Initiateur de la première édition du Marathon d’Abidjan, Victor Yapobi estime que ce qui oppose sa structure à l’instance fédérale de l’athlétisme n’est pas insoluble.
M. Yapobi, quel est votre état d’esprit après la tenue effective du Marathon de Côte d’Ivoire dont vous êtes le principal initiateur ?
Comme je l’ai dit à vos confrères, c’est difficile de se juger. Il vous revient donc de me juger, de faire des critiques, positives ou négatives, mais elles doivent être dans tous les cas constructives. Ceci dit, nous étions à notre première tentative et tout ne pouvait pas être parfait. Dans tous les cas, nous sommes satisfaits de la mobilisation, parce que nous attendions 10 mille personnes et nous en avions eu plus que ça. Je pense que pour la prochaine édition, ça devrait aller.
A lire la joie sur votre visage, on devine aisément que votre objectif a été atteint ?
Tout à fait, parce que j’avais peur de tout. Par exemple, qu’il pleuve ou que les gens ne viennent pas. En tout cas, je suis comme une femme qui vient d’accoucher. Je suis très content.
Aviez-vous craint un quelconque sabotage ?
Saboter ? ça n’aurait servi à rien. Mais j’avais plutôt peur de la pluie et de certains autres paramètres que je ne pouvais pas maîtriser.
La passe d’armes avec la Fédération ivoirienne d’athlétisme (Fia) est donc derrière nous ?
Non, mais la Fédération, c’est la Fédération. Nous sommes en Côte d’Ivoire et on se connaît tous, il n’y a rien. Nous sommes tous des amis. Tous ceux qui travaillent dans mon équipe sont de la Fédération. Maintenant qu’on a fini, on va s’asseoir et on va discuter pour trouver un terrain d’entente avec la Fédération.
En attendant, vous avez frappé un grand coup en faisant venir des experts de la Fédération internationale ?
Mais je peux vous dire que ça m’a coûté cher. Mais je suis content, parce qu’ils nous ont appris beaucoup de choses. A savoir comment on organise un marathon selon les standards internationaux. C’est bon pour nous, puisque toute mon équipe a aussi appris.
Victor Yapobi, hier à Miss Côte d’Ivoire, aujourd’hui au Marathon de Côte d’Ivoire. L’athlétisme n’était-il pas un saut dans l’inconnu pour vous ?
Ah non, j’ai été dirigeant de football pendant plus de 20 ans, en tant que secrétaire général du Stade d’Abidjan, puis vice-président. C’est vous dire que le sport, je connais.
Qu’en est-il de l’athlétisme ?
Certes, l’athlétisme, je le connais moins. Mais quand on est dans le sport, on est dans le sport.
Que retenez-vous de votre coup d’essai ?
Mais j’attends vos critiques (rires)
Peut-on dire que l’apprentissage a été facile pour vous ?
L’apprentissage a été toujours difficile. Laissez-nous le temps de travailler tranquillement et peut-être que dans trois ans, vous pourrez nous juger.
Que nous promet Yapobi pour la prochaine édition ?
Je promets déjà que le Marathon de Côte d’Ivoire se tiendra chaque année à la même date, c'est-à-dire le 15 novembre, si Dieu nous donne longue vie.
Avec des pointures étrangères ?
Bien sûr, avec des athlètes étrangers si Dieu le veut.
Interview réalisée par Patrice BEKET
M. Yapobi, quel est votre état d’esprit après la tenue effective du Marathon de Côte d’Ivoire dont vous êtes le principal initiateur ?
Comme je l’ai dit à vos confrères, c’est difficile de se juger. Il vous revient donc de me juger, de faire des critiques, positives ou négatives, mais elles doivent être dans tous les cas constructives. Ceci dit, nous étions à notre première tentative et tout ne pouvait pas être parfait. Dans tous les cas, nous sommes satisfaits de la mobilisation, parce que nous attendions 10 mille personnes et nous en avions eu plus que ça. Je pense que pour la prochaine édition, ça devrait aller.
A lire la joie sur votre visage, on devine aisément que votre objectif a été atteint ?
Tout à fait, parce que j’avais peur de tout. Par exemple, qu’il pleuve ou que les gens ne viennent pas. En tout cas, je suis comme une femme qui vient d’accoucher. Je suis très content.
Aviez-vous craint un quelconque sabotage ?
Saboter ? ça n’aurait servi à rien. Mais j’avais plutôt peur de la pluie et de certains autres paramètres que je ne pouvais pas maîtriser.
La passe d’armes avec la Fédération ivoirienne d’athlétisme (Fia) est donc derrière nous ?
Non, mais la Fédération, c’est la Fédération. Nous sommes en Côte d’Ivoire et on se connaît tous, il n’y a rien. Nous sommes tous des amis. Tous ceux qui travaillent dans mon équipe sont de la Fédération. Maintenant qu’on a fini, on va s’asseoir et on va discuter pour trouver un terrain d’entente avec la Fédération.
En attendant, vous avez frappé un grand coup en faisant venir des experts de la Fédération internationale ?
Mais je peux vous dire que ça m’a coûté cher. Mais je suis content, parce qu’ils nous ont appris beaucoup de choses. A savoir comment on organise un marathon selon les standards internationaux. C’est bon pour nous, puisque toute mon équipe a aussi appris.
Victor Yapobi, hier à Miss Côte d’Ivoire, aujourd’hui au Marathon de Côte d’Ivoire. L’athlétisme n’était-il pas un saut dans l’inconnu pour vous ?
Ah non, j’ai été dirigeant de football pendant plus de 20 ans, en tant que secrétaire général du Stade d’Abidjan, puis vice-président. C’est vous dire que le sport, je connais.
Qu’en est-il de l’athlétisme ?
Certes, l’athlétisme, je le connais moins. Mais quand on est dans le sport, on est dans le sport.
Que retenez-vous de votre coup d’essai ?
Mais j’attends vos critiques (rires)
Peut-on dire que l’apprentissage a été facile pour vous ?
L’apprentissage a été toujours difficile. Laissez-nous le temps de travailler tranquillement et peut-être que dans trois ans, vous pourrez nous juger.
Que nous promet Yapobi pour la prochaine édition ?
Je promets déjà que le Marathon de Côte d’Ivoire se tiendra chaque année à la même date, c'est-à-dire le 15 novembre, si Dieu nous donne longue vie.
Avec des pointures étrangères ?
Bien sûr, avec des athlètes étrangers si Dieu le veut.
Interview réalisée par Patrice BEKET