La Côte d’Ivoire participera au Championnat d’Afrique 2016 de boxe Amateur prévu du 9 au 20 mars 2016, à Yaoundé au Cameroun. Un championnat qualificatif pour la 31e édition des Jeux Olympiques qui se dérouleront du 5 au 21 août 2016, à Rio de Janeiro, au Brésil. Pour tenter d’emboîter le pas à des fédérations sœurs telles que le Taekwondo et le Tir-à-l’arc, qui ont déjà décroché des tickets, la Fédération Ivoirienne de Boxe (FIB) se rendra à Yaoundé avec 4 boxeurs. Il s’agit de Sidibé Ali, Kouassi Mathias (dans la catégorie Mi-moyen), Cebessi Dodo (pour la catégorie Moyen), et Yoda Aboubacar qui boxent dans la catégorie Mi-lourd.
Quatre puncheurs dont les capacités à défendre dignement les couleurs de la Côte d’Ivoire à ce rendez-vous de la boxe continentale, sont mis en doute. Et pour cause ? Leurs piètres prestations au gala de la renaissance organisé par la FIB, du vendredi 19 au samedi 20 février 2016, à Abobo. Lors de cette compétition, aucun d’entre eux n’a convaincu. Sidibé Ali a énormément souffert face à Tella Hugues, à qui il était opposé lors de la première finale de la catégorie Mi-moyen. Il a été littéralement malmené par le jeune pugiliste de l’écurie Rabox. Il sera néanmoins désigné vainqueur au terme du combat, sous les sifflets du public. Kouassi Mathias (qui affrontait Goly Kouadio), Cebessi Dodo (qui était opposé à Aboa Hervé) et Yoda Aboubacar, qui croisait les gants avec N’Guessan Julien, n’ont pas fait mieux. Les protégés de Loba-Bi, le sélectionneur national, ont souffert le martyr face à leurs adversaires respectifs. Ils ont toutefois été déclarés vainqueurs au terme des combats.
La déception était palpable, aussi-bien chez les responsables de la FEDE, que chez les spectateurs. Puisque, cela intervient à moins de 2 semaines de la compétition. Rash N’Guessan Kouassi, le Directeur Sportif de la FIB, était dans tous ses états. Il n’avait d’ailleurs pas hésité à monter sur le ring pour manifester son mécontentement. « Je ne suis pas content de la prestation de nos 4 représentants. Celui d’entre eux qui perdra son combat, n’ira pas au Cameroun », avait-il menacé. Toute chose qui n’avait pas permis d’améliorer le spectacle. Le Général Gaoussou Soumahoro, président de la FIB, ne s’en revenait pas. Une réunion du Comité-directeur avait alors été convoquée d’urgence pour le lundi 22 février 2016. Une rencontre dont rien n’a filtré. « Ces boxeurs n’ont pas le niveau pour le championnat d’Afrique. Il ne faut pas se voiler la face. Ils ont encore beaucoup de travail à faire. Ils boxent comme des débutants. Si ce sont eux qui vont au Cameroun, il ne faut rien attendre de bon », s’était exclamé Sié Palenfo “Mayweather, un boxeur professionnel Ivoirien de la catégorie Moyen (18 combats 18 victoires), après le combat. A 13 jours du Championnat d’Afrique, difficile de penser à un remaniement complet de la sélection. Mais aussi, avec de tels boxeurs, il sera difficile pour la Côte d’Ivoire de faire le poids devant les pays du Maghreb (Algérie, Egypte, Maroc, Tunisie) et d’autres nations telles que le Cameroun, le Nigéria, l’Afrique du Sud, le Kenya etc.
J H K
Quatre puncheurs dont les capacités à défendre dignement les couleurs de la Côte d’Ivoire à ce rendez-vous de la boxe continentale, sont mis en doute. Et pour cause ? Leurs piètres prestations au gala de la renaissance organisé par la FIB, du vendredi 19 au samedi 20 février 2016, à Abobo. Lors de cette compétition, aucun d’entre eux n’a convaincu. Sidibé Ali a énormément souffert face à Tella Hugues, à qui il était opposé lors de la première finale de la catégorie Mi-moyen. Il a été littéralement malmené par le jeune pugiliste de l’écurie Rabox. Il sera néanmoins désigné vainqueur au terme du combat, sous les sifflets du public. Kouassi Mathias (qui affrontait Goly Kouadio), Cebessi Dodo (qui était opposé à Aboa Hervé) et Yoda Aboubacar, qui croisait les gants avec N’Guessan Julien, n’ont pas fait mieux. Les protégés de Loba-Bi, le sélectionneur national, ont souffert le martyr face à leurs adversaires respectifs. Ils ont toutefois été déclarés vainqueurs au terme des combats.
La déception était palpable, aussi-bien chez les responsables de la FEDE, que chez les spectateurs. Puisque, cela intervient à moins de 2 semaines de la compétition. Rash N’Guessan Kouassi, le Directeur Sportif de la FIB, était dans tous ses états. Il n’avait d’ailleurs pas hésité à monter sur le ring pour manifester son mécontentement. « Je ne suis pas content de la prestation de nos 4 représentants. Celui d’entre eux qui perdra son combat, n’ira pas au Cameroun », avait-il menacé. Toute chose qui n’avait pas permis d’améliorer le spectacle. Le Général Gaoussou Soumahoro, président de la FIB, ne s’en revenait pas. Une réunion du Comité-directeur avait alors été convoquée d’urgence pour le lundi 22 février 2016. Une rencontre dont rien n’a filtré. « Ces boxeurs n’ont pas le niveau pour le championnat d’Afrique. Il ne faut pas se voiler la face. Ils ont encore beaucoup de travail à faire. Ils boxent comme des débutants. Si ce sont eux qui vont au Cameroun, il ne faut rien attendre de bon », s’était exclamé Sié Palenfo “Mayweather, un boxeur professionnel Ivoirien de la catégorie Moyen (18 combats 18 victoires), après le combat. A 13 jours du Championnat d’Afrique, difficile de penser à un remaniement complet de la sélection. Mais aussi, avec de tels boxeurs, il sera difficile pour la Côte d’Ivoire de faire le poids devant les pays du Maghreb (Algérie, Egypte, Maroc, Tunisie) et d’autres nations telles que le Cameroun, le Nigéria, l’Afrique du Sud, le Kenya etc.
J H K
