Huit candidatures ont été enregistrées pour le poste de président de la Fédération internationale de football et associations (Fifa) dont l’élection est prévue le 26 février à Zurich en Suisse. Zoom sur ces prétendants à la succession de Sepp Blatter.
Le Français Michel Platini (60 ans), président de l’Uefa était le grandissime favori pour redorer le blason de la Fifa, après le scandale de corruption qui a secoué l’institution en mai 2015. Mais sa candidature a pris du plomb dans l’aile, pour une affaire de pot-de-vin. La commission d’éthique de la Fifa l’a d’ailleurs suspendu pour 90 jours, à la suite de cette affaire où il est avéré qu’il a encaissé 1,8 million d’euros de la Fifa. Le triple Ballon d’Or (1983, 1984 et 1985) est donc dans de beaux draps. Et sans surprise, sa candidature pourrait être rejetée. Mais un autre Français lorgne le fauteuil. Il s’agit de Jérôme Champagne (57 ans). L’ex-secrétaire des affaires étrangères, selon la presse française, a abandonné la carrière de diplomate, après la Coupe du monde 98 organisée en France. Pion de Sepp Blatter, ce dernier l’a nommé conseiller international de la Fifa. Poste qu’il occupera pendant 11 ans avant d’être viré en 2010. Opposé à Michel Michel, Champagne qui a pu réunir les cinq parrainages nécessaires pour prétendre à la présidence de la Fifa, après son échec de mai 2015, veut compter sur les soutiens de Sepp Blatter et des détracteurs de Michel Platini, pour s’installer au siège de l’instance à Zurich. Que dire du prince? Le Jordanien, Ali Ben-Hussein, adversaire de Sepp Blatter lors du congrès électif de mai dernier, revient à la charge. A 39 ans, le prince qui dirige la Fédération jordanienne de football espère succéder à Sepp Blatter, même s’il est désormais en froid avec Michel Michel qui l’avait soutenu et fait basculer l’électorat européen en sa faveur. Face à Blatter, le 29 mai 2015, il avait d’ailleurs récolté 73 voix contre 133, au premier tour, avant de se retirer. Outre Platini, un ancien joueur veut diriger la Fifa. Il s’agit de David Nakhid de Trinité-et-Tobago. A 51 ans, l’ancien capitaine de Trinité-et-Tobago qui a notamment évolué au Grasshopper Zurich en Suisse, milite pour une Fifa qui ne fait pas la part belle à l’Europe. Son credo, un rééquilibrage de la Fédération pour que chaque continent soit bien représenté dans les instances dirigeantes. L’Afrique n’est pas en reste dans ce ballet. Puisque deux Africains sont en lice. Le premier se nomme Mosimo Grabriel Sexwale, bien connu sous le pseudo de Tokyo Sexwale. Il vient d’Afrique du Sud et est âgé de 62 ans. Ce multimillionnaire a fait la prison et a eu pour compagnon de cellule, apprend-on, Nelson Mandela. Membre influent de l’Anc, c’est en 1990 qu’il a été libéré. L’ex-ministre du Logement, a fait partie du comité de candidature de la Coupe du monde 2010 que son pays a raflé au nez et à la barbe du Maroc. Au moment où la Fédération internationale est dans la tourmente, celui qui se définit déjà comme un homme qui ne vient pas du football, espère apporter le renouveau escompté. A côté de lui, il y a le Libérien Musa Bility (48 ans). Actuel président de la Fédération libérienne de football, Bility est également multimillionnaire. L’homme d’affaires excelle dans le pétrole et le ciment. Bien bavard, il avait été le premier à demander la démission pure et simple de Blatter et de Platini, lorsque ces derniers ont été suspendus. En 2013, rappelle lequipe.fr, Musa Bility a été suspendu six mois par la Confédération africaine de football (Caf) pour détention de documents confidentiels de l’instance dirigée par Issa Hayatou. Mais pour beaucoup d’observateurs, Cheikh Salman qui est membre de la famille royale du Bahreïn serait en pole position pour prendre le contrôle de la Fifa. Président en exercice de la Confédération asiatique de football (Afc), l’équivalent de la Caf pour l’Afrique, et surtout vice-président de la Fifa, Salman a surpris tout le monde, en déposant son dossier à quelques heures du délai du dépôt des candidatures, lundi dernier. «Remettre la Fifa sur la bonne voie», l’aura motivé. En tout cas, à 49 ans, il est vu comme le grand favori après les déboires de Platini. Un Suisse part, un autre à la barre. Pourquoi pas? Le Suisse Gianni Infantino (45 ans), en attendant son intronisation comme président de l’Uefa, en cas de suspension confirmée pour Platini, veut jouer le trouble-fête. L’avocat de profession qui a intégré le système du football européen en 2000, bénéficierait du soutien de nombreuses fédérations sur le vieux continent.
