La journée nationale de la paix célébrée le dimanche 15 novembre a été une occasion pour les têtes couronnées de faire des propositions pour une paix durable en Côte d’Ivoire
La Côte d’Ivoire a encore célébré le dimanche 15 novembre dernier, la journée nationale de la paix (JNP 2015) dans la commune d’Agboville, région de l’Agnéby-Tiassa. Le thème de cette année a porté sur le concept ‘’Un Ivoirien nouveau pour un une paix durable’’. Cette cérémonie a été l’occasion pour Anne Désiré Ouloto, ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant de rendre un hommage appuyé aux artisans de paix en Côte d’Ivoire. Plusieurs personnalités du milieu politique, religieux et coutumier au nombre de 47 ont été faits commandeurs, chevaliers et officiers du mérite dans l’ordre national de la Solidarité. Parmi les chefs coutumiers, quelques chefs de village que nous avons approchés ont été formels sur les conditions d’un retour véritable et définitif de la paix en Côte d’Ivoire. Selon Ahiba Clément, chef du village de Guessigué 2 dans le département d’Agboville, une paix véritable est le corolaire d’une justice équitable. Pour lui, tant que les partisans du camp du président Laurent Gbagbo seront détenus dans diverses prisons du pays, tant que le retour des exilés ne sera pas possible, tant que les ivoiriens toujours assujettis à la justice des vainqueurs, la paix recherchée et célébrée chaque année, sera qu’une vue de l’esprit. Cette assertion a été partagée par plusieurs autres têtes couronnées interrogées sur la question. Pour Agbassi Atcho Jean-Paul (chef du village de M’pouto, Cocody) « Pour arriver à la paix, il faut que les autorités et le reste des ivoiriens apprennent à pardonner. La paix en Côte d’Ivoire n’est pas loin. On doit laisser la justice faire de manière indépendante son travail. »,a-t-il laisser entendre. Même son de cloche chez Diagai Zacharie, chef du village de Fengolo, dans le département de Duékoué. Pour Anne Désiré Ouloto, la célébration de la journée nationale de paix à Agboville apparait pour le ministère dont la ministre à la charge de gérer comme une opportunité à saisir pour reconnaitre et récompenser de différents efforts des acteurs ayant contribué à la promotion de la paix et de la cohésion sociale dans la région de l’Agneby-Tiassa en particulier, et de tous ceux qui y ont œuvrer à travers la Côte d’Ivoire en général. Adama Bictogo, parrain de la cérémonie a invité les uns et les autres à être des acteurs et artisans de la recherche de la paix chacun à son niveau. Eyse Ouattara, directrice de l’Observatoire de la solidarité et de la cohésion sociale a profité de cette opportunité pour rendre public le rapport de la structure qu’elle dirige sur l’état de la cohésion sociale en Côte d’Ivoire. Le document a été officiellement remis à la ministre Anne Désiré Ouloto.
Parfait Zio
La Côte d’Ivoire a encore célébré le dimanche 15 novembre dernier, la journée nationale de la paix (JNP 2015) dans la commune d’Agboville, région de l’Agnéby-Tiassa. Le thème de cette année a porté sur le concept ‘’Un Ivoirien nouveau pour un une paix durable’’. Cette cérémonie a été l’occasion pour Anne Désiré Ouloto, ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant de rendre un hommage appuyé aux artisans de paix en Côte d’Ivoire. Plusieurs personnalités du milieu politique, religieux et coutumier au nombre de 47 ont été faits commandeurs, chevaliers et officiers du mérite dans l’ordre national de la Solidarité. Parmi les chefs coutumiers, quelques chefs de village que nous avons approchés ont été formels sur les conditions d’un retour véritable et définitif de la paix en Côte d’Ivoire. Selon Ahiba Clément, chef du village de Guessigué 2 dans le département d’Agboville, une paix véritable est le corolaire d’une justice équitable. Pour lui, tant que les partisans du camp du président Laurent Gbagbo seront détenus dans diverses prisons du pays, tant que le retour des exilés ne sera pas possible, tant que les ivoiriens toujours assujettis à la justice des vainqueurs, la paix recherchée et célébrée chaque année, sera qu’une vue de l’esprit. Cette assertion a été partagée par plusieurs autres têtes couronnées interrogées sur la question. Pour Agbassi Atcho Jean-Paul (chef du village de M’pouto, Cocody) « Pour arriver à la paix, il faut que les autorités et le reste des ivoiriens apprennent à pardonner. La paix en Côte d’Ivoire n’est pas loin. On doit laisser la justice faire de manière indépendante son travail. »,a-t-il laisser entendre. Même son de cloche chez Diagai Zacharie, chef du village de Fengolo, dans le département de Duékoué. Pour Anne Désiré Ouloto, la célébration de la journée nationale de paix à Agboville apparait pour le ministère dont la ministre à la charge de gérer comme une opportunité à saisir pour reconnaitre et récompenser de différents efforts des acteurs ayant contribué à la promotion de la paix et de la cohésion sociale dans la région de l’Agneby-Tiassa en particulier, et de tous ceux qui y ont œuvrer à travers la Côte d’Ivoire en général. Adama Bictogo, parrain de la cérémonie a invité les uns et les autres à être des acteurs et artisans de la recherche de la paix chacun à son niveau. Eyse Ouattara, directrice de l’Observatoire de la solidarité et de la cohésion sociale a profité de cette opportunité pour rendre public le rapport de la structure qu’elle dirige sur l’état de la cohésion sociale en Côte d’Ivoire. Le document a été officiellement remis à la ministre Anne Désiré Ouloto.
Parfait Zio