La Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (Mugefci) a tenu, le mardi 29 décembre 2015 à l’amphi C de l’Université Nangui Abrogoua d’Abobo-Adjamé, sa dernière Assemblée générale ordinaire au titre de l’année 2015. A l’issue des travaux, le budget pour l’année 2016 a été adopté à l’unanimité des délégués présents.
A l’issue des échanges, le budget 2016 de la Mugefci s’équilibre en ressources et emplois à la somme de 29.708.000.000 FCFA contre 28.103.240.000 FCFA en 2015. Soit, une hausse de 1.604.760.000 FCFA (+5,71%). Une hausse qui s’explique essentiellement par l’augmentation normale des cotisations du Regime de Base. Lors de sa déclaration à la presse, M. Soro Mamadou, PCA de la mutuelle a dit que ce budget a été bâti sur deux axes. Le premier, en tenant compte de l’adaptation que doit faire la Mugefci pour son arrimage avec la mise en place de la Couverture maladie universelle (CMU). Le second axe, en tenant compte de la grande disposition de l’AG du 8 octobre 2015 qui à l’unanimité a décidé de faire passer la cotisation de la Mugefci à 4% des salaires de base plafonnés à l’indice SMIG. Tenant compte de ces deux axes, en attendant la mise en exécution de la CMU, l’AG, selon Soro Mamadou, a fait une première quadrature qui est basée sur les propres fonds de la cotisation actuelle. Ce budget tient compte des ratios édictés par l’UEMOA en ce sens que les frais de fonctionnement s’élèvent à 14,85 %, c’est-à-dire moins des 20% édictés par l’UEMOA. « Nous avons affecté une fois encore, 80% des cotisations pour faire face aux prestations de nos adhérents », a souligné le PCA. Il a rappelé aussi que de nouvelles activités, au nombre de trois, vont être créées par la mutuelle. Il s’agit de créer effectivement la Société anonyme de micro-finance, filiale de la Mugefci, qui va à l’horizon 2020 devenir la banque des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire en activité ou à la retraite. « Cette banque va sortir nos camarades des griffes des usuriers », a-t-il précisé. La deuxième nouvelle activité importante est la Société anonyme de gestion de leurs établissements sanitaires. Ce, à l’effet de dissocier le volet de prestation de soins et le volet d’agents. La troisième activité est de créer une Société anonyme de gestion immobilière afin de mettre en œuvre la première opération immobilière qui doit se faire à Abatta (Cocody). Il s’agit donc de chantiers ouverts qui doivent aider au développement de la Mugefci et, selon les résolutions de l’AG du 29 août 2015, ouvrir la mutuelle à pouvoir intégrer dans ses dispositifs de soins, des populations et des travailleurs non fonctionnaires pour les préparer à être reverser au sein du dispositif de la CMU.
Complémentarité Mugefci/CMU
Concernant l’existence ou la cohabitation de la Mugefci face à la CMU, Soro Mamadou a situé le débat sur deux volets. Il s’est d’abord appesanti sur les craintes chez les fonctionnaires d’un double prélèvement. Selon lui, l’architecture qui est en train d’être montée va faire passer les cotisations à 4% et la Mugefci paiera pour chacun des adhérents, pour leur conjoint et pour enfants la cotisation qui doit être reversée à la CMU. Second élément, c’est de savoir si la Mugefci continue son fonctionnement optimum avec l’arrivée de la CMU. Pour Soro Mamadou, avec tous ces chantiers ouverts, la Mugefci bien au contraire va se développer. Dans leur ambition de toucher le secteur informel (agriculture), afin que ces millions de paysans puissent intégrer la CMU, la Mugefci et les autres mutuelles seront chargées d’organiser ces populations, à l’effet qu’elles puissent passer de l’économie informelle et reverser au sein du dispositif de la CMU.
Olivier Guédé
A l’issue des échanges, le budget 2016 de la Mugefci s’équilibre en ressources et emplois à la somme de 29.708.000.000 FCFA contre 28.103.240.000 FCFA en 2015. Soit, une hausse de 1.604.760.000 FCFA (+5,71%). Une hausse qui s’explique essentiellement par l’augmentation normale des cotisations du Regime de Base. Lors de sa déclaration à la presse, M. Soro Mamadou, PCA de la mutuelle a dit que ce budget a été bâti sur deux axes. Le premier, en tenant compte de l’adaptation que doit faire la Mugefci pour son arrimage avec la mise en place de la Couverture maladie universelle (CMU). Le second axe, en tenant compte de la grande disposition de l’AG du 8 octobre 2015 qui à l’unanimité a décidé de faire passer la cotisation de la Mugefci à 4% des salaires de base plafonnés à l’indice SMIG. Tenant compte de ces deux axes, en attendant la mise en exécution de la CMU, l’AG, selon Soro Mamadou, a fait une première quadrature qui est basée sur les propres fonds de la cotisation actuelle. Ce budget tient compte des ratios édictés par l’UEMOA en ce sens que les frais de fonctionnement s’élèvent à 14,85 %, c’est-à-dire moins des 20% édictés par l’UEMOA. « Nous avons affecté une fois encore, 80% des cotisations pour faire face aux prestations de nos adhérents », a souligné le PCA. Il a rappelé aussi que de nouvelles activités, au nombre de trois, vont être créées par la mutuelle. Il s’agit de créer effectivement la Société anonyme de micro-finance, filiale de la Mugefci, qui va à l’horizon 2020 devenir la banque des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire en activité ou à la retraite. « Cette banque va sortir nos camarades des griffes des usuriers », a-t-il précisé. La deuxième nouvelle activité importante est la Société anonyme de gestion de leurs établissements sanitaires. Ce, à l’effet de dissocier le volet de prestation de soins et le volet d’agents. La troisième activité est de créer une Société anonyme de gestion immobilière afin de mettre en œuvre la première opération immobilière qui doit se faire à Abatta (Cocody). Il s’agit donc de chantiers ouverts qui doivent aider au développement de la Mugefci et, selon les résolutions de l’AG du 29 août 2015, ouvrir la mutuelle à pouvoir intégrer dans ses dispositifs de soins, des populations et des travailleurs non fonctionnaires pour les préparer à être reverser au sein du dispositif de la CMU.
Complémentarité Mugefci/CMU
Concernant l’existence ou la cohabitation de la Mugefci face à la CMU, Soro Mamadou a situé le débat sur deux volets. Il s’est d’abord appesanti sur les craintes chez les fonctionnaires d’un double prélèvement. Selon lui, l’architecture qui est en train d’être montée va faire passer les cotisations à 4% et la Mugefci paiera pour chacun des adhérents, pour leur conjoint et pour enfants la cotisation qui doit être reversée à la CMU. Second élément, c’est de savoir si la Mugefci continue son fonctionnement optimum avec l’arrivée de la CMU. Pour Soro Mamadou, avec tous ces chantiers ouverts, la Mugefci bien au contraire va se développer. Dans leur ambition de toucher le secteur informel (agriculture), afin que ces millions de paysans puissent intégrer la CMU, la Mugefci et les autres mutuelles seront chargées d’organiser ces populations, à l’effet qu’elles puissent passer de l’économie informelle et reverser au sein du dispositif de la CMU.
Olivier Guédé