Abidjan – La Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté a organisé un panel sur le thème « Intérêt ou désintérêt des jeunes pour les processus électoraux ?» co-animé par Dr Flan Moquet, politologue et directeur du Centre de recherche politique d’Abidjan (CRPA), Dr Christophe Kouamé, président de l’association Citoyens et Participation (CIVIS-CI) et Eric-Aimé Semien, président de l’Observatoire ivoirien pour les droits de l’Homme (OIDH).
L’objectif de cette activité organisée jeudi dans le cadre de la 11ème Conférence des Jeudis Libéraux était de comprendre les causes de la baisse du niveau de participation au vote et de mieux cerner les enjeux de la participation des populations notamment, des jeunes, aux processus électoraux.
Au regard du taux de participation à la présidentielle du 25 octobre qui est de 52,86%, des analystes estiment que ceci est un signe désintérêt de la jeunesse qui représente 77% de la population ivoirienne.
Ainsi, pour Dr Christophe Kouamé, cette situation de désintérêt des jeunes pour les processus électoraux en Côte d’Ivoire pourrait se justifier par un certain nombre facteurs.
Ce sont, entre autres, la psychose occasionnée par une décennie de crise politico-militaire ivoirienne, le problème de cohérence de certains projets politiques et l’absence claire de l’intérêt national, l’absence d’un intérêt direct et personnel pour certains jeunes, l’insuffisance d’éducation des jeunes à la citoyenneté, la réconciliation nationale n’est pas encore achevée.
Pour lui, l’enjeu de cette participation des jeunes est d’augmenter la transparence, la pertinence, la durabilité, l’efficience, et la légitimité des processus électoraux. « Pour le jeune, cela peut réanimer en lui la liberté d’expression et le droit au respect de sa dignité car sa participation, comme objectif principal d’accès à une citoyenneté pleine et entière, est importante », a déclaré le président de CIVIS-CI.
De son côté, le président de l’OIDH lie cette situation à des causes beaucoup plus profondes qu’un simple processus électoral. D’après lui, il est opportun d’analyser le rapport entre la jeunesse, la loi et l’autorité. « Ceci ne devrait pas expliquer cela, parce qu’en tant que jeune, on n’est pas simplement de passage, on a une part de responsabilité dans la vie institutionnelle et sociopolitique de l’Etat », a-t-il dit.
Pour sa part, Dr Flan Moquet, a émis des recommandations stratégiques visant à inciter davantage la jeunesse à s’impliquer dans les processus électoraux.
(AIP)
cmas
L’objectif de cette activité organisée jeudi dans le cadre de la 11ème Conférence des Jeudis Libéraux était de comprendre les causes de la baisse du niveau de participation au vote et de mieux cerner les enjeux de la participation des populations notamment, des jeunes, aux processus électoraux.
Au regard du taux de participation à la présidentielle du 25 octobre qui est de 52,86%, des analystes estiment que ceci est un signe désintérêt de la jeunesse qui représente 77% de la population ivoirienne.
Ainsi, pour Dr Christophe Kouamé, cette situation de désintérêt des jeunes pour les processus électoraux en Côte d’Ivoire pourrait se justifier par un certain nombre facteurs.
Ce sont, entre autres, la psychose occasionnée par une décennie de crise politico-militaire ivoirienne, le problème de cohérence de certains projets politiques et l’absence claire de l’intérêt national, l’absence d’un intérêt direct et personnel pour certains jeunes, l’insuffisance d’éducation des jeunes à la citoyenneté, la réconciliation nationale n’est pas encore achevée.
Pour lui, l’enjeu de cette participation des jeunes est d’augmenter la transparence, la pertinence, la durabilité, l’efficience, et la légitimité des processus électoraux. « Pour le jeune, cela peut réanimer en lui la liberté d’expression et le droit au respect de sa dignité car sa participation, comme objectif principal d’accès à une citoyenneté pleine et entière, est importante », a déclaré le président de CIVIS-CI.
De son côté, le président de l’OIDH lie cette situation à des causes beaucoup plus profondes qu’un simple processus électoral. D’après lui, il est opportun d’analyser le rapport entre la jeunesse, la loi et l’autorité. « Ceci ne devrait pas expliquer cela, parce qu’en tant que jeune, on n’est pas simplement de passage, on a une part de responsabilité dans la vie institutionnelle et sociopolitique de l’Etat », a-t-il dit.
Pour sa part, Dr Flan Moquet, a émis des recommandations stratégiques visant à inciter davantage la jeunesse à s’impliquer dans les processus électoraux.
(AIP)
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