Dans le litige qui l’oppose au District Autonome d’Abidjan depuis le 5 janvier 2016, la Société abidjanaise de dépannage (Soad), en charge du remorquage des véhicules en panne sur la voie publique, a fait part le mardi 23 février 2016 des récentes évolutions de l’affaire. Rendant compte de ces évolutions, Dablé Désiré, le Directeur général de la Soad, a présenté à la presse une décision de justice intimant au District d’Abidjan de lui restituer tous ses équipements de travail.
« Déclarons la Soad recevable en sa demande de restitution ; La déclarons partiellement fondée ; Ordonnons au District Autonome d’Abidjan, la restitution des objets appartenant à la Soad, sous astreinte comminatoire de 1 000 000 par jour de retard, à compter de la signification de la présente décision ; Condamne le District Autonome d’Abidjan, défendeur aux dépens », mentionne la décision de justice brandie et lue par Dablé Désiré lors d’une conférence de presse animée au siège de la Soad.
« Le District d’Abidjan ne s’est pas encore exécuté. Nous sommes choqués », a ensuite lâché Dablé Désiré.
Toutefois, ainsi que l’a précisé le Directeur général de la Soad, le juge saisi de l’affaire s’est déclaré « incompétent pour connaître de la demande de déguerpissement de la Soad ».
Dablé Désiré a également fait savoir que la Soad a saisi le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, tutelle du District autonome d’Abidjan. Laquelle saisine a reçu une correspondance dudit ministère, signée du préfet hors grade Daniel Cheick Bamba, indiquant que le dossier sera transmis à ses services compétents pour examen, et assortie d’une promesse de communication de la suite qui lui sera réservée. « Ce qui confirme que nous sommes compétents pour continuer notre activité de remorquage des véhicule », a interprété le Directeur général de la Soad.
Le conférencier a, par ailleurs, souligné que le ministère des Transports a lancé un appel d’offres pour l’exclusivité du remorquage des véhicules en panne contre lequel la Soad s’est opposée. « Mais, ce ministère n’est pas venu saisir son matériel de travail », a-t-il ajouté pour donner force à son argumentaire.
Pour rappel, le District d’Abidjan n’a pas renouvelé l’agrément de la Soad dans le cadre de la Convention qui les liait depuis 1997. Il avait alors fait déployer le 5 janvier 2016 les forces de l’ordre à la fourrière de Yopougon Gesco qu’exploitait la Soad, empêchant à cette société l’accès au lieu et emportant tout son matériel de travail. « La Société abidjanaise de dépannage (Soad) n’est plus compétente pour l’enlèvement de véhicules en panne sur les voies publiques sur l’ensemble du territoire du District d’Abidjan. Son contrat est, en effet, arrivé à expiration et n’a pas été renouvelé. La fourrière que la Soad, occupait à Gesco, propriété du District d’Abidjan a été récupérée (…). Les usagers dont les véhicules ont été saisis pourront les retirer à Côte d’Ivoire Dépannage (Cid) ou Société Abidjanaise de Remorquage (Soar) », avait justifié le District d’Abidjan dans un communiqué non encore officiel.
Alex A
« Déclarons la Soad recevable en sa demande de restitution ; La déclarons partiellement fondée ; Ordonnons au District Autonome d’Abidjan, la restitution des objets appartenant à la Soad, sous astreinte comminatoire de 1 000 000 par jour de retard, à compter de la signification de la présente décision ; Condamne le District Autonome d’Abidjan, défendeur aux dépens », mentionne la décision de justice brandie et lue par Dablé Désiré lors d’une conférence de presse animée au siège de la Soad.
« Le District d’Abidjan ne s’est pas encore exécuté. Nous sommes choqués », a ensuite lâché Dablé Désiré.
Toutefois, ainsi que l’a précisé le Directeur général de la Soad, le juge saisi de l’affaire s’est déclaré « incompétent pour connaître de la demande de déguerpissement de la Soad ».
Dablé Désiré a également fait savoir que la Soad a saisi le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, tutelle du District autonome d’Abidjan. Laquelle saisine a reçu une correspondance dudit ministère, signée du préfet hors grade Daniel Cheick Bamba, indiquant que le dossier sera transmis à ses services compétents pour examen, et assortie d’une promesse de communication de la suite qui lui sera réservée. « Ce qui confirme que nous sommes compétents pour continuer notre activité de remorquage des véhicule », a interprété le Directeur général de la Soad.
Le conférencier a, par ailleurs, souligné que le ministère des Transports a lancé un appel d’offres pour l’exclusivité du remorquage des véhicules en panne contre lequel la Soad s’est opposée. « Mais, ce ministère n’est pas venu saisir son matériel de travail », a-t-il ajouté pour donner force à son argumentaire.
Pour rappel, le District d’Abidjan n’a pas renouvelé l’agrément de la Soad dans le cadre de la Convention qui les liait depuis 1997. Il avait alors fait déployer le 5 janvier 2016 les forces de l’ordre à la fourrière de Yopougon Gesco qu’exploitait la Soad, empêchant à cette société l’accès au lieu et emportant tout son matériel de travail. « La Société abidjanaise de dépannage (Soad) n’est plus compétente pour l’enlèvement de véhicules en panne sur les voies publiques sur l’ensemble du territoire du District d’Abidjan. Son contrat est, en effet, arrivé à expiration et n’a pas été renouvelé. La fourrière que la Soad, occupait à Gesco, propriété du District d’Abidjan a été récupérée (…). Les usagers dont les véhicules ont été saisis pourront les retirer à Côte d’Ivoire Dépannage (Cid) ou Société Abidjanaise de Remorquage (Soar) », avait justifié le District d’Abidjan dans un communiqué non encore officiel.
Alex A