La ville de Bouaké a connu une ambiance particulière, le 13 janvier dernier. Les femmes des marchés de N’gattakro, Air-France et Ahougnanssou, sont sorties massivement pour exprimer bruyamment leur mécontentement et crier leur ras-le- bol aux autorités municipales. Elles ont bloqué la voie principale d’Ahougnanssou allant jusqu’au château avec des tables, des bois, et de feuilles de tôle. « Ne touches pas à mon marché », «on n’a pas 500.000 Fcfa », ou encore « on ne bougera pas aujourd’hui, ni demain », pouvait on lire sur les pancartes.
A en croire Mme Kipré, de l’association des femmes vendeuses au marché d’Ahouniassou, les autorités municipales n’ont pas véritablement échangé avec sa structure par rapport au déguerpissement de leur marché. Quant à Héleine N’Guessan Adjoua, porte-parole des femmes Baoulé du marché, « nous avons dit au maire que c’est un petit marché qui ne vaut même pas 1 hectare, donc les étals qui sont à 400.000 Fcfa jusqu’aux magasins, dont les prix varient entre 1 million et 5 millions Fcfa sont trop chers, et que nous ne pouvons pas payer ». Pour Awa Serré, commerçante, il n’y a pas eu de négociation entre les femmes et la mairie « Ils ont dit qu’ils vont venir casser aujourd’hui, on les attend, on ne veut pas de nouveau marcher, c’est bon ».
Ces centaines de femmes, avec leurs enfants au dos, se sont rendues à la base de l’Onuci pour attirer son attention sur cette situation. Après plus d’une heure d’échanges avec les responsables de cette organisation internationale, elles ont mis fin à leur manifestation. Le 2ième adjoint au maire, Bamba Hamadou, qui s’était rendu au marché d’Ahougnanssou pour parler aux femmes, a du quitter précipitamment les lieux, à cause de la tension qui y régnait.
Adama KOUAKOU
A en croire Mme Kipré, de l’association des femmes vendeuses au marché d’Ahouniassou, les autorités municipales n’ont pas véritablement échangé avec sa structure par rapport au déguerpissement de leur marché. Quant à Héleine N’Guessan Adjoua, porte-parole des femmes Baoulé du marché, « nous avons dit au maire que c’est un petit marché qui ne vaut même pas 1 hectare, donc les étals qui sont à 400.000 Fcfa jusqu’aux magasins, dont les prix varient entre 1 million et 5 millions Fcfa sont trop chers, et que nous ne pouvons pas payer ». Pour Awa Serré, commerçante, il n’y a pas eu de négociation entre les femmes et la mairie « Ils ont dit qu’ils vont venir casser aujourd’hui, on les attend, on ne veut pas de nouveau marcher, c’est bon ».
Ces centaines de femmes, avec leurs enfants au dos, se sont rendues à la base de l’Onuci pour attirer son attention sur cette situation. Après plus d’une heure d’échanges avec les responsables de cette organisation internationale, elles ont mis fin à leur manifestation. Le 2ième adjoint au maire, Bamba Hamadou, qui s’était rendu au marché d’Ahougnanssou pour parler aux femmes, a du quitter précipitamment les lieux, à cause de la tension qui y régnait.
Adama KOUAKOU