Yaya Touré n’a pas porté de gants pour dénoncer le manque d’envie de la nouvelle génération de joueurs africains, incapables aujourd’hui de rivaliser avec Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, dans les grands clubs européens. Morceaux choisis de son entretien à France Football.
Pour le milieu de terrain de Manchester City, Yaya Touré, le constat est terrible et les raisons de l’absence de stars africaines parmi les meilleurs joueurs du monde sont nombreuses. Selon lui, c’est surtout le manque d’envie qui empêche le joueur africain de donner sa pleine mesure et de rivaliser avec le gotha des stars du ballon rond. « Je reconnais que je vois trop de joueurs africains se comporter avec légèreté. On dirait qu’ils n’ont pas très faim. Pas assez à mon goût. Ils ne sont pas assez conscients des efforts à faire pour aller tout en haut. Bien sûr, ça peut aller assez vite au début. Trop sans doute. Mais lorsqu’il s’agit de gravir les dernières marches pour aller tout en haut avec les Messi ou Cristiano Ronaldo, il n’y a plus personne. ». Mais plus que la légèreté affichée par le joueur africain, Yaya Touré dénonce un manque cruel d’ambitions et raconte une anecdote pour étayer ses propos. « Je discutais avec un jeune Africain qui me disait ‘’ moi j’aimerais bien évoluer dans un des cinq plus grands championnats d’Europe’’. Je n’ai pu m’empêcher de lui répondre : ‘’ et pourquoi pas viser le meilleur ?’’ Ce manque d’ambition les conduit souvent à vite se satisfaire de leur sort. Ils abandonnent les gros objectifs beaucoup trop rapidement. Comme si c’était hors d’atteinte. Pas fait pour eux. ». Avant d’aller plus loin dans la réflexion, rappelant la vie de rêve de footballeur qui peut rapidement faire perdre pied, même aux plus solides et sérieux d’entre eux. « Ils se laissent parfois aller trop vite. Ils sont dans leur monde, ils se croient arrivés, les plus beaux, les plus forts. Malheureusement, beaucoup ne voient dans ce job que le bon côté : l’argent facile, les filles, les sorties, les jolies voitures, les belles fringues. Ils abandonnent trop vite l’idée d’aller chercher les meilleurs. Ils ne savent pas toujours souffrir. Beaucoup se contentent de peu. Ils envoient de l’argent au pays et sont à l’abri pour les prochaines années. Pourquoi se faire mal ? En fait, j’ai le sentiment qu’ils s’empêchent de viser haut. Comme par fatalisme. Ils pensent que le top du top n’est pas fait pour eux. Et pourquoi pas ? Même s’il passait parfois pour quelqu’un d’un peu arrogant ou prétentieux, Samuel Eto’o, lui, avait cette faim de monter et de monter tout en haut. ». Si le quadruple meilleur joueur africain de l’année ne cherche pas d’excuse aux maux qui frappent le football africain, Yaya Touré veut croire à des lendemains meilleurs et attend beaucoup d’un Sofiane Feghouli, d’un André Ayew ou d’un Gervinho. Cela passera sans doute par le retour des stars africaines dans les meilleurs clubs européens. Toutefois, il reconnaît que des joueurs comme Samuel Eto’o Fils, Didier Drogba ou encore le Nigérian Okocha ont mis la barre très haute. « Depuis quelque temps maintenant, je constate moi aussi que les Africains ont du mal à s’imposer ou à exister dans les plus grandes équipes. Mais tout ceci est un peu de la faute de Didier (Drogba), d’Eto’o, d’Essien ou encore d’Okocha. Et peut-être, aussi, un tout petit peu de la mienne, sans vouloir passer pour un prétentieux. Ces joueurs-là ont placé la barre tellement haut que c’est très dur d’arriver derrière », peut-on lire également sur le site de France Football.
Annoncia SEHOUE avec footmercato.net
Pour le milieu de terrain de Manchester City, Yaya Touré, le constat est terrible et les raisons de l’absence de stars africaines parmi les meilleurs joueurs du monde sont nombreuses. Selon lui, c’est surtout le manque d’envie qui empêche le joueur africain de donner sa pleine mesure et de rivaliser avec le gotha des stars du ballon rond. « Je reconnais que je vois trop de joueurs africains se comporter avec légèreté. On dirait qu’ils n’ont pas très faim. Pas assez à mon goût. Ils ne sont pas assez conscients des efforts à faire pour aller tout en haut. Bien sûr, ça peut aller assez vite au début. Trop sans doute. Mais lorsqu’il s’agit de gravir les dernières marches pour aller tout en haut avec les Messi ou Cristiano Ronaldo, il n’y a plus personne. ». Mais plus que la légèreté affichée par le joueur africain, Yaya Touré dénonce un manque cruel d’ambitions et raconte une anecdote pour étayer ses propos. « Je discutais avec un jeune Africain qui me disait ‘’ moi j’aimerais bien évoluer dans un des cinq plus grands championnats d’Europe’’. Je n’ai pu m’empêcher de lui répondre : ‘’ et pourquoi pas viser le meilleur ?’’ Ce manque d’ambition les conduit souvent à vite se satisfaire de leur sort. Ils abandonnent les gros objectifs beaucoup trop rapidement. Comme si c’était hors d’atteinte. Pas fait pour eux. ». Avant d’aller plus loin dans la réflexion, rappelant la vie de rêve de footballeur qui peut rapidement faire perdre pied, même aux plus solides et sérieux d’entre eux. « Ils se laissent parfois aller trop vite. Ils sont dans leur monde, ils se croient arrivés, les plus beaux, les plus forts. Malheureusement, beaucoup ne voient dans ce job que le bon côté : l’argent facile, les filles, les sorties, les jolies voitures, les belles fringues. Ils abandonnent trop vite l’idée d’aller chercher les meilleurs. Ils ne savent pas toujours souffrir. Beaucoup se contentent de peu. Ils envoient de l’argent au pays et sont à l’abri pour les prochaines années. Pourquoi se faire mal ? En fait, j’ai le sentiment qu’ils s’empêchent de viser haut. Comme par fatalisme. Ils pensent que le top du top n’est pas fait pour eux. Et pourquoi pas ? Même s’il passait parfois pour quelqu’un d’un peu arrogant ou prétentieux, Samuel Eto’o, lui, avait cette faim de monter et de monter tout en haut. ». Si le quadruple meilleur joueur africain de l’année ne cherche pas d’excuse aux maux qui frappent le football africain, Yaya Touré veut croire à des lendemains meilleurs et attend beaucoup d’un Sofiane Feghouli, d’un André Ayew ou d’un Gervinho. Cela passera sans doute par le retour des stars africaines dans les meilleurs clubs européens. Toutefois, il reconnaît que des joueurs comme Samuel Eto’o Fils, Didier Drogba ou encore le Nigérian Okocha ont mis la barre très haute. « Depuis quelque temps maintenant, je constate moi aussi que les Africains ont du mal à s’imposer ou à exister dans les plus grandes équipes. Mais tout ceci est un peu de la faute de Didier (Drogba), d’Eto’o, d’Essien ou encore d’Okocha. Et peut-être, aussi, un tout petit peu de la mienne, sans vouloir passer pour un prétentieux. Ces joueurs-là ont placé la barre tellement haut que c’est très dur d’arriver derrière », peut-on lire également sur le site de France Football.
Annoncia SEHOUE avec footmercato.net