La fédération ivoirienne de cyclisme (FIC) veut inscrire le Tour de Côte d’Ivoire parmi les meilleurs de la sous-région. Elle a signé le dimanche dernier un partenariat avec celle du Burkina Faso, plus aguerrie dans l’organisation du Tour du Faso
La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ont décidé de partager leurs expériences en matière d’organisation de tour cycliste. A cet effet, une délégation du Tour du Faso conduite par le président de la Fédération burkinabè de cyclisme, Alassane D. Ouangraoua, du secrétaire permanent, Sawadogo Rasmane et du DTN Sawadogo Martin ont rencontré le dimanche 06 décembre dernier dans un hôtel à Marcory (Abidjan) le président de la fédération ivoirienne de cyclisme (FIC), Jean-Marie Allah Kouamé et ses collaborateurs. « Cette rencontre vise à partager nos expériences en matière d’organisation de Tour. Notre objectif est de permettre à la Côte d’Ivoire et au Burkina Faso d’être les locomotives du cyclisme en Afrique de l’Ouest», a indiqué le président burkinabé de cyclisme, Alassane Ouangraoua. Pour une franche collaboration entre ces deux fédérations, il importe une implication des gouvernements respectifs de ces deux pays. « Si le Tour du Faso a une grande notoriété, c’est bien parce que depuis 1987, l’Etat burkinabé apporte un soutien énorme dans son organisation. Il soutient le comité d’organisation à hauteur de 380 millions de francs CFA», a-indiqué l’hôte du président Allah Kouamé. L’appui en matériels neufs du chef de l’Etat du Faso avant la compétition a également été signalé. Se prononçant sur le contenu du partenariat avec la FIC, Sawadogo Rasmané a dit que le Tour de Côte d’Ivoire peut grandir si l’Etat y met du sien. « L’Etat a beaucoup à gagner en s’investissant dans le cyclisme. Au Burkina Faso, 90% des cyclistes vivent au dessus du Smig. C’est une exigence », a-t-il confié. Or, depuis le retour du Tour de Côte d’Ivoire en 2012, l’apport du gouvernement ivoirien pour l’organisation de cette compétition a souvent été négligeable. Le soutien financier du gouvernement Ouattara est toujours resté au stade des promesses. 50 millions de francs au compte des précédents tours de Côte d’Ivoire sont restés jusque-là impayés. Pourtant, le déroulement du Tour de Côte d’Ivoire draine du beau monde et attire également des beaucoup de personnes (coureurs et encadreurs étrangers). Ce qui peut booster le tourisme et engendrer sûrement des devises non négligeables. Le gouvernement rien que pour cet aspect financier, gagnerait à revoir sa politique de soutien à la FIC.
San Aubin
La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ont décidé de partager leurs expériences en matière d’organisation de tour cycliste. A cet effet, une délégation du Tour du Faso conduite par le président de la Fédération burkinabè de cyclisme, Alassane D. Ouangraoua, du secrétaire permanent, Sawadogo Rasmane et du DTN Sawadogo Martin ont rencontré le dimanche 06 décembre dernier dans un hôtel à Marcory (Abidjan) le président de la fédération ivoirienne de cyclisme (FIC), Jean-Marie Allah Kouamé et ses collaborateurs. « Cette rencontre vise à partager nos expériences en matière d’organisation de Tour. Notre objectif est de permettre à la Côte d’Ivoire et au Burkina Faso d’être les locomotives du cyclisme en Afrique de l’Ouest», a indiqué le président burkinabé de cyclisme, Alassane Ouangraoua. Pour une franche collaboration entre ces deux fédérations, il importe une implication des gouvernements respectifs de ces deux pays. « Si le Tour du Faso a une grande notoriété, c’est bien parce que depuis 1987, l’Etat burkinabé apporte un soutien énorme dans son organisation. Il soutient le comité d’organisation à hauteur de 380 millions de francs CFA», a-indiqué l’hôte du président Allah Kouamé. L’appui en matériels neufs du chef de l’Etat du Faso avant la compétition a également été signalé. Se prononçant sur le contenu du partenariat avec la FIC, Sawadogo Rasmané a dit que le Tour de Côte d’Ivoire peut grandir si l’Etat y met du sien. « L’Etat a beaucoup à gagner en s’investissant dans le cyclisme. Au Burkina Faso, 90% des cyclistes vivent au dessus du Smig. C’est une exigence », a-t-il confié. Or, depuis le retour du Tour de Côte d’Ivoire en 2012, l’apport du gouvernement ivoirien pour l’organisation de cette compétition a souvent été négligeable. Le soutien financier du gouvernement Ouattara est toujours resté au stade des promesses. 50 millions de francs au compte des précédents tours de Côte d’Ivoire sont restés jusque-là impayés. Pourtant, le déroulement du Tour de Côte d’Ivoire draine du beau monde et attire également des beaucoup de personnes (coureurs et encadreurs étrangers). Ce qui peut booster le tourisme et engendrer sûrement des devises non négligeables. Le gouvernement rien que pour cet aspect financier, gagnerait à revoir sa politique de soutien à la FIC.
San Aubin