La Coalition des organisations de la société civile est appelée à faire la surveillance du processus MAEP (Mécanisme africain d’évaluation par les pairs) ratifié par la Côte d’Ivoire, le 29 janvier 2015, à la 22ème réunion de l’Union africaine, à Addis-Abeba. A cet effet, ses membres ont bénéficié d’un atelier de formation organisé, mardi 8 décembre dernier, à Belle Côte Riviera, par l’Observatoire ivoirien des Droits de l’Homme (OIDH) avec l’appui de la Fondation Friedrich Naumann et le Bureau de liaison de l’Union africaine. Au terme de cet atelier, la société civile ivoirienne devrait pouvoir élaborer une stratégie servant de cadre d’actions pour elle dans la perspective de la promotion du MAEP. Mais surtout proposer les axes prioritaires de la commission nationale MAEP, l’organe exécutif de ce programme africain.
Le MAEP s’intéresse à la démocratie et la gouvernance politique, la gestion et la gouvernance économique, la gouvernance des entreprises et le développement socio-économique. Selon le président de l’Observatoire ivoirien des Droits de l’Homme, Pr. Eric-Aimé Semien, c’est un mécanisme d’auto-évaluation périodique des politiques et pratiques mises en œuvre dans les pays ayant adhéré à ce mécanisme. Le but, a-t-il ajouté, est d’amener les pays à promouvoir la démocratie, la paix et la bonne gouvernance. D’ailleurs, a complété Bernard Konan, président de la Commission nationale, le MAEP fait le diagnostic de développement du pays membre et contribue à lui donner une meilleure visibilité dans ses domaines d’évaluation. D’où l’appel de Sophie Konaté, chargée de programmes de la fondation Friedrich Naumann, à la société civile pour une très forte implication en vue de promouvoir l’Etat de droit, cette forte aspiration des populations ivoiriennes.
Bruno KOUADIO
Le MAEP s’intéresse à la démocratie et la gouvernance politique, la gestion et la gouvernance économique, la gouvernance des entreprises et le développement socio-économique. Selon le président de l’Observatoire ivoirien des Droits de l’Homme, Pr. Eric-Aimé Semien, c’est un mécanisme d’auto-évaluation périodique des politiques et pratiques mises en œuvre dans les pays ayant adhéré à ce mécanisme. Le but, a-t-il ajouté, est d’amener les pays à promouvoir la démocratie, la paix et la bonne gouvernance. D’ailleurs, a complété Bernard Konan, président de la Commission nationale, le MAEP fait le diagnostic de développement du pays membre et contribue à lui donner une meilleure visibilité dans ses domaines d’évaluation. D’où l’appel de Sophie Konaté, chargée de programmes de la fondation Friedrich Naumann, à la société civile pour une très forte implication en vue de promouvoir l’Etat de droit, cette forte aspiration des populations ivoiriennes.
Bruno KOUADIO