L’INIDAF (Initiatives pour le Développement en Afrique) a organisé le mardi 6 octobre, en collaboration avec la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté, à son siège, une conférence-débat suivie d’une séance de dédicace des ouvrages : « L’interlocuteur, facteur de paix et de cohésion sociale » du Prof Lacina Yéo et « Crise ivoirienne et religion » de M. Ahmadou Siendou Siendou, auteur d’un PhD. Le thème de cette conférence-débat animée par ces deux auteurs, a été : « Culture, Paix et Développement, le cas de la Côte d’Ivoire ».
De son exposé, il ressort fondamentalement que la mentalité, c’est un élément de culture parce que c’est l’environnement culturel qui façonne la mentalité d’un être humain. C’est l’exemple de quelqu’un qui vit en Afrique, quand il part en Europe où il y a un certain environnement qui prévaut, il n’a pas le même comportement.
« J’ai donné le cas d’un individu qui en Côte d’Ivoire, mange une banane douce et jette la peau de par la vitre de son véhicule. Quand il sera en Allemagne ou en Europe, il n’en fera pas autant parce qu’il ne verra personne le faire » a indiqué Prof Lacina Yéo.
Cependant, comment forger une mentalité de développement et qui met en valeur certains comportements tels des éco gestes pour maintenir son environnement sain?
La réponse, selon le Prof Lacina Yéo n’est autre que l’introduction de l’éducation au développement durable à l’environnement à l’école et l’implication de la Société Civile en prenant des initiatives sans attendre le ministère de tutelle.
« On me dira que ça existe, mais si tel est le cas qu’on fasse appel à contribution à la Société Civile. Que tous les acteurs de développement de la Côte d’Ivoire se saisissent de la thématique et fassent quelque chose de commun. Que les associations dans nos quartiers n’aient pas que pour mission de régler des conflits, mais qu’elles organisent des journées dédiées à l’hygiène et à la salubrité » a soutenu le Prof Lacina Yéo.
Il a étendu cette prise de conscience au niveau des leaders à quelque niveau que ce soit, au niveau communal comme national. ‘’Il faudrait qu’ils expriment leur volonté politique aussi par rapport à cela. Qu’il y ait des programmes bien élaborés de salubrité’’
A cet effet, il invite les mairies et conseils régionaux à organiser des concours sur le respect de l’environnement et sur l’impact du non-respect de l’environnement.
Les échanges avec le public après l’intervention du Prof Lacina Yéo ont été conduits par le Prof David N’Goran, de la Littérature Comparée, à l’Université Félix Houphouët Boigny (Cocody-Abidjan).
En outre, la remise des prix INDAF aux lauréats de concours de dissertations et de nouvelles, sur le thème « La Paix ce n’est pas un vain mot, c’est un comportement » a mis fin à cette conférence-débat.
JOB ATTEMENE
De son exposé, il ressort fondamentalement que la mentalité, c’est un élément de culture parce que c’est l’environnement culturel qui façonne la mentalité d’un être humain. C’est l’exemple de quelqu’un qui vit en Afrique, quand il part en Europe où il y a un certain environnement qui prévaut, il n’a pas le même comportement.
« J’ai donné le cas d’un individu qui en Côte d’Ivoire, mange une banane douce et jette la peau de par la vitre de son véhicule. Quand il sera en Allemagne ou en Europe, il n’en fera pas autant parce qu’il ne verra personne le faire » a indiqué Prof Lacina Yéo.
Cependant, comment forger une mentalité de développement et qui met en valeur certains comportements tels des éco gestes pour maintenir son environnement sain?
La réponse, selon le Prof Lacina Yéo n’est autre que l’introduction de l’éducation au développement durable à l’environnement à l’école et l’implication de la Société Civile en prenant des initiatives sans attendre le ministère de tutelle.
« On me dira que ça existe, mais si tel est le cas qu’on fasse appel à contribution à la Société Civile. Que tous les acteurs de développement de la Côte d’Ivoire se saisissent de la thématique et fassent quelque chose de commun. Que les associations dans nos quartiers n’aient pas que pour mission de régler des conflits, mais qu’elles organisent des journées dédiées à l’hygiène et à la salubrité » a soutenu le Prof Lacina Yéo.
Il a étendu cette prise de conscience au niveau des leaders à quelque niveau que ce soit, au niveau communal comme national. ‘’Il faudrait qu’ils expriment leur volonté politique aussi par rapport à cela. Qu’il y ait des programmes bien élaborés de salubrité’’
A cet effet, il invite les mairies et conseils régionaux à organiser des concours sur le respect de l’environnement et sur l’impact du non-respect de l’environnement.
Les échanges avec le public après l’intervention du Prof Lacina Yéo ont été conduits par le Prof David N’Goran, de la Littérature Comparée, à l’Université Félix Houphouët Boigny (Cocody-Abidjan).
En outre, la remise des prix INDAF aux lauréats de concours de dissertations et de nouvelles, sur le thème « La Paix ce n’est pas un vain mot, c’est un comportement » a mis fin à cette conférence-débat.
JOB ATTEMENE