La journée du lundi 08 février 2016 a été mouvementée dans la commune de Cocody. Et pour cause, les conducteurs de taxi communaux ont marqué un arrêt de travail. À l’origine de leur débrayage, le retour des taxes syndicales qui avaient été suspendues par N’goan Aka Mathias, maire de la commune de Cocody. Selon Guéi Jean-Marc, l’un des conducteurs approchés, c’est à leur grande surprise qu’ils ont constaté le retour des ventes de billets. Une mesure qui n’a fait l’objet d’aucune information préalable alors que cela avait été interdite par le conseil municipal de Cocody. « Ce matin, nous avons constaté le retour des syndicats. C’est un groupe d’individus qui se réunissait chaque matin et nous prenait de l’argent à raison de 700 FCFA. On ne sait pas où va l’argent prélevé par jour et par véhicule. Imaginez le nombre de véhicules dans la commune de Cocody, ce sont des millions», nous a répondu ce dernier en signe de désapprobation. Il a fait savoir la détermination des conducteurs qui ne veulent plus se soumettre au diktat des syndicalistes qui se sucrent sur leur dos sans qu’un seul centime des billets vendus ne soit versé dans les caisses de l’Etat : « Nous ne voulons plus d’eux. Avant, nous étions ignorants. On a pensé que cet argent tombait dans les caisses de l’Etat, raison pour laquelle on payait. Nous ne savions pas que cet argent était destiné à leur propre poche. C’est le maire même qui a décidé qu’il n’y aura plus d’activités syndicales sur son territoire et nous les chauffeurs, nous étions pour la décision du maire. Et subitement, ils reviennent ce matin (Ndlr lundi 08 février) à notre grande surprise ».
De leur côté, les syndicalistes accusés d’opérer en dehors de tout cadre légal réfutent ces allégations. A en croire Bakayoko Bema, secrétaire fédéral à la Confédération des transporteurs et conducteurs de Cocody, c’est avec la caution du conseil municipal de Cocody qu’ils signent leur retour, conformément à un arrêté municipal : « nous sommes ici ce matin pour la vente de tickets à partir de l’arrêté que nous avons reçu du maire de Cocody. En son temps, il y a eu des démêlés entre les différents groupes de syndicats. A ce titre, le maire avait pris une décision pour la suspension des activités des syndicats jusqu’à nouvel ordre», nous a signifié ce responsable syndical. Il a en plus ajouté que leur syndicat était désormais la seule structure qui sert d’interface entre les acteurs du transport privé dans la commune de Cocody et la municipalité. « À l’heure où nous vous parlons, il y a deux arrêtés qui ont été signés. Ces arrêtés indiquent clairement que la Confédération des conducteurs et transporteurs de Cocody est le seul interlocuteur des transporteurs privés de Cocody vis-à-vis de la mairie. Ensuite, l’arrêté stipule qu’il y a une période d’expérimentation qui est en application depuis le 15 janvier 2016 et va s’étendre jusqu’à fin mars pour voir comment le transport peut être organisé sous la tutelle de la Confédération du transport privé à Cocody. Nous avons fait imprimé les tickets et nous avons commencé la vente sur les différentes lignes. Et ailleurs, cela marche très bien, sauf ici à Angré » s’est-il justifié.
Le commissaire de police Bosso Marius du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO), arrivé sur les lieux a conseillé aux manifestants de reprendre le travail. Il les a rassurés de transmettre leurs préoccupations aux autorités. Le trafic, avait repris dans l’après-midi. Au moment où nous nous mettons sous presse, les discussions étaient en cours.
Ernest Famin
De leur côté, les syndicalistes accusés d’opérer en dehors de tout cadre légal réfutent ces allégations. A en croire Bakayoko Bema, secrétaire fédéral à la Confédération des transporteurs et conducteurs de Cocody, c’est avec la caution du conseil municipal de Cocody qu’ils signent leur retour, conformément à un arrêté municipal : « nous sommes ici ce matin pour la vente de tickets à partir de l’arrêté que nous avons reçu du maire de Cocody. En son temps, il y a eu des démêlés entre les différents groupes de syndicats. A ce titre, le maire avait pris une décision pour la suspension des activités des syndicats jusqu’à nouvel ordre», nous a signifié ce responsable syndical. Il a en plus ajouté que leur syndicat était désormais la seule structure qui sert d’interface entre les acteurs du transport privé dans la commune de Cocody et la municipalité. « À l’heure où nous vous parlons, il y a deux arrêtés qui ont été signés. Ces arrêtés indiquent clairement que la Confédération des conducteurs et transporteurs de Cocody est le seul interlocuteur des transporteurs privés de Cocody vis-à-vis de la mairie. Ensuite, l’arrêté stipule qu’il y a une période d’expérimentation qui est en application depuis le 15 janvier 2016 et va s’étendre jusqu’à fin mars pour voir comment le transport peut être organisé sous la tutelle de la Confédération du transport privé à Cocody. Nous avons fait imprimé les tickets et nous avons commencé la vente sur les différentes lignes. Et ailleurs, cela marche très bien, sauf ici à Angré » s’est-il justifié.
Le commissaire de police Bosso Marius du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO), arrivé sur les lieux a conseillé aux manifestants de reprendre le travail. Il les a rassurés de transmettre leurs préoccupations aux autorités. Le trafic, avait repris dans l’après-midi. Au moment où nous nous mettons sous presse, les discussions étaient en cours.
Ernest Famin