Après le calme imposé par les élections présidentielles, le bras de fer entre la Fédération ivoirienne de football (Fif) et les clubs pourrait reprendre.
Accusant réception du courrier fédéral référencé 2832 du 08 octobre dernier, les clubs frondeurs ont adressé, hier, un courrier au vitriol dont la Tribune Ivoirienne a reçu copie. Ce que l’on peut remarquer, c’est que les termes de ce courrier ne devraient vraiment pas concourir à apaiser une situation pourtant déjà délétère. « A l’analyse de toute cette situation, nous estimons qu’il était tout à fait opportun pour les clubs, de vous demander, de façon expresse, de convoquer une assemblée générale extraordinaire pour la mise en place des organes électoraux. Ceci aura pour avantage d’éviter de se retrouver face à un blocage certain du fonctionnement » estime le courrier signé de Salif Bictogo, président d’honneur de la Conférence des présidents. Le courrier de s’offusquer ainsi que l’instance fédérale ait estimé, dans sa lettre référencée, que la Conférence ainsi que de l’Union des présidents n’avaient pas qualité pour réclamer une quelconque assemblée générale extraordinaire parce qu’étant des ‘’structures informelles’’. Dans leur réponse d’hier, les clubs frondeurs estiment que Albert Anzouan-Kacou et Cévérin Yeboua n’auront fait que notifier à la Fif des résolutions signées par les clubs présents à la réunion du 16 septembre dernier. Le courrier de rappeler ainsi que contrairement à ce qu’affirme la Fif, qui a argué dans sa réponse que des clubs ne se reconnaissaient pas dans les résolutions, ceux-ci se sont bel et bien exprimés sans aucune pression. Vu qu’avant la réunion, l’ordre du jour a bel et bien été lu et adopté par tous. Le courrier des clubs de citer nommément les présidents de l’Asi d’Abengourou, du CO Domoraud, de l’Edus d’Aboisso et du CO Etuboué comme ayant donné l’assurance de ‘’leur solidarité à toutes les décisions qui seraient arrêtées par les clubs présents de la réunion de ce 16-09-2015’’. Quant à ceux qui auraient participé à la réunion avant de déclarer ne pas reconnaitre les résolutions, le courrier des clubs estime que ces derniers agissent sous ‘’le poids des pressions et menaces’’. Il rappelle cependant que leur requête ne peut prospérer dès lors qu’ils ont adopté librement les résolutions que l’instance fédérale estime ‘’litigieuses’’. Le courrier des clubs de s’interroger à son tour sur la liste des clubs réfractaires. Faisant ainsi ressortir fort opportunément que des présidents de clubs signataires n’aient pourtant pas leur signature et cachet sur la liste contenue dans le courrier dit de contestation. Le comité exécutif sortant de la Fif a-t-il traité d’’’inopportune’’ et d’’’insensée’’ la requête des clubs exigeant l’organisation d’une assemblée générale extraordinaire ? Le courrier signé de Salif Bictogo s’en étonne et rappelle que la requête en question a été adressée au comité directeur sortant le 28 septembre, alors que son mandat avait officiellement pris fin le 10 septembre précédent. A en croire Salif Bictogo, il revenait statutairement aux clubs de faire une telle demande. Le cas contraire, la Fif ne serait habilitée à le faire qu’après avoir obtenu une décision de justice dans ce sens. Sur la question, le courrier adressé hier à l’instance fédérale se termine par une menace à peine voilée : « En refusant de convoquer une assemblée générale extraordinaire, comme les clubs vous l’ont demandé, vous ne faites qu’ouvrir les portes à d’autres voix. Et rassurez-vous, toutes ces voix seront exploitées à toutes fins utiles si vous nous contraigniez ». No coment.
Patrice BEKET
Légende : Salif Bictogo a signé la lettre adressée à la Fif hier.
Accusant réception du courrier fédéral référencé 2832 du 08 octobre dernier, les clubs frondeurs ont adressé, hier, un courrier au vitriol dont la Tribune Ivoirienne a reçu copie. Ce que l’on peut remarquer, c’est que les termes de ce courrier ne devraient vraiment pas concourir à apaiser une situation pourtant déjà délétère. « A l’analyse de toute cette situation, nous estimons qu’il était tout à fait opportun pour les clubs, de vous demander, de façon expresse, de convoquer une assemblée générale extraordinaire pour la mise en place des organes électoraux. Ceci aura pour avantage d’éviter de se retrouver face à un blocage certain du fonctionnement » estime le courrier signé de Salif Bictogo, président d’honneur de la Conférence des présidents. Le courrier de s’offusquer ainsi que l’instance fédérale ait estimé, dans sa lettre référencée, que la Conférence ainsi que de l’Union des présidents n’avaient pas qualité pour réclamer une quelconque assemblée générale extraordinaire parce qu’étant des ‘’structures informelles’’. Dans leur réponse d’hier, les clubs frondeurs estiment que Albert Anzouan-Kacou et Cévérin Yeboua n’auront fait que notifier à la Fif des résolutions signées par les clubs présents à la réunion du 16 septembre dernier. Le courrier de rappeler ainsi que contrairement à ce qu’affirme la Fif, qui a argué dans sa réponse que des clubs ne se reconnaissaient pas dans les résolutions, ceux-ci se sont bel et bien exprimés sans aucune pression. Vu qu’avant la réunion, l’ordre du jour a bel et bien été lu et adopté par tous. Le courrier des clubs de citer nommément les présidents de l’Asi d’Abengourou, du CO Domoraud, de l’Edus d’Aboisso et du CO Etuboué comme ayant donné l’assurance de ‘’leur solidarité à toutes les décisions qui seraient arrêtées par les clubs présents de la réunion de ce 16-09-2015’’. Quant à ceux qui auraient participé à la réunion avant de déclarer ne pas reconnaitre les résolutions, le courrier des clubs estime que ces derniers agissent sous ‘’le poids des pressions et menaces’’. Il rappelle cependant que leur requête ne peut prospérer dès lors qu’ils ont adopté librement les résolutions que l’instance fédérale estime ‘’litigieuses’’. Le courrier des clubs de s’interroger à son tour sur la liste des clubs réfractaires. Faisant ainsi ressortir fort opportunément que des présidents de clubs signataires n’aient pourtant pas leur signature et cachet sur la liste contenue dans le courrier dit de contestation. Le comité exécutif sortant de la Fif a-t-il traité d’’’inopportune’’ et d’’’insensée’’ la requête des clubs exigeant l’organisation d’une assemblée générale extraordinaire ? Le courrier signé de Salif Bictogo s’en étonne et rappelle que la requête en question a été adressée au comité directeur sortant le 28 septembre, alors que son mandat avait officiellement pris fin le 10 septembre précédent. A en croire Salif Bictogo, il revenait statutairement aux clubs de faire une telle demande. Le cas contraire, la Fif ne serait habilitée à le faire qu’après avoir obtenu une décision de justice dans ce sens. Sur la question, le courrier adressé hier à l’instance fédérale se termine par une menace à peine voilée : « En refusant de convoquer une assemblée générale extraordinaire, comme les clubs vous l’ont demandé, vous ne faites qu’ouvrir les portes à d’autres voix. Et rassurez-vous, toutes ces voix seront exploitées à toutes fins utiles si vous nous contraigniez ». No coment.
Patrice BEKET
Légende : Salif Bictogo a signé la lettre adressée à la Fif hier.