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Il y a de quoi à s’alarmer. Du début du siècle à nos jours, la Côte d’Ivoire qui comptait près de 16 millions d’hectares de forêts a perdu la quasi-totalité de son couvert naturel. Estimé à 2 millions d’ha aujourd’hui, le couvert forestier ivoirien serait bien en deçà de la norme, selon les experts. Chaque jour c’est près de 77 fois la taille d’un terrain de football que nous perdons en termes de forêts. A ce rythme, le pays risque de perdre son capital forestier naturel restant très rapidement compte tenu des tendances actuelles. Pour éviter cela, depuis 2011, la Côte d’Ivoire s’est fortement engagée dans le mécanisme international de Réduction due à la Déforestation et à la Dégradation des Forêts (REDD+)
Retenu à l’issue d’un appel d’offre dans le cadre du programme de REDD+, le groupement de bureaux d’études BRLi/BRLi-CI a organisé, ce vendredi 19 février 2016 à Abidjan, un atelier de lancement en vue de permettre au bureau de démarrer sa mission.
Cette rencontre organisée en collaboration avec la Banque Mondial (BM) vise à cadrer le processus de l’étude en validant les propositions du plan d’engagement. Celui-ci sera évalué à travers la définition de l’état du processus REDD+, des enjeux, des zones géographiques (sud-ouest) à couvrir et du plan de consultation.
La réussite de ce programme repose sur l’identification des causes de la déforestation et de la dégradation des forêts et la mise en œuvre de mesures comme "le découplage entre la production agricole et la déforestation, c’est-à-dire produire plus sans détruire la forêt, le développement de l’énergie domestique durable, la restauration des forêts dégradées et le reboisement populaire".
Pour Abdoulaye Gadière, spécialiste principal en environnement à la BM, cet atelier est le bienvenu puisque le programme REDD+ en Côte d’Ivoire est à féliciter.Aussi, a-t-il souhaité que l’expérience de la Côte d’Ivoire en matière de réduction de la déforestation puisse constituer un exemple pour les autres pays.
Quant à Yao Martial, coordonateur du programme RDD+ et représentant le ministère de l’Environnement, il s’agit d’un défi à relever en la matière car le document doit adopter une démarche participative et se situer en amont du processus REDD+.
Il a donc invité ses collaborateurs à mettre sur pied un document qui va servir de référence au REDD+.
Afin de consolider la stratégie nationale en la matière, des initiatives telles que le Programme d’investissement forestier (FIR), le Programme de réduction des émissions (PRE) et le projet pilote REDD+(C2D) sont mises en œuvre.
Le REDD+ est un mécanisme global proposé pour atténuer les effets néfastes des changements climatiques, tout en mobilisant des ressources financières pour le développement socio-économique des pays forestiers.
Danielle Tagro
Retenu à l’issue d’un appel d’offre dans le cadre du programme de REDD+, le groupement de bureaux d’études BRLi/BRLi-CI a organisé, ce vendredi 19 février 2016 à Abidjan, un atelier de lancement en vue de permettre au bureau de démarrer sa mission.
Cette rencontre organisée en collaboration avec la Banque Mondial (BM) vise à cadrer le processus de l’étude en validant les propositions du plan d’engagement. Celui-ci sera évalué à travers la définition de l’état du processus REDD+, des enjeux, des zones géographiques (sud-ouest) à couvrir et du plan de consultation.
La réussite de ce programme repose sur l’identification des causes de la déforestation et de la dégradation des forêts et la mise en œuvre de mesures comme "le découplage entre la production agricole et la déforestation, c’est-à-dire produire plus sans détruire la forêt, le développement de l’énergie domestique durable, la restauration des forêts dégradées et le reboisement populaire".
Pour Abdoulaye Gadière, spécialiste principal en environnement à la BM, cet atelier est le bienvenu puisque le programme REDD+ en Côte d’Ivoire est à féliciter.Aussi, a-t-il souhaité que l’expérience de la Côte d’Ivoire en matière de réduction de la déforestation puisse constituer un exemple pour les autres pays.
Quant à Yao Martial, coordonateur du programme RDD+ et représentant le ministère de l’Environnement, il s’agit d’un défi à relever en la matière car le document doit adopter une démarche participative et se situer en amont du processus REDD+.
Il a donc invité ses collaborateurs à mettre sur pied un document qui va servir de référence au REDD+.
Afin de consolider la stratégie nationale en la matière, des initiatives telles que le Programme d’investissement forestier (FIR), le Programme de réduction des émissions (PRE) et le projet pilote REDD+(C2D) sont mises en œuvre.
Le REDD+ est un mécanisme global proposé pour atténuer les effets néfastes des changements climatiques, tout en mobilisant des ressources financières pour le développement socio-économique des pays forestiers.
Danielle Tagro
