Le président du Collectif des victimes de guerre en Côte d'Ivoire (Cvci), Issiaka Diaby, n'est pas content de Mgr Siméon Ahouana, le président de la Commission nationale pour la réconciliation et l'indemnisation des crises (Conariv). Il a exigé son départ de la tête de la structure, samedi dernier, à Marcory, au cours d'une conférence de presse et à l'occasion de la présentation d'un rapport sur le fonctionnement de la Conariv.
"La Commission nationale pour la réconciliation et l'indemnisation des victimes est la plus atypique des structures de réconciliation qu'il nous a été donné de voir. Tant dans la composition des membres de son bureau exécutif que dans la conduite de la mission qui lui a été assignée. Ses collaborations, cohabitations et ses rapports avec les structures étatiques de la justice transitionnelle et les communautés des victimes sont les plus tragiques qui puissent exister", a-t-il souligné. "En vue d'arrêter cette hémorragie, la seule et unique interpellation qui nous est donnée de faire au président de la Conariv est l'exigence de sa démission pur et simple, de même que la dissolution de la Commission", a ajouté Issiaka Diaby.
Le president de la Cvci a étayé ses dires par ce qu'il a qualifié d’exemple achevé de la gabegie au niveau de la structure, à savoir les dépenses exorbitantes. Notamment le téléphone don’t ils dit qu’il s'élève à 23 millions de Fcfa en seulement quelque temps de fonctionnement.
M. Diaby a aussi accusé les agents de la Conariv de rançonner les victimes. Une situation qui, selon lui, a empêché certaines victimes de se faire enrôler. A cet effet, il a rapporté qu'à Yopougon des gens ont été pris la main dans le sac, en train d'extorquer de l'argent aux victimes de guerre pour leur enrôlement.
Le président du Collectif des victimes de guerre en Côte d'Ivoire s'est par ailleurs élevé contre le retard dans l'indemnisation des victims alors qu'il y a des cas urgents qui attendent d'être traités.
César ébrokié
"La Commission nationale pour la réconciliation et l'indemnisation des victimes est la plus atypique des structures de réconciliation qu'il nous a été donné de voir. Tant dans la composition des membres de son bureau exécutif que dans la conduite de la mission qui lui a été assignée. Ses collaborations, cohabitations et ses rapports avec les structures étatiques de la justice transitionnelle et les communautés des victimes sont les plus tragiques qui puissent exister", a-t-il souligné. "En vue d'arrêter cette hémorragie, la seule et unique interpellation qui nous est donnée de faire au président de la Conariv est l'exigence de sa démission pur et simple, de même que la dissolution de la Commission", a ajouté Issiaka Diaby.
Le president de la Cvci a étayé ses dires par ce qu'il a qualifié d’exemple achevé de la gabegie au niveau de la structure, à savoir les dépenses exorbitantes. Notamment le téléphone don’t ils dit qu’il s'élève à 23 millions de Fcfa en seulement quelque temps de fonctionnement.
M. Diaby a aussi accusé les agents de la Conariv de rançonner les victimes. Une situation qui, selon lui, a empêché certaines victimes de se faire enrôler. A cet effet, il a rapporté qu'à Yopougon des gens ont été pris la main dans le sac, en train d'extorquer de l'argent aux victimes de guerre pour leur enrôlement.
Le président du Collectif des victimes de guerre en Côte d'Ivoire s'est par ailleurs élevé contre le retard dans l'indemnisation des victims alors qu'il y a des cas urgents qui attendent d'être traités.
César ébrokié