Abidjan (Côte d’Ivoire) - L’écrivain ivoirien Bernard Dadié qui fête, en ce moment, ses 100 ans d’existence, a reçu, jeudi, au Palais de la culture d’Abidjan, le Prix de l’Organisation des nations Unies pour la sciance, l’éducation et la culture (UNESCO) et de l’Université nationale autonome de Mexique (UNAM) en sciences sociales, lettres et arts.
C’est Yao Ydo, chef de bureau UNESCO à Abidjan qui a remis, au nom de la directrice générale de l’institution onusienne, Irina Bokova, le prix au récipiendaire en présence du Pr Henriette Dagri Diabaté, Grande Chancelière de l’Ordre national, des ministres Maurice Bandama Kouakou (Culture) et Ramata Ly Bakayoko (Enseignement supérieur) ainsi que de nombreuses personnalités du monde littéraire.
Ce grand écrivain de renom pour l’Afrique francophone a été sélectionné parmi des candidats de 20 pays différents. De tous, M. Dadié a été, selon le jury, présidé par Mme Seteney Shami de Jordanie, ‘’celui dont les œuvres ont apporté une contribution remarquable’’ a rapporté M.Ydo.
Pour le secrétaire général de la commission de l’Unesco pour la Côte d’Ivoire, ‘’c’est ce que Bernard Dadié est, ce qu’il a fait qui a fait de lui le candidat de la Côte d’Ivoire et le lauréat de la première édition du prix UNESCO-UNAM Jaime Torres Bodet’’.
A l’unanimité, l’UNESCO selon sa directrice générale Irina Bokova dont le message a été lu par Yao Ydo, l’écrivain ivoirien a été choisi parce qu’il incarne ‘’les valeurs défendues par Jaime Torres Bodet’’, cet autre grand écrivain mexicain (1902-1974) dont le prix porte le nom.
L’écrivain ivoirien, Bernard Dadié, double lauréat du Grand prix littéraire d’Afrique noire (Patron de New York, 1965 et La ville où nul ne meurt, 1968) a remercié ‘’la prestigieuse université nationale autonome du Mexique, ancien pays de culture, pour avoir, en relation avec l’UNESCO, notre maison commune, mis en place un Prix aussi généraux que le Prix Jaime Torres Bodet’’.
Diplômé de l’UNAM, Jaime Torres Bodet a été Directeur Général de l’UNESCO (1948-1952). Tout au long de sa carrière, il a lutté pour l’alphabétisation, pour le renforcement du système d’éducation, la promotion de l’éducation des femmes, et surtout il désigna la culture comme vecteur essentiel pour assurer et garantir la paix internationale
‘’A l’annonce de la « nouvelle », il m’est même arrivé de me dire qu’on couronnait, peut-être, autant mon âge avancé que mon travail (…). Ce prix dédié à la contribution qu’une œuvre d’homme, tournée vers l’écriture, l’art et l’espace (…) a pu apporter à l’édification commune d’une vie plus juste et fraternelle sur notre planète, me va droit au cœur’’, s’est réjoui le récipiendaire, partageant ces instants ‘’d’honneur et de joie’’ avec son épouse Rosalie Assamala Koutoua.
Le ministre de la culture et de la Francophonie, Maurice Bandama a retracé le parcours littéraire de Bernard Dadié, ‘’un véritable mythe’’, qui dure depuis 80 ans avant d’annoncer que ‘’le Grand prix du ministère de la culture portera désormais, le nom de Grand prix Bernard Dadié et qu’en collaboration avec la mairie de Cocody, une rue lui sera dédiée’’ dans ce quartier chic d’Abidjan.
Le Prix UNESCO-UNAM Jaime Torres Bodet en sciences sociales, lettres et arts a pour but de récompenser l’action d’une personne, d’un groupe de personnes ou d’une institution internationale ayant contribué au progrès du savoir et de la société par l’art, l’enseignement et la recherche en sciences sociales et en lettres.
Il a vocation à encourager des initiatives novatrices susceptibles de contribuer au développement, à la diffusion et à la consolidation des valeurs de l’humanité. Le but de ce Prix est conforme aux orientations de l’UNESCO et se rattache au programme de l’Organisation dans le domaine des sciences sociales, des lettres et des arts.
