Médaillée d’or (60 m en 7s12) aux championnats de France Elite en salle qui se sont disputés les 27 et 28 février 2016 au stade Jean-Pellez Clermont-Ferrand, Marie-Josée Ta Lou prépare, comme elle le peut, les Jeux Olympiques de Rio 2016. Interrogée sur sa préparation pour cette compétition et les moyens dont elle possède, la championne des Jeux Africains de 2015, aux 100 et 200 m, indiquera qu’il n’y a pas grand-chose en termes de moyens. A part une promesse de l’Association des comités Nationaux Olympiques d'Afrique (ACNOA). « (…) Pas grand-chose. Une demande a été faite à la fédération. Aux dernières nouvelles, l’ACNOA compte-nous donner (Murielle Ahouré et moi) une aide en vue de préparer les JO. Cette aide débutera en mars et finira en Juillet. On reste en attente de sa réaction », a fait savoir Marie-Josée Ta Lou. Et d’ajouter : « Pour le moment, tout est à ma charge. Mon séjour ici, mon billet d'avion et celui de mon coach, environ 3.500.000 F CFA. Heureusement que j'ai une bourse du CNO qui me permet d'être au centre de Dakar. Sinon, rien pour le moment de la fédération ». L’espoir du sprint ivoirien espère un soutien financier et médiatique venant de la Fédération Ivoirienne d’Athlétisme. Face à cet abandon, Marie-Josée Ta Lou fait l’objet de convoitise de la part de la France. Et ce, en raison de ses performances du moment. « Je regrette de ne pas courir pour la France. J’y pense parfois. Après, le patriotisme reprend le dessus. Sinon les tentations et propositions sont fortes. (…) Il faut le dire, les autorités ne nous aident pas comme nous l’avions souhaité. On ne peut pas ramener des médailles pour le pays et rester dans l'anonymat, ne même pas recevoir des félicitations du Ministère de tutelle ou du président de la République! Nous sommes des ambassadeurs et nous nous battons pour le pays avec amour et conviction », a martelé la sprinteuse Ivoirienne. Qui prépare depuis Dakar au Sénégal les prochains les championnats du monde en salle du 17 au 20 mars 2016 aux Etats- Unis.
Ange K
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