Annoncia SEHOUE
Le Français Michel Platini (60 ans), président de l’Uefa était le grandissime favori pour redorer le blason de la Fifa, après le scandale de corruption qui a secoué l’institution en mai 2015. Mais sa candidature a pris du plomb dans l’aile, pour une affaire de pot-de-vin. La commission d’éthique de la Fifa l’a d’ailleurs suspendu pour 90 jours, à la suite de cette affaire où il est avéré qu’il a encaissé 1,8 million d’euros de la Fifa. Le triple Ballon d’Or (1983, 1984 et 1985) est donc dans de beaux draps. Et sans surprise, sa candidature pourrait être rejetée. Mais un autre Français lorgne le fauteuil. Il s’agit de Jérôme Champagne (57 ans). L’ex-secrétaire des affaires étrangères, selon la presse française, a abandonné la carrière de diplomate, après la Coupe du monde 98 organisée en France. Pion de Sepp Blatter, ce dernier l’a nommé conseiller international de la Fifa. Poste qu’il occupera pendant 11 ans avant d’être viré en 2010. Opposé à Michel Michel, Champagne qui a pu réunir les cinq parrainages nécessaires pour prétendre à la présidence de la Fifa, après son échec de mai 2015, veut compter sur les soutiens de Sepp Blatter et des détracteurs de Michel Platini, pour s’installer au siège de l’instance à Zurich. Que dire du prince? Le Jordanien, Ali Ben-Hussein, adversaire de Sepp Blatter lors du congrès électif de mai dernier, revient à la charge. A 39 ans, le prince qui dirige la Fédération jordanienne de football espère succéder à Sepp Blatter, même s’il est désormais en froid avec Michel Michel qui l’avait soutenu et fait basculer l’électorat européen en sa faveur. Face à Blatter, le 29 mai 2015, il avait d’ailleurs récolté 73 voix contre 133, au premier tour, avant de se retirer. Outre Platini, un ancien joueur veut diriger la Fifa. Il s’agit de David Nakhid de Trinité-et-Tobago. A 51 ans, l’ancien capitaine de Trinité-et-Tobago qui a notamment évolué au Grasshopper Zurich en Suisse, milite pour une Fifa qui ne fait pas la part belle à l’Europe. Son credo, un rééquilibrage de la Fédération pour que chaque continent soit bien représenté dans les instances dirigeantes. L’Afrique n’est pas en reste dans ce ballet. Puisque deux Africains sont en lice. Le premier se nomme Mosimo Grabriel Sexwale, bien connu sous le pseudo de Tokyo Sexwale. Il vient d’Afrique du Sud et est âgé de 62 ans. Ce multimillionnaire a fait la prison et a eu pour compagnon de cellule, apprend-on, Nelson Mandela. Membre influent de l’Anc, c’est en 1990 qu’il a été libéré. L’ex-ministre du Logement, a fait partie du comité de candidature de la Coupe du monde 2010 que son pays a raflé au nez et à la barbe du Maroc. Au moment où la Fédération internationale est dans la tourmente, celui qui se définit déjà comme un homme qui ne vient pas du football, espère apporter le renouveau escompté. A côté de lui, il y a le Libérien Musa Bility (48 ans). Actuel président de la Fédération libérienne de football, Bility est également multimillionnaire. L’homme d’affaires excelle dans le pétrole et le ciment. Bien bavard, il avait été le premier à demander la démission pure et simple de Blatter et de Platini, lorsque ces derniers ont été suspendus. En 2013, rappelle lequipe.fr, Musa Bility a été suspendu six mois par la Confédération africaine de football (Caf) pour détention de documents confidentiels de l’instance dirigée par Issa Hayatou. Mais pour beaucoup d’observateurs, Cheikh Salman qui est membre de la famille royale du Bahreïn serait en pole position pour prendre le contrôle de la Fifa. Président en exercice de la Confédération asiatique de football (Afc), l’équivalent de la Caf pour l’Afrique, et surtout vice-président de la Fifa, Salman a surpris tout le monde, en déposant son dossier à quelques heures du délai du dépôt des candidatures, lundi dernier. «Remettre la Fifa sur la bonne voie», l’aura motivé. En tout cas, à 49 ans, il est vu comme le grand favori après les déboires de Platini. Un Suisse part, un autre à la barre. Pourquoi pas? Le Suisse Gianni Infantino (45 ans), en attendant son intronisation comme président de l’Uefa, en cas de suspension confirmée pour Platini, veut jouer le trouble-fête. L’avocat de profession qui a intégré le système du football européen en 2000, bénéficierait du soutien de nombreuses fédérations sur le vieux continent.
Annoncia SEHOUE
