Profitant de la cérémonie de signature de convention avec son nouveau partenaire, hier à Sol Béni, le boss des Jaune et Noir a envoyé de nouvelles piques aux partenaires et adversaires.
Jamais à court de phrases assassines, Me Roger Ouégnin s’est fendu d’une nouvelle saillie à l’endroit de tous, à l’occasion de la signature, hier, du nouveau partenariat qui le lie désormais au groupe Nsia. Alors que les prochaines élections en vue du renouvellement des instances dirigeantes du club jaune et noir sont prévues pour 2017, Me Roger Ouégnin semble vouloir prendre ses potentiels adversaires de court, en annonçant son intention de briguer un nouveau mandat de Président du conseil d’administration (Pca) de l’Asec Mimosas, à cette occasion. « L’Asec Mimosas était un club populaire mais désorganisé et pauvre financièrement », a-t-il rappelé. Certainement pour situer les uns et les autres sur son bilan depuis 1989. Un rappel qui n’est pas fortuit. Mais absent du débat sur la subvention qui a secoué le football ivoirien il y a quelques semaines, Me Roger Ouégnin n’a pas manqué l’opportunité qui lui était offerte de revenir sur cet épisode. Mais avant, il a tenu à insister sur le statut particulier du club jaune et noir dans le football ivoirien. « Nous sommes la seule institution sportive du pays. J’ai la ferme conviction qu’avec moi ou sans moi, l’Asec est en train de s’inscrire dans la durée, je me bats pour asseoir une institution qui soit pérenne. Quand le travail est bien fait, il n’y a pas match » a-t-il martelé. Aux destinataires d’apprécier. Mais, lancé comme une fusée, Me Roger Ouégnin ne s’est pas arrêté en si bon chemin et aura mis un soin particulier à frapper dans le tas, sans épargner qui que ce soit. « Il faut innover pour éviter de se laisser traîner vers le bas comme c’est actuellement le cas en Côte d’Ivoire. Il n’y a pas de concurrence en face. Nous avons été dix-sept fois champions en vingt-six ans. Cela avait commencé à en faire trop. Nous avons cessé d’être champions depuis cinq ans, parce que nous avons cessé d’innover. Il nous faut éviter de penser aux autres dont les soucis ne sont pas forcément les nôtres», a-t-il insisté. Répondant ainsi, à ceux qui avaient critiqué la position de l’Asec Mimosas dans la crise de la subvention qui avait secoué la nouvelle saison de Ligue 1 de Côte d’Ivoire. Mais, pour dire que s’il n’a pas suivi ses pairs, il n’est cependant pas forcément d’accord avec la politique fédérale, Me Roger Ouégnin a, au détour d’une phrase sans équivoque, mis les points sur les ‘’i’’ à ce niveau. « L’équipe nationale de Côte d’Ivoire n’est pas le football en Côte d’Ivoire » a-t-il fulminé, sans plus. Reprenant ainsi à son compte une des critiques majeures à l’encontre de la Fédération qui accorderait depuis des années la préférence à la sélection nationale de Côte d’Ivoire.
Patrice BEKET
Jamais à court de phrases assassines, Me Roger Ouégnin s’est fendu d’une nouvelle saillie à l’endroit de tous, à l’occasion de la signature, hier, du nouveau partenariat qui le lie désormais au groupe Nsia. Alors que les prochaines élections en vue du renouvellement des instances dirigeantes du club jaune et noir sont prévues pour 2017, Me Roger Ouégnin semble vouloir prendre ses potentiels adversaires de court, en annonçant son intention de briguer un nouveau mandat de Président du conseil d’administration (Pca) de l’Asec Mimosas, à cette occasion. « L’Asec Mimosas était un club populaire mais désorganisé et pauvre financièrement », a-t-il rappelé. Certainement pour situer les uns et les autres sur son bilan depuis 1989. Un rappel qui n’est pas fortuit. Mais absent du débat sur la subvention qui a secoué le football ivoirien il y a quelques semaines, Me Roger Ouégnin n’a pas manqué l’opportunité qui lui était offerte de revenir sur cet épisode. Mais avant, il a tenu à insister sur le statut particulier du club jaune et noir dans le football ivoirien. « Nous sommes la seule institution sportive du pays. J’ai la ferme conviction qu’avec moi ou sans moi, l’Asec est en train de s’inscrire dans la durée, je me bats pour asseoir une institution qui soit pérenne. Quand le travail est bien fait, il n’y a pas match » a-t-il martelé. Aux destinataires d’apprécier. Mais, lancé comme une fusée, Me Roger Ouégnin ne s’est pas arrêté en si bon chemin et aura mis un soin particulier à frapper dans le tas, sans épargner qui que ce soit. « Il faut innover pour éviter de se laisser traîner vers le bas comme c’est actuellement le cas en Côte d’Ivoire. Il n’y a pas de concurrence en face. Nous avons été dix-sept fois champions en vingt-six ans. Cela avait commencé à en faire trop. Nous avons cessé d’être champions depuis cinq ans, parce que nous avons cessé d’innover. Il nous faut éviter de penser aux autres dont les soucis ne sont pas forcément les nôtres», a-t-il insisté. Répondant ainsi, à ceux qui avaient critiqué la position de l’Asec Mimosas dans la crise de la subvention qui avait secoué la nouvelle saison de Ligue 1 de Côte d’Ivoire. Mais, pour dire que s’il n’a pas suivi ses pairs, il n’est cependant pas forcément d’accord avec la politique fédérale, Me Roger Ouégnin a, au détour d’une phrase sans équivoque, mis les points sur les ‘’i’’ à ce niveau. « L’équipe nationale de Côte d’Ivoire n’est pas le football en Côte d’Ivoire » a-t-il fulminé, sans plus. Reprenant ainsi à son compte une des critiques majeures à l’encontre de la Fédération qui accorderait depuis des années la préférence à la sélection nationale de Côte d’Ivoire.
Patrice BEKET