2015. 10.000 personnes sont attendues à ce rendez-vous dont le départ sera donné devant l’hôtel du District au Plateau et l’arrivée fixée au Palais des sports de Treichville. L’épreuve est subdivisée en trois catégories. Les enfants, les femmes et les personnes âgées rivaliseront sur 3 km, les jeunes et autres amateurs vont se mesurer sur 10 et 21 km. Et enfin, le marathon proprement dit, consacrés aux professionnels, fera une distance de 42 km. Pour l’édition 2015, Victor Yapobi a précisé que les athlètes viendront uniquement de la sous-région. Autre détail important souligné par l’initiateur, la course aura une allure de carnaval : « Toutes les conditions sont réunies pour faire du marathon une grande fête ». Parlant de l’organisation pratique de cet événement, il a annoncé 25.600 pots d’eau ; 4.000 oranges et 10.775 bananes douces pour que les coureurs soient dans de bonnes conditions, à côté de la grande artillerie qui sera déployée sur les plans sanitaire et sécuritaire. Concernant les récompenses, le vainqueur du marathon (42 km) touchera un chèque de 10 millions de Fcfa, tandis que les 10 premiers arrivés se partageront un chèque de 6 millions. Dans les autres catégories, le fitini et le semi-marathon, 3 millions de Fcfa seront distribués. « Tout le monde aura quelque chose », promet Yapobi. Partenaire en 2014 de la Fédération ivoirienne d’athlétisme (Fia) pour l’organisation de ce marathon, Victor Yapobi a annoncé le divorce entre le président Nicolas Débrimou et lui. Sans rentrer dans les détails, il a dit que sa structure s’est fait tout de même entourer d’acteurs de l’athlétisme ivoirien, à savoir la ligue d’Abidjan-Nord, pour la réussite de ce rendez-vous sportif. Mieux, un expert français supervisera tout. C’est lui qui a montré les différents parcours. Pour le ministre François Amichia, ce marathon va permettre à la Côte d’Ivoire de vibrer, avec le soutien et la participation de tout le monde. Ce qui, à ses yeux, est une aubaine pour la promotion du sport de masse et des loisirs. Quant au ministre Roger Kacou, il a remercié l’initiateur pour le choix du 15 novembre qui est la date de la célébration de la journée de la paix, avant de dire que le tourisme a besoin de ce genre d’événements pour vendre le pays. En tout cas, au cours de ce lancement, Victor Yapobi, novice dans le milieu de l’athlétisme en Côte d’Ivoire, a montré aux invités et aux hommes de média qu’il a la capacité et les moyens financiers pour la réussite du Marathon de Côte d’Ivoire. La présence des sponsors et des ministres, le OK de la Fédération internationale des associations d’athlétisme (Iaaf), la propriété du semi-marathon du District d’Abidjan et du marathon de Côte d’Ivoire ont presque coulé Nicolas Débrimou, le patron de cette discipline en Côte d’Ivoire. Mais que Victor Yapobi ne crie pas vite victoire. Puisque la Fédération ne compte pas baisser les bras.
La Fédération va riposter
« On en parlera après. On fera un point de presse », a réagi hier au téléphone le président de la Fédération ivoirienne d’athlétisme, Nicolas Débrimou. Il a tout simplement été court-circuité par son partenaire, Victor Yapobi, dans cette affaire. C’est en novembre 2014 que côte à côte, Yapobi et Débrimou ont, heureux, annoncé l’organisation du Marathon de Côte d’Ivoire. L’un, Victor Yapobi, devrait s’occuper du volet recherche de sponsors, donc des ressources financières, et l’autre, Débrimou, de l’organisation technique ou pratique. « Débrimou voulait contrôler ce qui allait rentrer. Yapobi a estimé que c’était de la foutaise. Aussi, le patron du Comici s’est rendu compte que les marathons dans divers pays étaient l’affaire des privés. C’est comment ça qu’il a monté son dossier, l’a bien ficelé avec tous les agréments possibles. Dès lors, il n’a plus besoin de Débrimou qui n’est pas capable de mobiliser des sponsors pour l’organisation d’un semi-marathon (21 km) », a confié un président de club d’athlétisme qui a décidé de prêter main forte à Yapobi. Bien malin, Yapobi, pour mieux étouffer Débrimou, a eu l’accord de trois ministres. Ceux du Tourisme et des Sports et Loisirs. Et la cerise sur le gâteau, le soutien du ministre d’Etat, Hamed Bakayoko, parrain de l’événement. Une société de téléphonie a également volé au secours de « monsieur miss ». « On ne connaît pas grand-chose, mais on s’est fait entourer de spécialistes », a-t-il reconnu mardi dernier. Débrimou, ignoré le jour du lancement, sera enterré après les propos du ministre Amichia. Ce dernier dira qu’il y a de la place pour tout le monde et que la Fédération devrait se pencher sur l’émergence des athlètes au plan international. « Le ministre a été mal briffé », se consolera le chargé de communication de la fédé. « N’importe qui ne peut pas venir s’emparer des compétitions d’une fédération. C’est trop facile. Oui, il a les moyens, il veut faire du business, mais qu’il continue avec Miss Côte d’Ivoire. La Fédération ivoirienne d’athlétisme organise déjà le semi-marathon du District d’Abidjan. Il ne peut pas dire que ce sont ses compétitions. Nous sommes dans quel pays », s’est indigné un proche de Débrimou qui note que si cela a pris forme au niveau de l’athlétisme, il en sera de même pour toutes les fédérations sportives en Côte d’Ivoire. En attendant le point de presse du patron de l’athlétisme, les inscriptions pour le rendez-vous du 15 novembre 2015, ont commencé.
Annoncia SEHOUE