Ce prix est financé par l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM) pour une valeur estimée à 50.000 dollars américain soit l’équivalant de 25 millions FCFA.
HS/ls
C’est Yao Ydo, chef de bureau UNESCO à Abidjan qui a remis, au nom de la directrice générale de l’institution onusienne, Irina Bokova, le prix au récipiendaire en présence du Pr Henriette Dagri Diabaté, Grande Chancelière de l’Ordre national, des ministres Maurice Bandama Kouakou (Culture) et Ramata Ly Bakayoko (Enseignement supérieur) ainsi que de nombreuses personnalités du monde littéraire.
Ce grand écrivain de renom pour l’Afrique francophone a été sélectionné parmi des candidats de 20 pays différents. De tous, M. Dadié a été, selon le jury, présidé par Mme Seteney Shami de Jordanie, ‘’celui dont les œuvres ont apporté une contribution remarquable’’ a rapporté M.Ydo.
Pour le secrétaire général de la commission de l’Unesco pour la Côte d’Ivoire, ‘’c’est ce que Bernard Dadié est, ce qu’il a fait qui a fait de lui le candidat de la Côte d’Ivoire et le lauréat de la première édition du prix UNESCO-UNAM Jaime Torres Bodet’’.
A l’unanimité, l’UNESCO selon sa directrice générale Irina Bokova dont le message a été lu par Yao Ydo, l’écrivain ivoirien a été choisi parce qu’il incarne ‘’les valeurs défendues par Jaime Torres Bodet’’, cet autre grand écrivain mexicain (1902-1974) dont le prix porte le nom.
L’écrivain ivoirien, Bernard Dadié, double lauréat du Grand prix littéraire d’Afrique noire (Patron de New York, 1965 et La ville où nul ne meurt, 1968) a remercié ‘’la prestigieuse université nationale autonome du Mexique, ancien pays de culture, pour avoir, en relation avec l’UNESCO, notre maison commune, mis en place un Prix aussi généraux que le Prix Jaime Torres Bodet’’.
Diplômé de l’UNAM, Jaime Torres Bodet a été Directeur Général de l’UNESCO (1948-1952). Tout au long de sa carrière, il a lutté pour l’alphabétisation, pour le renforcement du système d’éducation, la promotion de l’éducation des femmes, et surtout il désigna la culture comme vecteur essentiel pour assurer et garantir la paix internationale
‘’A l’annonce de la « nouvelle », il m’est même arrivé de me dire qu’on couronnait, peut-être, autant mon âge avancé que mon travail (…). Ce prix dédié à la contribution qu’une œuvre d’homme, tournée vers l’écriture, l’art et l’espace (…) a pu apporter à l’édification commune d’une vie plus juste et fraternelle sur notre planète, me va droit au cœur’’, s’est réjoui le récipiendaire, partageant ces instants ‘’d’honneur et de joie’’ avec son épouse Rosalie Assamala Koutoua.
Le ministre de la culture et de la Francophonie, Maurice Bandama a retracé le parcours littéraire de Bernard Dadié, ‘’un véritable mythe’’, qui dure depuis 80 ans avant d’annoncer que ‘’le Grand prix du ministère de la culture portera désormais, le nom de Grand prix Bernard Dadié et qu’en collaboration avec la mairie de Cocody, une rue lui sera dédiée’’ dans ce quartier chic d’Abidjan.
Le Prix UNESCO-UNAM Jaime Torres Bodet en sciences sociales, lettres et arts a pour but de récompenser l’action d’une personne, d’un groupe de personnes ou d’une institution internationale ayant contribué au progrès du savoir et de la société par l’art, l’enseignement et la recherche en sciences sociales et en lettres.
Il a vocation à encourager des initiatives novatrices susceptibles de contribuer au développement, à la diffusion et à la consolidation des valeurs de l’humanité. Le but de ce Prix est conforme aux orientations de l’UNESCO et se rattache au programme de l’Organisation dans le domaine des sciences sociales, des lettres et des arts.
Ce prix est financé par l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM) pour une valeur estimée à 50.000 dollars américain soit l’équivalant de 25 millions FCFA.
HS/ls
