Les Eléphants judokas ont décroché 18 médailles lors des trois dernières sorties continentales. Un bilan qui selon Isaac Angbo le président de la fédération ivoirienne de judo, n’est que le fruit d’une formation discrètement menée depuis plusieurs années.
L’équipe nationale de judo respire la grande forme en ce moment. En trois mois, les Eléphants judokas ont décroché 18 médailles. Trois lors du championnat d’Afrique des jeunes au Caire en septembre dernier. 13 médailles lors du TIAO 2015 à Abidjan en août et deux autres lors des 11e jeux africains de Brazzaville en septembre dernier. Un bilan jugé satisfaisant par plusieurs observateurs, et qui selon Isaac Angbo, président de la FIDJA, n’est que la résultante d’un travail de longue haleine. « Depuis 2008 nous avons décidé de travailler discrètement avec nos athlètes. Une formation sur un long terme afin que ces derniers, une fois montés sur le podium n’en redescendent plus», a expliqué le patron du judo ivoirien. Et à en croire Isaac Angbo, ce bilan, malgré le manque de moyens n’est qu’un aperçu du potentiel de son groupe. « Il y a de la bonne graine et les jeunes progressent rapidement. La moisson serait encore plus abondante si les moyens suivaient la formation et la préparation des compétitions », a-t-il ajouté. Cependant, le premier responsable du judo ivoirien ne cache pas sa déception concernant le bilan des judokas aux jeux africains de Brazzaville. « Je ne suis pas tout à fait satisfait comme certains le sont. A Brazzaville, nous n’avons décroché seulement que deux médailles alors que l’objectif cette année était d’en décrocher au moins quatre », s’est-il offusqué.
Des passionnés au chevet de l’équipe nationale
Selon certains observateurs, ces résultats obtenus ces trois derniers mois sont à mettre à l’actif de plusieurs passionnés. Parmi ceux-ci Isaac Angbo président de la FIJDA. « Isaac Angbo a toujours usé de ses relations personnelles pour accompagner les équipes nationales dans toutes leurs préparations », ont indiqué plusieurs présidents de clubs. Il y a également les encadreurs, en l’occurrence maitres Dao Mamadou, entraineur de l’équipe nationale, et Paul Delormas le DTN. « Le Français nous apporte beaucoup surtout au niveau des entrainements des athlètes de haut niveau, de la formation des entraineurs. Il met à notre disposition du matériel. Il est aussi l’initiateur d’un jumelage avec plusieurs clubs français de judo, jumelage qui a permis à plusieurs de nos judokas de séjourner en France pour des stages » a confié le président de la FIJDA.
Objectif jeux de la francophonie 2017
« Aujourd’hui, notre objectif est de dominer les prochains jeux de la francophonie qui se dérouleront en Côte d’Ivoire en 2017 », a déclaré l’ancien champion d’Afrique 1992. Toujours selon lui, « les résultats obtenus ces trois derniers mois donnent de belles perspectives pour cette compétition. Mais aussi du moral aux athlètes qui en avaient vraiment besoin ». En revanche, l’ancien champion de Côte d’Ivoire reconnait que l’équipe nationale souffre véritablement d’un manque de moyens. « Nos athlètes peuvent faire mieux. Par exemple au Caire et à Brazzaville, Polneau Wilfried et Daboné Zulea perdent leurs finales par manque d’assistance rapprochée et de compétition. Nous avons besoin de plus de moyens humains et financiers pour préparer nos différentes sélections pour les futurs grandes compétitions » a-t-il plaidé. Il a fini par conclure que la FIJDA compte se donner les moyens pour atteindre son objectif. Celui de voir les Eléphants judokas s’installer sur le toit du monde francophone.
Alex Sangaré (stagiaire)
L’équipe nationale de judo respire la grande forme en ce moment. En trois mois, les Eléphants judokas ont décroché 18 médailles. Trois lors du championnat d’Afrique des jeunes au Caire en septembre dernier. 13 médailles lors du TIAO 2015 à Abidjan en août et deux autres lors des 11e jeux africains de Brazzaville en septembre dernier. Un bilan jugé satisfaisant par plusieurs observateurs, et qui selon Isaac Angbo, président de la FIDJA, n’est que la résultante d’un travail de longue haleine. « Depuis 2008 nous avons décidé de travailler discrètement avec nos athlètes. Une formation sur un long terme afin que ces derniers, une fois montés sur le podium n’en redescendent plus», a expliqué le patron du judo ivoirien. Et à en croire Isaac Angbo, ce bilan, malgré le manque de moyens n’est qu’un aperçu du potentiel de son groupe. « Il y a de la bonne graine et les jeunes progressent rapidement. La moisson serait encore plus abondante si les moyens suivaient la formation et la préparation des compétitions », a-t-il ajouté. Cependant, le premier responsable du judo ivoirien ne cache pas sa déception concernant le bilan des judokas aux jeux africains de Brazzaville. « Je ne suis pas tout à fait satisfait comme certains le sont. A Brazzaville, nous n’avons décroché seulement que deux médailles alors que l’objectif cette année était d’en décrocher au moins quatre », s’est-il offusqué.
Des passionnés au chevet de l’équipe nationale
Selon certains observateurs, ces résultats obtenus ces trois derniers mois sont à mettre à l’actif de plusieurs passionnés. Parmi ceux-ci Isaac Angbo président de la FIJDA. « Isaac Angbo a toujours usé de ses relations personnelles pour accompagner les équipes nationales dans toutes leurs préparations », ont indiqué plusieurs présidents de clubs. Il y a également les encadreurs, en l’occurrence maitres Dao Mamadou, entraineur de l’équipe nationale, et Paul Delormas le DTN. « Le Français nous apporte beaucoup surtout au niveau des entrainements des athlètes de haut niveau, de la formation des entraineurs. Il met à notre disposition du matériel. Il est aussi l’initiateur d’un jumelage avec plusieurs clubs français de judo, jumelage qui a permis à plusieurs de nos judokas de séjourner en France pour des stages » a confié le président de la FIJDA.
Objectif jeux de la francophonie 2017
« Aujourd’hui, notre objectif est de dominer les prochains jeux de la francophonie qui se dérouleront en Côte d’Ivoire en 2017 », a déclaré l’ancien champion d’Afrique 1992. Toujours selon lui, « les résultats obtenus ces trois derniers mois donnent de belles perspectives pour cette compétition. Mais aussi du moral aux athlètes qui en avaient vraiment besoin ». En revanche, l’ancien champion de Côte d’Ivoire reconnait que l’équipe nationale souffre véritablement d’un manque de moyens. « Nos athlètes peuvent faire mieux. Par exemple au Caire et à Brazzaville, Polneau Wilfried et Daboné Zulea perdent leurs finales par manque d’assistance rapprochée et de compétition. Nous avons besoin de plus de moyens humains et financiers pour préparer nos différentes sélections pour les futurs grandes compétitions » a-t-il plaidé. Il a fini par conclure que la FIJDA compte se donner les moyens pour atteindre son objectif. Celui de voir les Eléphants judokas s’installer sur le toit du monde francophone.
Alex Sangaré (stagiaire)