La déclaration ci-dessous a été produite par l’Association des jeunes burkinabè et amis pour la promotion du Sport et de la paix en Afrique (AJBASP), une faîtière de jeunesses burkinabè en Côte d’Ivoire soucieuse de la préservation d’un climat de paix et de concorde entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Elle propose entre autre recommandation l’implication du Moogho Naaba à l’effet de réinstaurer un climat de confiance aux parties.
L’actualité, ces dernières semaines, est fortement focalisée sur l’affaire des écoutes téléphoniques et des mandats arrêts lancés par la Justice militaire burkinabè d’une part contre l’ex-Chef de l’Etat Blaise Compaoré et d’autre part contre le Chef du Parlement ivoirien Guillaume Soro. L’Association des jeunes burkinabè et amis pour la promotion du Sport et de la paix en Afrique (AJBASP), en tant que regroupement apolitique bien soucieux de la promotion de la paix et de la préservation des relations séculaires de qualité existant entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, voudrait exprimer sa vive préoccupation face aux désagréments et réactions contreproductives que suscite l’émission des mandats d’arrêt, en exhortant les autorités des deux Etats à explorer la voie du dialogue et de la diplomatie pour résoudre durablement et efficacement ces malentendus de l’heure.
L’AJBASP considère qu’une approche privilégiant l’écoute, le dialogue et la concertation évitera les commentaires sinon passionnés du moins incendiaires entendus ça et là, depuis quelques semaines au sein des populations et qui sont préjudiciables à la coexistence pacifique, à la consolidation de la cohésion sociale et à la coopération entre ces deux pays frères.
Pour contenir et prévenir d’éventuelles dérives dont les peuples burkinabè et ivoiriens n’ont vraiment pas besoin, l’AJBASP appelle vivement les deux parties à ne ménager aucun effort en vue de trouver une issue heureuse et durable à cette affaire. Attachée à donner à cette approche diplomatique toutes ses chances de réussite, l’AJBASP recommande:
-la prospection de la diplomatie dans le cadre d’un dialogue fécond entre les parties.
-la saisine et l’implication du MooghoNaaba, personnage très vénéré au Burkina Faso et jouissant d’une aura auprès de ses compatriotes, afin qu’il persuade les uns et les autres à tourner la page des malentendus passagers.
-la cessation, au Burkina Faso comme en Côte d’Ivoire, des campagnes de diabolisation des uns et des autres ; toute chose constituant un véritable obstacle à l’instauration de la confiance et du respect.
-la réactivation du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) qui offre aux deux pays des projets structurants et ambitieux, en même temps qu’il positionne l’axe Ouagadougou – Abidjan comme le moteur de l’intégration sous régionale.
-Un match de gala entre les Etalons et les Eléphants et un concert réunissant les grandes stars des deux pays, en présence des plus hautes autorités du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire.
-L’élévation d’un grand monument de retrouvailles et de réconciliation à une ville frontalière des deux Etats pour immortaliser et vivifier cette fraternité éternelle.
Convaincue que les autorités des deux Etats sont bien conscientes de la nécessité pour chacune d’elles de donner des gages clairs et déterminants à l’effet de soutenir et de booster la coopération de bon voisinage et de garantir à leurs populations respectives la paix, la quiétude et la stabilité, l’AJBASP prie Dieu, le Tout Puissant et miséricordieux, afin qu’il touche les cœurs et fasse prévaloir la sagesse et le sens de l’intérêt général, dans toutes les initiatives qui seront entreprises en faveur de la concorde, de l’entente et du progrès du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire.
Fait à Abidjan, le 26 Janvier 2015
Pour le Bureau exécutif de l’AJBASP
Le Président
BARGO Moumouni
L’actualité, ces dernières semaines, est fortement focalisée sur l’affaire des écoutes téléphoniques et des mandats arrêts lancés par la Justice militaire burkinabè d’une part contre l’ex-Chef de l’Etat Blaise Compaoré et d’autre part contre le Chef du Parlement ivoirien Guillaume Soro. L’Association des jeunes burkinabè et amis pour la promotion du Sport et de la paix en Afrique (AJBASP), en tant que regroupement apolitique bien soucieux de la promotion de la paix et de la préservation des relations séculaires de qualité existant entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, voudrait exprimer sa vive préoccupation face aux désagréments et réactions contreproductives que suscite l’émission des mandats d’arrêt, en exhortant les autorités des deux Etats à explorer la voie du dialogue et de la diplomatie pour résoudre durablement et efficacement ces malentendus de l’heure.
L’AJBASP considère qu’une approche privilégiant l’écoute, le dialogue et la concertation évitera les commentaires sinon passionnés du moins incendiaires entendus ça et là, depuis quelques semaines au sein des populations et qui sont préjudiciables à la coexistence pacifique, à la consolidation de la cohésion sociale et à la coopération entre ces deux pays frères.
Pour contenir et prévenir d’éventuelles dérives dont les peuples burkinabè et ivoiriens n’ont vraiment pas besoin, l’AJBASP appelle vivement les deux parties à ne ménager aucun effort en vue de trouver une issue heureuse et durable à cette affaire. Attachée à donner à cette approche diplomatique toutes ses chances de réussite, l’AJBASP recommande:
-la prospection de la diplomatie dans le cadre d’un dialogue fécond entre les parties.
-la saisine et l’implication du MooghoNaaba, personnage très vénéré au Burkina Faso et jouissant d’une aura auprès de ses compatriotes, afin qu’il persuade les uns et les autres à tourner la page des malentendus passagers.
-la cessation, au Burkina Faso comme en Côte d’Ivoire, des campagnes de diabolisation des uns et des autres ; toute chose constituant un véritable obstacle à l’instauration de la confiance et du respect.
-la réactivation du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) qui offre aux deux pays des projets structurants et ambitieux, en même temps qu’il positionne l’axe Ouagadougou – Abidjan comme le moteur de l’intégration sous régionale.
-Un match de gala entre les Etalons et les Eléphants et un concert réunissant les grandes stars des deux pays, en présence des plus hautes autorités du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire.
-L’élévation d’un grand monument de retrouvailles et de réconciliation à une ville frontalière des deux Etats pour immortaliser et vivifier cette fraternité éternelle.
Convaincue que les autorités des deux Etats sont bien conscientes de la nécessité pour chacune d’elles de donner des gages clairs et déterminants à l’effet de soutenir et de booster la coopération de bon voisinage et de garantir à leurs populations respectives la paix, la quiétude et la stabilité, l’AJBASP prie Dieu, le Tout Puissant et miséricordieux, afin qu’il touche les cœurs et fasse prévaloir la sagesse et le sens de l’intérêt général, dans toutes les initiatives qui seront entreprises en faveur de la concorde, de l’entente et du progrès du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire.
Fait à Abidjan, le 26 Janvier 2015
Pour le Bureau exécutif de l’AJBASP
Le Président
BARGO Moumouni