Sur quatre clubs engagés en coupes africaines, seule l’Asec mimosas a passé le cap des 16èmes de finale en Ligue des champions 2016. L’AS Tanda, pour le compte de la même épreuve est tombée au tour préliminaire. Elle n’a pas résisté au Club africain de Tunis.
L’Africa sports d’Abidjan et le Sporting club de Gagnoa se sont effacés après les 16èmes de finale en Coupe de la Confédération. Ils ont été respectivement éliminés par ENPPI d’Egypte et le Mouloudia club d’Oran (Algérie). Le bilan de la participation des clubs ivoiriens est donc négatif.
A part le Séwé Sport de San Pedro qui a joué les matches de poule de la Coupe de la Confédération, il y a deux ans, les clubs ivoiriens ont du mal à se qualifier pour cette étape des compétitions africaines. Le risque que court le football ivoirien après ces éliminations précoces est de ne plus avoir quatre représentants la saison. Vraiment dommage !
Maintenant, tous les regards sont tournés vers l’Asec mimosas qui est sortie vivante des 16èmes de finale de la Ligue des champions CAF. Les Jaune et Noir ont-ils vraiment les moyens d’atteindre les quarts de finale, synonyme de la participation aux matches de poules ? Retour sur le match retour contre Kaizer chiefs pour avoir quelques pistes.
Dimanche dernier, au stade Félix Houphouet Boigny, on a vu une équipe jaune et noir capable de se bonifier au fil des rencontres au regard de sa prestation. L’Asec a présenté une bonne défense. Goua Marc, à droite, et Ngoran Ruffin, à gauche, ont bien joué le jeu des couloirs. Goua Marc grâce à ses montées a parfois crée le surnombre en attaque. Dans l’axe central, Koné Nabi Ibrahim et Kangouté Adama ont réussi à neutraliser la division offensive de Kaizer chiefs. Au milieu de terrain, le coach Traoré Siaka dit Gigi doit mettre l’accent sur le jeu en mouvement qui commence à être visible. Même s’ils ont initié quelques séquences de jeu appréciées par les Actionnaires qui ont effectué le déplacement, Diaby Amara et Diarrassouba Daouda doivent davantage s’appliquer pour s’affirmer.
Une observation qui pose le problème général de la finition chez les Mimos. Bakayoko Adama, l’attaquant de pointe, n’a pas bénéficié de bonnes balles venant du milieu de terrain. Zakri Krahiré et Kramo Kouamé ont souvent trop porté le ballon et se sont perdus dans des dribbles inutiles. Ce qui a naturellement considérablement réduit la puissance offensive de l’Asec qui manque déjà d’attaquants de métier.
En gros, les Mimosas ont besoin dans les secteurs de plus de consistance dans le jeu pour livrer bataille avec plus d’efficacité. Ce d’autant que les autres prétendants à la couronne continentale encore en course ne s’appellent pas AS Coton ou Kaizer chiefs. En un mot, beaucoup de travail reste à faire.
Ephrem Touboui
L’Africa sports d’Abidjan et le Sporting club de Gagnoa se sont effacés après les 16èmes de finale en Coupe de la Confédération. Ils ont été respectivement éliminés par ENPPI d’Egypte et le Mouloudia club d’Oran (Algérie). Le bilan de la participation des clubs ivoiriens est donc négatif.
A part le Séwé Sport de San Pedro qui a joué les matches de poule de la Coupe de la Confédération, il y a deux ans, les clubs ivoiriens ont du mal à se qualifier pour cette étape des compétitions africaines. Le risque que court le football ivoirien après ces éliminations précoces est de ne plus avoir quatre représentants la saison. Vraiment dommage !
Maintenant, tous les regards sont tournés vers l’Asec mimosas qui est sortie vivante des 16èmes de finale de la Ligue des champions CAF. Les Jaune et Noir ont-ils vraiment les moyens d’atteindre les quarts de finale, synonyme de la participation aux matches de poules ? Retour sur le match retour contre Kaizer chiefs pour avoir quelques pistes.
Dimanche dernier, au stade Félix Houphouet Boigny, on a vu une équipe jaune et noir capable de se bonifier au fil des rencontres au regard de sa prestation. L’Asec a présenté une bonne défense. Goua Marc, à droite, et Ngoran Ruffin, à gauche, ont bien joué le jeu des couloirs. Goua Marc grâce à ses montées a parfois crée le surnombre en attaque. Dans l’axe central, Koné Nabi Ibrahim et Kangouté Adama ont réussi à neutraliser la division offensive de Kaizer chiefs. Au milieu de terrain, le coach Traoré Siaka dit Gigi doit mettre l’accent sur le jeu en mouvement qui commence à être visible. Même s’ils ont initié quelques séquences de jeu appréciées par les Actionnaires qui ont effectué le déplacement, Diaby Amara et Diarrassouba Daouda doivent davantage s’appliquer pour s’affirmer.
Une observation qui pose le problème général de la finition chez les Mimos. Bakayoko Adama, l’attaquant de pointe, n’a pas bénéficié de bonnes balles venant du milieu de terrain. Zakri Krahiré et Kramo Kouamé ont souvent trop porté le ballon et se sont perdus dans des dribbles inutiles. Ce qui a naturellement considérablement réduit la puissance offensive de l’Asec qui manque déjà d’attaquants de métier.
En gros, les Mimosas ont besoin dans les secteurs de plus de consistance dans le jeu pour livrer bataille avec plus d’efficacité. Ce d’autant que les autres prétendants à la couronne continentale encore en course ne s’appellent pas AS Coton ou Kaizer chiefs. En un mot, beaucoup de travail reste à faire.
Ephrem Touboui